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Marrakech: Nouveau report de l'audience dans l'affaire du meurtre au café "La Crème"

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JUSTICE - La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Marrakech a décidé, mardi, de reporter, de nouveau, au 5 mars prochain, l’examen de l’affaire des personnes poursuivies pour meurtre avec préméditation à l’aide d’une arme à feu, survenu en novembre 2017 dans le café “La Crème” à Marrakech.

Lors de cette audience, plusieurs avocats ont demandé un délai suffisant pour prendre connaissance du dossier, convoquer les témoins auditionnés par la police judiciaire et apporter les objets saisis, dont des documents et des téléphones portables, avant que le tribunal ne décide de reporter l’examen de ce dossier.

17 personnes sont poursuivies dans cette affaire, dont le propriétaire du café et les deux principaux suspects impliqués dans l’exécution de ce crime ayant visé trois victimes dans ce café situé dans le quartier “Hivernage” de la ville ocre.

L’affaire remonte au 2 novembre 2017 quand deux ressortissants hollandais, originaires de la République dominicaine et du Suriname, qui étaient à bord d’une moto de grosse cylindrée, avaient ouvert le feu en direction du café, faisant un mort (un jeune homme) et blessant deux autres personnes (une jeune femme et un serveur du café).

Le jeune homme, un étudiant en médecine, a été tué par erreur. La cible des agresseurs était le propriétaire du café, qui se serait assis à la place de la victime quelques instants avant la fusillade.

Les enquêtes et investigations menées par la police judiciaire de Marrakech, en coordination avec la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), avaient abouti  en août dernier à l’arrestation des deux ressortissants hollandais pour leur implication dans l’exécution de ce meurtre avec préméditation et pour tentative de meurtre.

Selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les mis en cause avaient de nombreux antécédents judiciaires et des liens directs avec des affaires de trafic de drogue, d’enlèvement et séquestration d’otages, de demande de rançon, de vols armés et de tentative d’homicide volontaire.


Le HCR lance une web-série pour casser les stéréotypes sur les réfugiés

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PRÉJUGÉS - En mars 2018, le Maroc enregistrait plus de 6.900 réfugiés et demandeurs d’asile sur son territoire, venus de 50 pays différents et notamment de Syrie. Si le chiffre reste stable, d’après Jean-Paul Cavaliéri, représentant du HCR au Maroc, l’intégration de ces derniers est souvent, elle, difficile. Au Maroc comme ailleurs, préjugés et stéréotypes viennent compliquer la nouvelle vie de ceux qui sont venus chercher la paix et de meilleures conditions de vie. 

Pour lutter contre ces idées reçues et “promouvoir le vivre ensemble au Maroc”, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés Maroc (UNHCR), s’est associé à la plateforme digitale Jawjab. Ensemble, ils lancent la web-série “Welina Wehdin Menkoun” (Nous faisons partie de vous) qui “met en lumière des profils de réfugiés au Maroc de différentes nationalités”, souligne un communiqué du HCR. “Après avoir vécu les guerres et les persécutions, ils entament aujourd’hui une nouvelle vie au Maroc. Partie intégrante de la société qui les accueille, ils constituent une véritable richesse pour le Maroc”, ajoute le document. Le premier épisode a été dévoilé ce 26 février: “Quand j’ai vu le drapeau marocain, j’ai été soulagé”.

On y découvre Abbas, comédien et réfugié irakien au Maroc. Il raconte comment sa maison a été pillée, brûlée. Comment il a perdu partiellement l’usage de son oreille à cause d’une explosion. “C’est l’un des souvenirs les plus tristes que je garde de la guerre”, dit-il. Abbas dévoile aussi la dure vie de la liberté en Irak, lui, qui est comédien et menacé pour son art. “Si la pièce se jouait, le réalisateur et les comédiens seraient tués”. Il résiste alors et quitte l’Irak pour le Maroc. “Quand j’ai vu le drapeau du Maroc, je me suis senti rassuré. Je n’arrivais pas à croire que j’allais enfin vivre en paix”, dit-il.

Aujourd’hui, Abbas a repris son art en main, en toute sécurité. Il a même joué dans des films hollywoodiens tournés dans le royaume, “terre de cinéma”.  “C’est la plus grande des forces de voir la mort en face et d’y survivre”, assure-t-il désormais. 

Les gaz à effet de serre pourraient détruire les nuages (et ça serait dramatique)

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ENVIRONNEMENT - La réalité du changement climatique n’est plus à prouver. Le monde est de plus en plus chaud, du fait des émissions record de gaz à effet de serre, notamment de CO2, produites par l’humanité. Et si nous ne faisons rien, le réchauffement climatique pourrait être catastrophique dans les décennies à venir.

Mais depuis quelques années, les scientifiques s’interrogent sur l’ampleur de l’augmentation des températures et sur la possibilité de “points de ruptures” (tipping points), des seuils où la planète s’emballerait via des réactions en chaîne.

Justement, une étude publiée dans Nature ce lundi 25 février a peut-être trouvé l’un des plus effrayants, juste au-dessus de nos têtes: la disparition des nuages. Grâce à un modèle mathématique très complexe, des chercheurs américains ont calculé que si la concentration de CO2 dans l’atmosphère dépasse un certain seuil (équivalent à trois fois le niveau actuel), un type de nuage bien particulier, les stratocumulus, ne sera plus en capacité de se former.

Plus de nuage = 8°C de plus

Ces stratocumulus comptent parmi les nuages les plus bas présents dans l’atmosphère. Et leur rôle est essentiel: ils reflètent les radiations solaires, protégeant ainsi la Terre et la refroidissant. Alors, logiquement, s’ils disparaissent à cause du réchauffement climatique... il fera encore plus chaud.

Selon les auteurs de l’étude, si le niveau de CO2 dépasse ce fameux seuil (1200-1300 ppm, pour les curieux), le monde sera déjà plus chaud de 4°C. A cela, il faudra rajouter 8°C de plus au thermomètre, suite à la disparition des stratocumulus. Soit une hausse de 12°C. A ce niveau là, il y aura des crocodiles dans l’Arctique, rappelle Quanta magazine.

La mauvaise nouvelle? Un tel niveau de CO2 pourrait être atteint d’ici 2100. La bonne? Cela est uniquement possible si nous continuons à polluer sans rien changer au fonctionnement de nos sociétés, sans tenter d’endiguer le réchauffement climatique. “J’espère qu’il y aura suffisamment de progrès technologiques pour que nous n’en arrivions pas là. Mais ce n’est pas hors du domaine du possible”, affirme au Washington Post Tapio Schneider, auteur principal de l’étude.

Un mystère vieux de 56 millions d’années éclairci

Evidemment, cette étude n’est qu’une simulation. Difficile de savoir s’il n’y a pas une erreur quelque part, surtout vu l’énormité de la prédiction. Il faudra d’autres études, avec d’autres modèles mathématiques, pour vérifier cette théorie.

Pour autant, elle est loin d’être improbable. Les scientifiques interrogés par Quanta et le Washington Post trouvent même l’hypothèse plausible. Notamment car ce modèle permet d’expliquer un mystère vieux de 56 millions d’années.

A cette époque, la Terre a connu une période de réchauffement énorme. Alors que la température était déjà plus chaude qu’aujourd’hui, une hausse soudaine de 6°C a eu lieu. Ce fut évidemment catastrophique pour la vie animale et végétale. Sauf que cette hausse est un mystère pour les scientifiques.

Normalement, un tel niveau de réchauffement impliquerait une concentration en CO2 gigantesque (4000 ppm). Mais les analyses de sédiments datant de cette époque montrent un niveau bien inférieur (2000 ppm). Alors d’où vient le réchauffement? Eh bien justement, le modèle mathématique des chercheurs permet d’expliquer cette hausse de 6°C via la disparition des nuages.

De quoi donner plus de poids à ce nouveau modèle. Espérons que nous n’aurons jamais l’occasion de vérifier sa validité.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.

En vidéo, voici les nouvelles gares de la ligne grande vitesse "Al-Boraq"

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Gare de Tanger-Ville

TRANSPORT - Depuis le lancement de la ligne grande vitesse (Al Bouraq) reliant Casablanca à Tanger, l’ONCF n’a cessé de moderniser ses infrastructures. Focus sur 4 gares nouvelle génération inaugurées il y a peu (en attendant une cinquième bientôt) sur le circuit LGV.

 

Gare de Tanger-Ville

Point de départ de la ligne grande vitesse (LGV), la gare de Tanger-Ville a été entièrement rénovée après des travaux lancés en février 2016. Située dans le nouveau quartier d’affaires et connectée aux principaux axes de la ville, la nouvelle gare, adossée à l’ancienne, est appelée à jouer un rôle de repère urbain majeur.

Érigée sur une superficie de 10.500 m² dont 3.800 m² de circulation voyageurs, l’infrastructure ferroviaire est dotée d’une capacité d’accueil de 15 millions de voyageurs pour un investissement initial de 360 millions de dirhams.

Dotée d’un salon grand voyageurs de 300m² et de 3.200m² de locaux commerciaux, la nouvelle gare de Tanger-Ville a été conçue par l’architecte marocain Youssef Melihi, et comprend entre autres 5 quais, des centres de conférence, des bureaux, un hall d’exposition ainsi qu’un parking en sous-sol d’une capacité de 440 places. 

 

Gare de Kénitra

Réalisée pour un coût global de 400 millions de dirhams (entre études et travaux), la nouvelle gare LGV de Kénitra est pensée comme un espace de vie et un lieu de rencontres multifonctionnels. De l’extérieur, une charpente métallique imposante vient surplomber le bâtiment qui s’étend sur une surface globale de 13.000 m²;

La nouvelle gare dispose d’un site propre qui intègre un parking d’une capacité de 200 places au niveau sous-sol et comprend au niveau du rez-de-chaussée plusieurs commerces, des restaurants, des espaces d’animations ainsi qu’un vaste espace accueil pour voyageurs.

La gare de Rabat-Agdal

Plus grande gare du Maroc et d’Afrique, la gare de Rabat-Agdal s’étend sur une superficie de 22.000 m² dont un hall de 5.000 m² de commerces. L’ouvrage est conçu sous forme de pont, avec deux entrées, l’une du côté de Akkari (Bd Hassan II) et l’autre du côté de l’ancienne gare d’Agdal. À l’horizon 2030, elle accueillera entre 25 et 30 millions de voyageurs par an, contre 7 millions actuellement.

Inaugurée par le roi Mohammed VI en novembre dernier, la nouvelle gare a nécessité un budget de 800 millions de dirhams. Dotée de 10 voies et 6 quais de 400 m, ainsi que d’un parking sous-terrain d’une capacité de 800 places, la gare de Rabat-Agdal a nécessité la mobilisation d’un budget de 650 millions de dirhams. Elle comprend également des aménagements extérieurs d’une superficie de 70.000 m² dont 12.000 m² pour l’esplanade.

Casa Voyageurs

Lancé en mars 2016, la nouvelle gare LGV Casa-Voyageurs est dotée de 5 quais, dont 4 dédiés aux lignes grandes vitesses. Doté d’un salon d’honneur de 130 m², la nouvelle gare de Casa-voyageur s’étend sur une superficie de 17.000 m² avec près de 95.000 m² d’espaces verts et d’aménagements extérieurs. 

L’infrastructure d’une capacité d’accueil de 20 millions de voyageurs et comprend plus de 2.200m² d’espaces commerciaux. Équipée d’un parking sous-terrain de 300 places situé sous le parvis sud (dépose minute et esplanade), la nouvelle gare de Casa-Voyageurs est un joyaux de modernité dont la réalisation aura nécessité plus de 27 mois de travaux et des investissements de l’ordre de 450 millions de dirhams.

Gare de Rabat-Ville (en cours de construction)

Toujours en cours de rénovation, la nouvelle gare de Rabat-ville s’annonce déjà comme la plus art-déco de toutes. Préservant le bâtiment historique et le cachet art déco de la gare Rabat-ville, cette future gare du centre ville de la capitale, aura une capacité d’accueil d’environ 45 millions de voyageurs par an et sera dotée de plus de 60 commerces sur trois niveaux qui s’étendent sur un espace de 6.000 m². Le projet a mobilisé un budget prévisionnel de 450 millions de DH. 

A Marrakech, le footballeur Patrice Evra fait une dédicace à Medhi Benatia

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VOYAGE - L’ancien joueur des Bleus Patrice Evra passe des vacances sous le soleil de la ville ocre. Très actif sur Instagram, il a partagé des vidéos de son séjour avec sa nouvelle signature “I Love This Game”. Quad, villa, désert et musique gnaoua, le joueur de football s’essaye aux activités les plus courues de Marrakech. Et il a pensé à un de nos Lions de l’Atlas, Medhi Benatia, à qui il fait de nombreuses dédicaces, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous. ”There is a lot of moutons”, lance-t-il à son coéquipier. 

Medhi Banatia lui a bien évidemment répondu. Dans sa story Instagram, le joueur marocain, qui a récemment rejoint le Qatar, souhaite un bon voyage à “Tonton Pat’”. “Le Maroc, pays numéro 1, les gens sont accueillants, la nourriture est bonne, il fait beau, al ḥamdoulilah”, dit-il, avant de repartager les vidéos de Patrice Evra en train de jouer de la musique gnaoua. 

Le Maroc est en recul sur la question des droits de l'homme, pointe un rapport d'Amnesty international

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RAPPORT - “Une réalité désespérante”. C’est ainsi que le secrétaire général d’Amnesty international Maroc, Mohamed Sektaoui, qualifie la situation des droits de l’homme dans la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient), au moment de présenter, ce mardi 26 février à Rabat, le rapport annuel de cette organisation pour l’année 2018

“Nous avons prévenu le gouvernement marocain que l’unique chemin vers la démocratie c’est le respect des droits de l’homme, mais il a fait la sourde oreille”, déclare-t-il aux médias venus nombreux à cette conférence de presse. Pour Amnesty international, le Maroc ne fait pas exception par rapport aux autres pays de la région et suscite même des inquiétudes. “À l’instar d’autres associations, nos activités ont été interdites et nos chercheurs empêchés d’accès au territoire marocain. Cela n’a jamais été le cas par le passé”, regrette Sektaoui, assurant que l’ONG maintiendra toutefois son bureau à Rabat et poursuivra ses activités coûte que coûte. “Pour nous, le perdant, ici, c’est le Maroc!”, estime-t-il.

Le royaume “perd” le défi des droits de l’homme, selon Amnesty international. L’ONG focalise son baromètre sur les libertés d’expression, de réunion et d’association, ainsi que sur l’équité des procès et des droits des personnes. L’arrestation, la détention et la condamnation des 53 manifestants du Hirak du Rif à des peines lourdes reste, pour l’ONG, l’événement le plus saillant de l’année passée. Elle y associe les procès de journalistes et de militants ayant “payé le prix fort pour avoir exprimé leurs opinions”. “Nous appelons le gouvernement marocain à lever la censure sur la liberté d’expression et de libérer tous les détenus du Hirak”, clame le directeur de l’ONG au Maroc, Salah Abdellaoui. Et de préciser que l’écrasante majorité des détenus d’Al Hoceima n’avaient pas de casier judiciaire avant cette condamnation. 

Des condamnations et des interdictions

Entre autres exemples cités dans son rapport, Amnesty international rappelle qu’en février dernier, l’avocat Abdessadak El Bouchattaoui a été condamné à deux ans de prison et à une amende “pour avoir critiqué en ligne le recours à une force excessive de la part des autorités lors des manifestations en faveur d’une meilleure justice sociale”. Toujours en février, ajoute la même source, la jeune Nawal Benaissa a aussi été condamnée à 10 mois de prison avec sursis et à une amende “pour des commentaires en ligne dans lesquels elle critiquait la réaction des autorités au Hirak”. 

Quant aux procès des journalistes, Amnesty international en cite plusieurs, dont Rabie Lablak, Mohamed Asrihi, Fouad Essaidi ainsi que Hamid El Mahdaoui et Taoufik Bouachrine, estimant que leurs condamnations “ne sont pas fondées”. “A cela s’ajoutent les mauvaises conditions de détention et de traitement, l’isolement pour des durées indéterminées, le transferts à des prisons loin du lieu de résidence, la difficulté pour les avocats d’accéder à l’information et la présentation des détenus dans un box en verre opaque qui va à l’encontre de la présomption d’innocence”, fait observer Abdellaoui.

Autre liberté, autre violation, le rapport estime que “les pouvoirs publics ont imposé des restrictions à la liberté d’association en interdisant ou en limitant les activités de plusieurs associations”. Amnesty international rappelle ainsi qu’entre janvier et juin, les autorités ont empêché la tenue d’au moins 5 activités liées à l’éducation aux droits humains et organisées par l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Au mois de juin, c’est une conférence sur les libertés individuelles organisée par le Collectif démocratie et libertés qui a été interdite. Et le 26 décembre, ajoute le rapport, c’est l’association culturelle Racines qui a fait l’objet d’une dissolution après avoir accueilli dans ses bureaux l’enregistrement de trois épisodes d’une émission-débat controversée diffusée sur Internet et intitulée “1 dîner, 2 cons”.

Cette interdiction a aussi touché le droit de manifester. “Des tribunaux ont utilisé la législation relative aux rassemblements publics pour condamner des manifestants pacifiques à de lourdes peines d’emprisonnement”, affirme Amnesty. Et de citer, entre autres, la ville de Jerada où le 13 mars, le ministre de l’Intérieur avait interdit les manifestations à la suite de la mort de deux frères dans une mine en décembre 2017. “Le lendemain matin, les forces de sécurité ont dispersé avec violence les participants à un sit-in. Cinq camions de police ont avancé parmi la foule et au moins une personne a été renversée: Abdelmoula Ziker, 15 ans, est désormais paraplégique”.

Discrimination à l’encontre de plusieurs catégories

Le rapport annuel d’Amnesty international se penche aussi sur certaines catégories estimant qu’elles ont été victimes de discriminations, citant notamment les immigrés, les femmes et les personnes LGBTI. ”À partir du mois de juillet, les autorités ont lancé une vaste campagne de répression discriminatoire contre des milliers de personnes migrantes, demandeuses d’asile ou réfugiées originaires d’Afrique subsaharienne, en particulier dans le nord du Maroc”, affirme l’ONG dans son rapport, précisant que des mineurs et des femmes enceintes en faisaient partie. “Elles ont été arrêtées illégalement lors de ces opérations et conduites dans des zones isolées du sud du pays ou à proximité de la frontière avec l’Algérie”, précise l’ONG.

Autres faits cités, l’ONG indique que le 12 août, deux hommes venus d’Afrique subsaharienne ont été arrêtés à Tanger et “sont décédés durant leur transfert vers le sud du pays”. Le mois suivant, ce sont des dizaines de migrants d’origine subsaharienne, y compris des mineurs, qui “ont été maintenus en détention pendant au moins quatre semaines dans les sous-sols de la préfecture centrale de police de Tanger, en dehors de toute procédure régulière”, affirme Amnesty international en se basant sur des informations rapportées par l’AMDH.

Pour Amnesty international, “les forces de sécurité ont continué de coopérer avec les autorités espagnoles dans le cadre de l’expulsion sommaire et
du renvoi forcé illégal (push-back) de personnes migrantes ou demandeuses d’asile de l’Espagne vers le Maroc”. Et d’avancer qu’“entre août et octobre, les autorités espagnoles ont procédé à l’expulsion groupée vers le Maroc d’au moins 171 migrants et demandeurs d’asile potentiels venus d’Afrique subsaharienne, qui avaient pénétré dans les enclaves espagnoles de Ceuta
et de Melilla”.

Les expulsés l’ont été vers différents pays, dont le Cameroun, la Côte
d’Ivoire, la Guinée et le Sénégal et, dans certains cas, cette opération s’est effectuée “en violation du principe de ‘non-refoulement’”, souligne l’association.

Autre fait marquant, cité dans ce rapport, qui remonte au 25 septembre: pour contraindre un navire avec à son bord 15 personnes à s’arrêter, la marine royale avait ouvert le feu tuant une jeune femme, Hayat, et blessant trois hommes.

Face à la discrimination, la loi n’offre pas assez de protection. D’après ce rapport, la loi devant lutter contre les violences faites aux femmes, entrée en vigueur en septembre, n’accorde pas sa définition du viol aux normes internationales et le viol conjugal n’y est pas reconnu. Bien plus, pour l’ONG, ce texte “perpétue également des stéréotypes de genre péjoratifs et ne lève pas
certains obstacles auxquels sont confrontées les victimes de violence dans l’accès à la justice et aux services d’aide car les relations sexuelles consenties en dehors du mariage restent passibles de sanctions pénales”.

Amnesty international relève, par ailleurs, que l’avortement constitue toujours une infraction pénale sauf en cas de danger pour la santé de la mère, et doit être autorisé par le conjoint. “Ce qui est un obstacle à la prise de décision autonome de la femme”, estime l’ONG, précisant qu’une femme cherchant volontairement à avorter risque la prison ainsi que les professionnels de la santé qui l’auraient aidée.

Autre victime, autre volet. Les lesbiennes, les gays, et les personnes bisexuelles, transgenres ou intersexuées sont, d’après Amnesty International, victimes de harcèlements policiers. “Les relations sexuelles entre personnes de même sexe étaient toujours considérées comme une infraction passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison au titre de l’article 489 du Code pénal”, rappelle-t-elle. Et d’estimer que cette catégorie est victime d’agressions homophobes et transphobes et a peur de se rendre au commissariat pour porter plainte à cause du risque d’arrestation découlant de l’article 489. 

2018 a aussi été marquée par l’entrée en vigueur, en octobre, de la loi sur le travail domestique qui fixe, entre autres, l’âge minimum des employés de maison à 18 ans, mais instaure une période de transition de cinq ans durant
laquelle des mineurs de 16 ou 17 ans pourront travailler. Le rapport, qui fait ce constat, estime que, malgré les avancées apportées par cette loi aux travailleuses et travailleurs domestiques, “leur protection est plus faible” que celle apportée “par le code du travail marocain qui ne mentionne pas les employés de maison”. 

Decathlon renonce à vendre son hijab de course en France

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DECATHLON - Le directeur de la communication de Decathlon, Xavier Rivoire, a annoncé que l’équipementier sportif renonce finalement à commercialiser le hijab de course, en France, ce mardi 26 février.

“Nous prenons effectivement décision, en toute responsabilité, en ce mardi soir, de ne pas commercialiser à l’heure qu’il est ce produit en France”, a-t-il détaillé au micro de RTL.

Cette décision intervient après la polémique suscitée par la mise en vente d’un produit destinée aux pratiquantes de course à pied. L’enseigne avait pourtant indiqué “assumer complètement” la commercialisation du hijab, déjà vendu au Maroc.

“Nous assumons complètement le choix de rendre le sport accessible pour toutes les femmes dans le monde. C’est presque un engagement sociétal, si cela permet à des coureuses de pratiquer la course à pied, nous l’assumons avec sérénité”, avait indiqué le directeur de la communication à l’AFP.

Plusieurs personnalités, élus et membres du gouvernement français, s’étaient émues depuis le week-end dernier d’une telle annonce sur le site de l’enseigne.

Cet article a initialement été publié par le HuffPost France. 

Trump prédit un avenir "GÉNIAL" à la Corée du Nord (si elle dénucléarise)

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INTERNATIONAL - Le président américain Donald Trump a prédit mercredi 27 février à la Corée du Nord un avenir “GENIAL” si son “ami” Kim Jong Uns’engage sur la voie de la dénucléarisation.

“Le Vietnam se développe comme peu d’autres endroits au monde. La Corée du Nord ferait la même chose - et très rapidement - si elle décidait de dénucléariser”, a tweeté le président américain à quelques heures de son face-à-face à Hanoï avec le dirigeant nord-coréen. Evoquant un potentiel “GENIAL” pour le pays reclus, aujourd’hui sous le coup de nombreuses sanctions internationales, il a aussi parlé d’une “opportunité rare” pour celui qu’il a appelé son “ami” Kim Jong Un.

“Nous saurons bientôt. Très intéressant!”, a conclu le locataire de la Maison Blanche.

Les deux hommes doivent se retrouver mercredi soir pour un tête-à-tête suivi d’un dîner avec leur conseiller. Une nouvelle rencontre est prévue jeudi. Lors de leur premier sommet en juin à Singapour, Kim Jong Un s’était engagé à “travailler vers la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne”. Mais cette formulation vague et l’absence d’avancées concrètes au cours des mois écoulés ont rendu sceptiques nombre d’observateurs.

Cet article a été initialement publié par Le HuffPost France.


Face aux cris de son bébé dans l'avion, cette maman a eu une idée géniale

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INSOLITE - Lors d’un vol de 10 heures en partance de Séoul pour San Francisco, les passagers de l’avion ont eu une belle surprise. Pour éviter que ces derniers ne soient dérangés par les cris de son bébé âgé de quatre mois, une mère leur a distribué plus de 200 sacs qui contenaient des bonbons et des bouchons d’oreilles.

Ce même sac contenait également une note rédigée par la mère: “Bonjour, je m’appelle Junwooe et j’ai quatre mois. Aujourd’hui, je pars aux États-Unis avec ma mère et ma grand-mère pour rendre visite à ma tante. Je suis un peu angoissé et nerveux parce que c’est mon tout premier vol, ce qui veut dire que je risque de pleurer ou de faire beaucoup de bruit. Je vais essayer d’être calme même si je ne peux rien promettre... s’il vous plaît, je vous présente mes excuses. Alors, ma mère a préparé une petite pochette toute pleine de cadeaux spécialement pour vous! Il y a des bonbons et des bouchons d’oreilles dedans. S’il vous plaît, utilisez-les si je me mets à faire trop de bruit. Passez un bon voyage, merci.”

Touché par la générosité de la mère, Dave Corona, un des passagers de l’avion, a voulu partager cette histoire sur son compte Facebook en publiant quelques photos le 12 février.

Lors d’un vol de 10 heures de Séoul à San Francisco, une mère a distribué plus de 200 pochettes garnies de cadeaux avec des bonbons et des bouchons d’oreilles au cas où son enfant de quatre mois pleure durant le trajet. Un geste très touchant de la part de la mère mais comme vous le savez, quand vous avez des enfants, attendez-vous à quelque chose d’inattendu [...].

En réaction au post de Dave Corona, les internautes ont eux aussi admiré le geste attentionné de cette maman.

“Le fait d’avoir été capable de transporter 200 pochettes avec un bébé est super impressionnant! [...].”

Certaines personnes ont la classe - certaines ont le le sens de l’aide. Très beau geste.

Quel beau geste... On est tous passés par là: voyager seul peut provoquer de l’anxiété. Contente que vous ayez passé un bon vol et en toute sécurité.”

C’était un beau geste, mais je pense que les gens doivent être plus compréhensifs pendant les vols et faire en sorte que les parents et leurs enfants ne se sentent pas ‘mal accueillis’. Nous avons tous été des bébés dans cette vie.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.

Le Gabon nomme un nouvel ambassadeur au Maroc

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POLITIQUE - Sylver Aboubakar Minko Mi-Nseme est le nouvel ambassadeur de la République du Gabon au Maroc, indique un communiqué de la présidence gabonaise.

M. Sylver Aboubakar Minko Mi-Nseme a été nommé au poste d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire haut représentant de la République gabonaise près le royaume du Maroc, lors du conseil des ministres tenu mardi à Libreville sous la présidence du chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba.

Le nouvel ambassadeur remplace ainsi M. Abdu Razzaq Guy Kambogo, devenu ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l’Intégration régionale, de la Francophonie et des Gabonais de l’étranger dans l’actuel gouvernement.

M. Sylver Aboubacar Minko Mi-Nseme occupait le poste d’ambassadeur du Gabon au Bénin, Ghana et Togo avec résidence à Lomé.

Après trois mois d’absence et un aller-retour en janvier dernier pour la cérémonie de prestation de serment de son nouveau gouvernement, le président Ali Bongo est revenu dans son pays dans la nuit du dimanche 24 février au lundi 25 février.

D’après l’entourage du président victime d’un accident vasculaire cérébral à Ryad, le 24 octobre dernier, le chef de l’État gabonais pourrait revenir en convalescence à Rabat “plus tard”.

Alexandre Benalla sort de prison, "heureux et soulagé"

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JUSTICE - Alexandre Benalla a quitté, ce mardi 26 février dans la soirée, la prison parisienne de la Santé en se disant “heureux et soulagé”, après la fin de sa détention provisoire décidée par la cour d’Appel de Paris.

L’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron était incarcéré depuis une semaine pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire qui lui interdisait d’entrer en contact avec l’ex-salarié de la République en marche Vincent Crase dans l’enquête sur les violences du 1er mai 2018. Vincent Crase devait pour sa part quitter la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy (Yvelines) dans la soirée.

Devant une douzaine de journalistes, Alexandre Benalla s’est déclaré “heureux et soulagé” et a remercié son avocate, Jacqueline Laffont, “de s’être battue jusqu’au bout”, avant de s’engouffrer dans un taxi.

La cour d’appel de Paris a infirmé mardi la décision prise le 19 février par un juge des libertés et de la détention (JLD) de placer en détention provisoire les deux hommes. C’est une victoire pour les avocats des deux hommes qui contestaient le bien-fondé de cette incarcération, ordonnée sur la base d’enregistrements clandestins publiés par Mediapart le 31 janvier et dont l’origine reste inconnue.

Cet article a été initialement publié par Le HuffPost France.

CIH Bank veut révolutionner les services bancaires via son application mobile

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Le petit monde de la banque et de la finance s’est réuni à Casablanca, vendredi 22 février, pour les résultats annuels du groupe CIH Bank. L’occasion pour Ahmed Rahhou, fraîchement nommé ambassadeur auprès de l’Union européenne, de présenter son dernier bilan en tant que PDG de la banque et d’annoncer les innovations pour l’année 2019. Des innovations qui s’annoncent révolutionnaires dans le secteur du service bancaire marocain. 

CIH Bank n’aura pas chômé en 2018. Grâce au grand chantier opéré en interne et aux stratégies de diversification et d’innovation, la banque a augmenté son produit net bancaire (PNB) de 10,5% en glissement annuel, atteignant ainsi un niveau record de 2,25 milliards de DH, et un total bilan consolidé établi à 64,9% de milliards de DH, en progression de 21,1% par rapport à 2017. “Ces performances sont le fruit de tous les chantiers engagés par CIH Bank depuis quelques années. Aujourd’hui, l’innovation est notre maître mot. Le succès de nos offres, en particulier auprès des jeunes, est remarquable” s’est félicité Ahmed Rahhou, devant une salle archi-comble. 

Toujours plus d’innovation digitale

Il faut dire qu’au-delà des très bons résultats de la banque, c’est à l’application mobile que reviennent tous les mérites. En 2018, 60% des clients sont passés par le mobile pour effectuer des opérations courantes et 75% des virements se sont faits en ligne. La banque digitale sur smartphone a même enregistré 4 millions de connexions par mois et permet aux clients de suivre leur compte en temps réel, d’être prévenus par sms de chaque mouvement sur le compte, retirer de l’argent sans carte sur n’importe quel guichet CIH Bank, payer leurs factures, leurs impôts et communiquer avec leur responsable de compte par messagerie sécurisée. Surtout, 35.000 nouveaux clients ont créé leur compte en 2018 depuis le site internet dédié sans se déplacer en agence, a relevé Rahhou.

Si le banquier-ambassadeur ne s’est pas prononcé au sujet de son départ, il a toutefois esquissé les grandes lignes de cette année, promettant davantage d’innovations digitales à la pointe des dernières technologies modernes pour 2019. Des projets réalisés par de jeunes entrepreneurs marocains auxquels CIH Bank a fait appel dans le cadre de l’initiative “Open innovation” et qui indiquent que le slogan “banque de demain” n’était pas qu’une simple promesse. 

Depuis l’application, il sera désormais possible d’effectuer des remises de chèque sur mobile grâce au service “Digichèque”. Le principe est simple: au lieu de vous rendre en agence pour encaisser un chèque, vous le scannez depuis n’importe où avec la caméra de votre smartphone. “L’image est alors transférée à une unité de traitement digitale qui effectue de manière automatisée le traitement qui se fait habituellement en agence”, a expliqué Souhail Benhamou, le jeune entrepreneur qui a développé cette solution. 

L’encaissement sera immédiat pour les chèques CIH Bank et dès réception des fonds pour les chèques des banques confrères. “La réglementation nous oblige encore à récupérer le chèque. Et là la solution est simple: vous mettez le chèque dans une enveloppe et le déposez dans la boite aux lettres de l’agence. Et ce le temps que la réglementation permette de garder le chèque chez vous”, souligne Ahmed Rahhou.

Faciliter les opérations

Pour les commerçants, une solution de certification de chèques à distance sera bientôt offerte, sous le nom “e-cert”, et promet un service de paiements de chèques sécurisé. Le commerçant qui reçoit un chèque de son client le scanne via un mobile et peut vérifier instantanément la disponibilité des fonds sur le compte de l’émetteur du chèque. 

Parmi les autres nouveautés, le service de paiement mobile à l’étranger via le “wallet wepay” sera disponible avant la fin de ce semestre, a promis Rahhou. Le transfert d’argent pour les étudiants à l’étranger sera également possible via mobile avec réception des fonds dans la journée dès cette année.

Quant au service de virement interbancaire instantané, qui est déjà possible entre comptes CIH Bank, il s’élargit désormais aux comptes CFG Bank. “Une avant-première qui pourrait vite se généraliser dans le secteur”, a indiqué le PDG au sujet du partenariat avec CFG Bank qui “montre bien qu’on peut collaborer entre banques. Bank Al Maghrib a fait justement de l’instantanéité des virements un projet de place. On espère que la pratique se généralisera avec toutes les banques avant la fin de l’année”. 

Pour les clients qui désirent changer d’agence gestionnaire de leur compte, l’opération pourra s’effectuer en ligne depuis l’application ou le site immédiatement. Le client gardera le même numéro de compte, la même domiciliation de salaire et les mêmes prélèvements, promet la banque. Le top management a également rappelé, lors de la conférence, les différentes fonctionnalités déjà possibles depuis l’appli, à savoir: modifier son plafond de retrait par carte, gérer sa dotation touristique et e-commerce avec des transactions qui s’affichent en temps réel et un solde en devises qui s’actualise instantanément. 

Les cartes multiservices de la banque sont les grandes favorites des clients, rappelle la banque. Elles permettent de payer au Maroc, à l’étranger ou sur internet sans changer de carte et ont permis à CIH  de devenir leader en matière de transactions par carte à l’étranger avec plus de 600.000 cartes actives et 1,8 millions de transactions à l’international. 

Grâce à ces nouveautés, CIH Bank a attiré 315.000 nouveaux clients en 2018 avec le placement de 510.000 produits avec des gammes pour tous (Club Sayidati et Sayidati pro pour les femmes par exemple). En 2019, elle espère exploser les chiffres et s’imposer comme la banque au service de tous et de l’avenir. 

Casablanca Patrimoine lance la première édition des "Rencontres du patrimoine"

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PATRIMOINE - Mardi 26 février, la société de développement local Casablanca Patrimoine a lancé la première édition des “Rencontres du patrimoine”. Initiée sous le thème “le patrimoine de la région Casablanca-Settat, une richesse à faire connaître”, cet événement a été organisé dans le sillage d’une série de rencontres thématiques mensuelles, ayant pour objectif la mise en valeur du patrimoine de la ville blanche et la promotion de l’industrie de la région de Casablanca-Settat.

Lors de son intervention, Ahmed Toufik Naciri, directeur de Casablanca Patrimoine, a indiqué que la société a mis en place, au cours des derniers mois, un plan d’action pour mettre en valeur ce patrimoine, tournant autour de trois principaux axes, à savoir la connaissance de ce patrimoine, son inventaire et sa documentation, sa promotion au niveau international et en faire un pilier du développement économique et social.

De son côté, le ministre de la culture et de la communication, Mohamed Laâraj, a souligné que la région de Casablanca-Settat est “riche par son patrimoine culturel, ses traditions et son histoire”, insistant sur la nécessité de faire connaître et sauvegarder ce patrimoine et de déployer davantage d’efforts pour mettre en évidence les composantes de la créativité du patrimoine matériel et immatériel de la région.

”Casablanca dispose d’une grande richesse patrimoniale, c’est une ville qui a beaucoup donné à la culture marocaine, et qui donnera encore, elle connaît une très forte dynamique et des mutations profondes par rapport aux autres villes du royaume”, a déclaré le ministre.

Le président du conseil de la commune urbaine de Casablanca, Abdelaziz El Omari, a quant à lui appelé à l’organisation de campagnes de sensibilisation dans les écoles pour souligner l’importance de ce patrimoine, et à adopter une approche impliquant tous les intervenants et les acteurs au niveau de la région.

Cette rencontre a été conclue par la signature d’une convention de partenariat avec l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP), concernant l’inventaire et la valorisation du patrimoine immatériel de la région.

L'Assemblée de Ceuta approuve le renvoi des mineurs étrangers vers leur pays d'origine

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La frontière entre l'enclave espagnole Ceuta et le Maroc.

MIGRANTS - Il y a quelques jours, le gouvernement de Ceuta, présidé par Juan Vivas (Parti Populaire-PP), annonçait son souhait d’inclure dans la loi le refoulement de tous les mineurs étrangers non accompagnés qui migraient pour des raisons économiques dans les deux enclaves espagnoles du Maroc, Ceuta et Melilla. Ce 26 février, l’Assemblée de Ceuta a approuvé la mesure en deux séances plénières extraordinaires, rapporte l’agence de presse Europa Press.

L’initiative législative va désormais pouvoir être portée aux Cortes Generales, qui constituent le Parlement de l’Espagne, pour qu’ils modifient la loi sur la protection des mineurs d’une part, et le code civil d’autre part. La première modification demandée concerne les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) arrivés à Ceuta et Melilla. Le gouvernement de Ceuta demande qu’ils soient renvoyés dans leur pays ou dans le pays de transit, dans un délai maximum de trois mois après leur arrivée sur le territoire espagnol.

Le porte-parole du PP, Emilio Carreira, assure que cette mesure est mise en place dans “un souci de protection des intérêts supérieurs de ces mineurs et en vue de leur intégration et de leur développement dans le noyau familial d’origine dans leur environnement socioculturel”, et pour que l’Espagne ne devienne pas “la garderie du Maroc”.

“Nous ne voulons pas que des enfants soient écrasés sous les roues d’un camion. Nous voulons donc qu’ils rentrent chez eux, car tenter de traverser le détroit tels qu’ils le font les expose à un très grand risque”, a-t-il ajouté. Si le délai de trois mois est dépassé, les mineurs seront transférés ”vers des centres d’accueil situés dans d’autres parties du pays”.

Le gouvernement de Ceuta veut également apporter une modification au Code civil. Jusqu’à présent, les enfants étrangers nés dans les deux enclaves espagnoles du Maroc obtenaient automatiquement la nationalité espagnole. L’Assemblée de Ceuta veut leur retirer ce droit.

Egypte: Au moins 20 morts dans un accident en gare du Caire

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INTERNATIONAL - Au moins 20 personnes ont été tuées et une quarantaine d’autres blessées, mercredi 27 février, à la gare centrale du Caire, à la suite d’un accident de train ayant provoqué un important incendie, ont indiqué des sources sécuritaires et médicales. 

L’accident d’une rame a déclenché cet important incendie à l’intérieur de la station centrale Ramsès, ont précisé les mêmes sources. 

Selon des médias locaux, un train serait entré en collision avec un bloc métallique. Selon d’autres, il aurait heurté le quai.

“Au moins 20 ambulances ont été dépêchées sur place”, d’après les mêmes sources. 


Tariq Ramadan porte plainte contre ses trois accusatrices françaises

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JUSTICE - Comme annoncé depuis plusieurs mois par ses avocats, Tariq Ramadan a finalement déposé trois séries de plaintes contre ses trois accusatrices françaises, pour “dénonciation calomnieuse” et “dénonciation d’une infraction imaginaire”, ce vendredi 22 février, rapporte le site d’information RTL. Les plaintes ont été déposées à Montpellier, Rouen et Lille, aussi bien contre “Christelle” et Henda Ayari (pour lesquelles il est mis en examen), que contre Mounia Rabbouj, dont la plainte pour 9 viols n’a pas donné lieu à ce jour à des poursuites, souligne la même source.

Ces trois plaintes déposées par Tariq Ramadan, libéré de prison en octobre dernier et placé depuis sous contrôle judiciaire en région parisienne, s’appuient  sur les résultats provisoires de l’enquête menée par la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. Elle n’auront pour l’heure aucun effet sur la procédure. Le 14 mars prochain, la justice française devrait se prononcer sur deux nouvelles demandes de “démise en examen” déposées par l’islamologue.

La version de “Christelle” ébranlée

La thèse de la séquestration écartée par une expertise 

Pour le cas de “Christelle” (nom d’emprunt), la femme affirme avoir été violée, humiliée, frappée puis séquestrée par l’islamologue dans une chambre d’hôtel de Lyon le 9 octobre 2009 avant que ce dernier ne se rende à sa conférence. La plainte déposée par Tariq Ramadan dénonce à la fois le récit et la chronologie des faits livrés par la plaignante, en se basant sur une expertise récente, ordonnée par le juge d’instruction, qui vient appuyer l’hypothèse que “Christelle” aurait pu se trouver à la conférence.

Les avocats de Ramadan auraient en effet repéré le visage d’une femme parmi l’assistance, dans une photo du public, qui a été comparé avec des clichés d’époque de la plaignante par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. D’après Emmanuel Marsigny, l’avocat de Tariq Ramadan contacté par RTL, les conclusions de l’expertise considèrent avec un indice de confiance “modéré à fort” que les deux visages sont les mêmes, tandis que “Christelle” a toujours démenti sa présence à la conférence. L’avocat de Tariq Ramadan considère ainsi que la plaignante a menti et que de ce fait tout le récit de la soirée s’en trouve discrédité.

Un SMS fragilise la thèse du viol

Toujours dans le cas des accusations de “Christelle”, la plainte pour “dénonciation calomnieuse” s’appuie également sur un SMS, connu depuis plusieurs mois, où “Christelle” écrit: “Si je n’avais pas aimé je serais partie”. Selon la plaignante, le SMS en question a été envoyé deux mois avant la nuit du viol, dans le contexte d’un échange de sextos avec Tariq Ramadan. Or, selon la même source, la brigade criminelle écrit dans ses conclusions récentes qu’“il semble que le SMS ait été envoyé après les faits”, ce qui fragilise la thèse du viol.

Le récit d’Henda Ayari mis en cause 

Une série de mails remet en question les accusations

La plainte d’Henda Ayari, qui affirme avoir été violée dans un hôtel à Paris en 2012, s’appuie essentiellement sur un échange de mails consécutifs à la nuit visée par la plaignante, où elle écrit notamment: “Tu sais que j’ai beaucoup aimé... J’espère que tu as gardé un bon souvenir de moi comme moi de toi, même si c’était court”.

La brigade criminelle a conclu que ces messages “mettent à mal les déclarations et les accusations de la plaignante”. La plainte de Tariq Ramadan relève également que la plaignante “n’a de cesse de lui écrire et de le solliciter pour avoir des rapports sexuels, et cela jusqu’en 2014”.

Plainte de Mounia Rabbouj pour 9 viols affaiblie

Une centaine de messages et vidéos à caractères sexuels échangés et un appel téléphonique enregistré, déstabilisent les propos de la plaignante.

Enfin, dans le cas de Mounia Rabbouj, accusant l’islamologue de 9 viols entre 2013 et 2014 à Paris, Lille, Bruxelles et Londres, la défense de Tariq Ramadan s’appuie sur deux éléments principaux. Les avocats de l’universitaire de 56 ans se basent sur le fait que la plaignante et Ramadan auraient échangé une centaines de vidéos et de messages à caractères sexuels durant cette période. Ils se référent également à des écoutes téléphoniques postérieures à la plainte, où Mounia Rabbouj explique à un interlocuteur inconnu qu’elle ne voulait pas porter plainte pour viols mais qu’elle avait été manipulée.

Toujours d’après les informations recueillies par RTL, la femme explique qu’elle voudrait retirer sa plainte et qu’elle “dira qu’elle a menti”. Les avocats précisent également que dans une déclaration devant les juges le 12 décembre dernier, Mounia Rabbouj avait déclaré que “c’était une relation consentie mais pas voulue”. Il est à préciser que la plainte de Mounia Rabbouj n’a à ce jour donné lieu à aucune poursuite.

Mehdi Carcela ne sera pas sanctionné pour son doigt d’honneur

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FOOTBALL - Après avoir adressé un doigt d’honneur, le 3 février, à l’arbitre belge Lawrence Visser, le Marocain Mehdi Carcela ne sera pas sanctionné.

Lors du classico belge ayant opposé Anderlecht au Standard de Liège (2-1), équipe dans laquelle évolue le Lion de l’Atlas, il avait levé son doigt d’honneur à l’arbitre qui avait le dos tourné après avoir annulé son but suite à l’intervention de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage).

La semaine dernière, le parquet fédéral de l’Union royale belge de football (URBSFA) a voulu infliger deux matchs de suspension et 2.000 euros d’amende au footballeur et le poursuivre dans le cadre d’une procédure basée sur les images télévisées qui auraient clairement montré le comportement ayant échappé aux arbitres.

Ce mardi, la commission des litiges de l’URBSFA a décidé de ne pas sanctionner l’international marocain, estimant que le parquet de la fédération n’était pas compétent pour poursuivre le joueur et que la proposition de peine du parquet doit se faire sur base du rapport de l’arbitre dans lequel le geste de Carcela n’était pas mentionné, rapportent les médias belges.

CGEM: Mezouar appelle à la cohésion entre les régions pour booster la croissance

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ECONOMIE - C’est devant les membres du bureau de la région Rabat-Salé-Kénitra (RSK) que Salaheddine Mezouar, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a tenu, mardi 26 février à Rabat, dans le cadre d’une rencontre-débat autour du climat des affaires, un discours sur l’importance de mobiliser les territoires en faveur de la croissance.

Le patron des patrons, actuellement en tournée régionale pour préparer les prochains grands rendez-vous de la CGEM - les très attendues Assises nationales de la fiscalité et Assises de l’emploi - est formel: “le temps des territoires est venu”. Il ne faut pas isoler les régions mais plutôt les inscrire dans une logique de synergie et de cohérence, avec un secteur privé structuré, en conformité éthique et fort, a-t-il insisté auprès du parterre d’hommes (et quelques femmes) chefs d’entreprises du secteur RSK présents. 

Les régions au diapason

Dans son allocution, le président de la CGEM adopte un ton serein mais met toutefois en garde contre “des lobbies maléfiques” face auxquels il faut “rester vigilants” pour que le secteur privé résonne d’une seule et même voix. Car des influences chercheraient à “affaiblir” le patronat et ternir son image quand celui-ci oeuvre pour définir les contours d’une future politique fiscale et corriger les dysfonctionnements constatés qui ralentissent la croissance, selon lui. En ce sens, il rappelle que la CGEM milite pour une “fiscalité locale équitable et efficace” afin d’augmenter l’attractivité territoriale. 

Et pour accélérer la croissance territoriale puis nationale, il faut miser sur les PME et leur santé financière, selon Mezouar qui a évoqué le “Small Business Act”, une loi en accord avec le ministère des Finances qui permettra de regrouper l’ensemble des avantages qui concernent les petites et moyennes entreprises marocaines. En 2019, ce projet de loi, qui rappelons-le, figurait parmi ses promesses de campagne, doit être au coeur des préoccupations de la CGEM, a-t-il souligné. 

S’exprimant au sujet des délais de paiement, il a rappelé le danger de leur allongement, une “enclume” qui pèse lourd sur le fonctionnement de l’économie avec 40% des défaillances des entreprises et particulièrement des TPE liées aux délais et aux retards de paiement. Il a ainsi assuré que la CGEM a lancé un ensemble d’actions pour répondre à cette problématique qui reste toutefois “préoccupante”. 

Il a, pour l’heure, appelé les membres du bureau de Rabat-Salé-Kénitra à capitaliser sur les dispositifs mis en place en matière de financement et de recapitalisation des entreprises de la région, qu’il estime être une “région exemplaire dans son organisation, son énergie et sa capacité à construire des relations avec les entreprises et les administrations pour mener à bien ses chantiers”.

Si pour Salaheddine Mezouar et le président de la CGEM RSK, Abdelkader Benbekhaled, les axes de la stratégie du bureau régional “s’inscrivent dans une dynamique de synergie avec tous les bureaux de la Confédération au niveau régional et de manière cohérente avec la stratégie nationale”, pour certains membres du bureau, il n’en est rien. Lors d’un tour de table, certains se sont laissé aller aux reproches, sous-entendant un discours du patron des patrons éloigné de la réalité. Manque de communication et de synergie entre les bureaux régionaux et avec la maison-mère, image ternie de la CGEM auprès des différentes composantes de la société marocaine...

Pour un des membres, chef d’entreprise à Kénitra, la communication externe de la confédération pose problème et reflète une image du patronat marocain “inaccessible, réservée aux élites et difficile d’accès pour beaucoup d’entrepreneurs”. Il s’agirait, pour lui, de réfléchir à un plan d’action d’ampleur au niveau social pour soutenir davantage les petites entreprises et coopératives et montrer “au citoyen marocain lambda que la CGEM n’est pas uniquement réservée aux riches mais qu’elle est proche aussi du citoyen”.

Avant de s’éclipser, le président de la CGEM a fixé à la mi-mars une réunion d’évaluation et une autre en avril pour préparer, en amont, les Assises de la fiscalité. “Et si elles ne débouchent sur rien, on n’en a pas besoin” a-t-il martelé.

Rabat veut diversifier ses activités

La capitale administrative du royaume veut se doter d’un tissu industriel solide, notamment dans le secteur de l’automobile avec l’installation de l’usine PSA Peugeot Citroën, et développer le secteur primaire et les pôles de services et de l’offshoring. Pour le bureau RSK de la CGEM, la région doit “forcer son destin” et s’inscrire parmi les plus productives du pays en développant des secteurs économiques divers mais aussi en capitalisant sur ceux déjà bien ancrés, notamment le tertiaire, qui est le noyau de l’économie de la région avec une part de plus de 60% de la valeur ajoutée nationale contre 50% pour la moyenne nationale. Ainsi, la région travaille à l’élargissement de son tissu d’entreprises en promouvant les startups et l’innovation avec près de 700 millions de dirhams, dont 300 millions mobilisés par la Caisse centrale de garantie (CCG), prêts à être investis dans les startups innovantes ces cinq prochaines années, indique une note du bureau. 

Le film "Soumaya" nous plonge dans les licenciements et perquisitions abusifs de la France sous l'état d'urgence

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CINÉMA - Les salles de cinéma accueilleront prochainement un thriller inspiré de faits réels. “Soumaya”, réalisé par Waheed Khan et Ubaydah Abu-Usayd, raconte les histoires de musulmans victimes de licenciements et perquisitions abusifs de la France sous le régime de l’état d’urgence.

Après les attentats de janvier 2015 qui ont touché la rédaction de Charlie Hebdo, le gouvernement français a placé le pays sous le régime de l’état d’urgence. Il est prolongé quatre fois mais, malgré tout, la France est de nouveau le théâtre d’attentats, comme à Paris et à Nice. En 2017, Emmanuel Macron, alors nouveau président de la République, décide d’y mettre fin.

Sous ce régime, les autorités ont de nouveaux pouvoirs. Comme ceux d’interdire de séjour “toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics”, d’assigner à résidence “toute personne dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics” ou encore “d’ordonner des perquisitions à domicile”.

Une histoire inspirée de faits réels

L’état d’urgence en France a entraîné son lot de décisions abusives et ce film les raconte. Soumaya, interprétée par l’actrice franco-marocaine Soraya Hachoumi (“Powerless”, “9 mois ferme”) “est cadre dans une société de transport. Alors qu’elle est employée depuis quatorze ans, elle apprend du jour au lendemain qu’elle est licenciée, et découvre le soir-même à la télévision les raisons de son licenciement. Elle décide alors d’exercer un droit de réponse très particulier...”, raconte le synopsis. 

“Ce film est né de la rencontre avec une femme qui était, elle aussi, cadre dans une société de transports. Elle avait été perquisitionnée à 4 heures du matin en présence de sa fille peu de temps avant. J’ai été amené, pour une prestation, à faire une interview avec elle et cette rencontre m’a donné envie d’aborder le sujet dans un film”, raconte au HuffPost Maroc Ubaydah Abu-Usayd, un des réalisateurs du film. 

Dans le film, on retrouve l’histoire de cette femme au travers du personnage de Soumaya. Mais les réalisateurs se sont aussi penchés sur d’autres histoires connues, d’autres perquisitions, assignations à résidence, et même le licenciement de masse de bagagistes à l’aéroport de Genève en 2016 pour “radicalisme supposé”.

“Le cas de Soumaya était traité par le Collectif contre l’islamophobie en France, qui a eu énormément de dossiers à traiter pendant l’état d’urgence. Quand on a proposé le sujet du film, le collectif nous a tout de suite soutenus”, raconte le réalisateur. “Il nous a donné accès aux dossiers, avec l’autorisation des concernés et des avocats et on a essayé de comprendre les procédures judiciaires qui avaient été entamées”. 

De la fiction pour raconter ce qu’on ne voit pas

“C’était une petite affaire mais c’est ce qui nous importait. Montrer les petites histoires qui peuvent faire l’objet de seulement quelques lignes dans un article mais qui, en fait, sont profondes et lourdes de sens par rapport à l’impact qu’elles ont sur les familles”, ajoute Ubaydah Abu-Usayd. Dans “Soumaya”, les réalisateurs ont choisi de laisser toute sa place à la famille. Inspirés par la relation entre la femme qui a inspiré Soumaya et sa fille, “on a essayé de traiter le tiraillement entre la lutte pour les droits et la lutte pour la paix familiale. Et comment Soumaya essaye de réconcilier ces deux luttes”.  

“Je ne suis pas entrée dans la vie privée de cette femme. Je me suis contenté de l’affaire juridique. C’est donc là que dans le film, la partie fiction a commencé. On a essayé d’écrire une relation tacite entre une mère qui est très absente parce qu’elle lutte pour ses droits mais en même temps qui lutte aussi pour sa fille”, explique Ubaydah Abu-Usayd.

La famille est la source d’inspiration du réalisateur. Dans son dernier documentaire “Ta dernière marche dans la mosquée”, où il partait à la rencontre des proches des victimes de l’attaque dans la mosquée de Québec, il abordait aussi ce sujet. “Ce qu’on y voit, ce sont des gens qui pleurent le départ de leurs proches. Ce qui me parle énormément, c’est la perte de l’être aimé, d’une personne qui s’en va, et c’est une notion qui traverse beaucoup mes inspirations”, nous explique-t-il.

La fiction a également permis aux réalisateurs de ne pas avoir à faire de reconstitution sur un sujet comme celui-ci. “On ne voulait pas faire un documentaire de reconstitution. Cette dimension de se replonger dans quelque chose qui s’est déjà passé a nécessité qu’on imagine un dispositif plutôt de fiction. Il y a des témoignages qu’on a du mal à croire si on ne les voit pas de nos propres yeux”, précise le réalisateur. Par exemple, les scènes où les employeurs et les autorités mettent les personnages au ban de la société. “Ce sont des choses très dures. On peut les écouter avec des témoignages mais on n’y verra pas la violence qui vient de l’autre côté, de l’employeur, de la police. Dans ‘Soumaya’, on a voulu faire une sorte de miroir”. 

Une petite pause au Maroc

Si le film concerne la France, “Soumaya” nous amène quand même un petit peu au Maroc. Un des personnages s’est converti à l’islam, “il a été inventé mais il est inspiré de plusieurs témoignages”, souligne Ubaydah Abu-Usayd. Ce dernier, qui veut fuir les problèmes familiaux et le racisme français, décide de partir s’installer au Maroc, à Agadir. “En arrivant, il est confronté à ses propres préjugés vis-à-vis des Marocains, même en tant que converti”.

“Ce n’est pas le personnage principal du film”, ajoute le réalisateur qui est aussi doctorant en études cinématographiques. “Mais c’est le moment du film où on respire un petit peu. Parce que la plupart du temps, on est dans des discussions, des débats, des bureaux. Le Maroc ouvre un autre champ”. 

Pour le moment, aucune date de sortie n’a encore été fixée. L’équipe cherche encore un distributeur mais le film doit sortir prochainement. En attendant, Ubaydah Abu-Usayd pense déjà à son prochain long-métrage: “voir comment les relations avec la famille influencent le comportement des jeunes délinquants et comment ils trouvent une inspiration dans la rencontre avec les autres (amis, enseignants...)”, avec son frère qui travaille dans un Institut de protection de la jeunesse.

Deux Lions de l’Atlas parmi les meilleurs buteurs africains d’Europe

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Le Marocain Hakim Ziyech.

FOOTBALL - Deux internationaux marocains figurent dans le Top 10 du média RFI des meilleurs buteurs africains des championnats européens de cette semaine.

Il s’agit de Hakim Ziyech (Ajax Amsterdam) et de Abdenasser El Khayati (ADO La Haye). Les deux Lions de l’Atlas occupent respectivement la 7e et la 9e place du classement dans lequel figurent aussi l’Egyptien Mohamed Salah (3e place) et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (6e place).

Hakim Ziyech, 25 ans, est 7e du classement avec 14 buts marqués en 20 matchs joués, alors qu’El Khayati, 30 ans, est 9e avec 13 buts en 22 matchs.

Le Top 10 est par ailleurs dominé par le Sénégalais de Galatasaray, Mbaye Diagne, avec 21 buts en 19 matchs.

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