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Botola: un arbitre égyptien pour diriger le classico AS FAR-RAJA

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FOOTBALL - Pour diriger le classico comptant pour la 19e journée de la Botola qui opposera le Raja de Casablanca à l’Association sportive des FAR, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé de mettre un arbitre égyptien au sifflet.

Il s’agit de l’arbitre international Gehad Zaghloul Grisha, qui a participé à la Coupe du monde 2018 en Russie et arbitré le match ayant opposé le Panama à l’Angleterre.

La FRMF précise dans un communiqué que cette désignation s’inscrit dans “le cadre de l’accord de coopération et d’échanges de la FRMF avec la Confédération africaine de football (CAF)”.

L’arbitre Gehad Zaghloul Grisha sera donc le deuxième arbitre étranger à être désigné pour un match de la Botola cette saison, après le Sénégalais Maguette Ndiaye qui a arbitré le mercredi dernier le derby de l’Oriental ayant opposé le Mouloudia d’Oujda à la Renaissance Sportive de Berkane (1-0).

Rappelons que le classico entre l’AS FAR et le Raja de Casablanca se jouera sur la pelouse du Complexe Moulay Abdellah de Rabat le 27 février prochain à 18h00.


Madonna en robe gandoura et bijoux de tête pour l'After Party des Oscars 2019

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PEOPLE - Le look oriental semble avoir définitivement gagné le cœur de la reine de la pop. Après le look berbère pour les MTV Music Awards, Madonna a opté pour une robe-gandoura blanche ornée de larges bandes de sequins couleur or, accompagnée de bijoux de tête, pour la soirée After Party de la cérémonie des Oscars 2019 qui se tenait ce dimanche 24 février à Los Angeles. Un choix qui fait désormais partie des favoris de la star.

Pour dévoiler ce look surprenant, l’interprète de “Like a virgin” a publié une série de photos et de vidéos mettant en avant sa tenue de soirée et sa mise en beauté.

Superposition de bijoux et de bracelets, accompagné d’une sandale plate dorée, tresses et bijou de tête scintillant avec un pendant sur le front... Pas de doute l’ornement oriental n’a plus de secrets pour Madonna. 

Si ses fans sont désormais coutumiers des tenues excentriques de Madonna, c’est au photographe JR du Time que l’on doit le cliché le plus viral du moment. La diva qui a célébré son 60ème anniversaire en août dernier à Marrakech, s’est affichée tenant affectueusement dans ses bras la chanteuse Lady Gaga, que l’on pensait “meilleures ennemies” depuis plusieurs années.

Sur ce cliché, la vedette du film “A Star Is Born” affiche un sourire éclatant, tenant sa fameuse statuette à la main. Preuve s’il en fallait que la relève est assurée et que les relations entre les deux chanteuses se passent comme un charme.

Donald Trump s'en prend à Spike Lee après son discours aux Oscars

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Donald Trump n'a pas apprécié la pique envoyée par le réalisateur américain Spike Lee lors de son discours de remerciements pour son premier oscar de sa carrière (Maison Blanche, Washington)

OSCARS 2019 - C’est un énième tweet polémique que vient de publier Donald Trump. Ce dimanche 24 février, le réalisateur Spike Lee a décroché son premier Oscar dans la catégorie “Meilleur Scénario Adapté” pour son long-métrage Blackkklansman, racontant l’histoire d’un policier noir ayant infiltré une cellule du Ku Klux Klan à la fin des années 1970.

Le réalisateur américain, fou de joie à l’annonce de son prix, a évoqué lors de son discours le 400e anniversaire de l’arrivée du premier contingent d’esclaves noirs aux Etats-Unis, en 1619, le “génocide” des Indiens d’Amérique, ainsi que le prochain scrutin présidentiel. “Mobilisons-nous, soyons du bon côté de l’Histoire”, a exhorté celui qui a manifesté à plusieurs reprises son hostilité vis-à-vis de Donald Trump. “Faites le choix de l’amour contre la haine. Faisons le bon choix!”

S’il a été applaudi par l’ensemble du public, le principal destinataire de son discours, lui, n’a pas du tout apprécié. Comme à son habitude, Donald Trump l’a fait savoir sur son compte Twitter. Dans l’un de ses derniers tweets, il s’en prend au réalisateur lui rappelant qu’il ne devrait pas lire ses fiches quand il s’agit de s’en prendre au Président:

“Ce serait bien si Spike Lee pouvait lire ses notes ou, encore mieux, ne pas avoir à utiliser de notes du tout, lorsqu’il traite de raciste votre Président, qui a fait davantage pour les Afro-Américains (...) que presque n’importe quel Président!”

 

Un réalisateur engagé

Ce n’est pas la première fois que Spike Lee se montre hostile face au président Trump. Pour la sortie de la nouvelle chanson du groupe de rock américain The Killers, il avait réalisé le clip de la chanson “Land Of The Free”.

Pour la faire, il s’était rendu plusieurs semaines à la frontière du pays avec le Mexique à la fin de l’année 2018. Dans ses images, on voit des migrants avec leur famille tenter de rejoindre les États-Unis.

La diversité à l’honneur

La 91ème cérémonie des Oscars a célébré dimanche la diversité, récompensant des artistes issus de plusieurs minorités de la société américaine.

“Green Book”, l’histoire vraie d’un pianiste noir en tournée dans le Sud ségrégationniste des Etats-Unis, a notamment décroché l’Oscar du meilleur film, tandis que celui du meilleur film en langue étrangère est revenu à “Roma”, du Mexicain Alfonso Cuarón, qui lui a aussi valu les prix du meilleur réalisateur et de la photographie. “Cette récompense appartient au Mexique. C’est un film mexicain sur tous les plans”, a-t-il lancé. “On parle beaucoup de diversité. Des progrès ont été faits, mais les latino-américains aux Etats-Unis, les Chicanos (Américains d’origine mexicaine) sont vraiment, vraiment très mal représentés”.

Juste avant lui, l’acteur espagnol Javier Bardem avait fustigé le mur que le président Donald Trump souhaite ériger le long de la frontière avec le Mexique: “Il n’y a pas de frontières ou de murs qui puissent freiner le talent”.

Cet article a été initialement publié par Le HuffPost France.

Le cardinal George Pell, numéro 3 du Vatican, reconnu coupable de pédophilie

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PÉDOPHILIE - Le cardinal George Pell, numéro trois du Vatican, a été reconnu coupable de crimes sexuels sur mineurs en Australie, devenant ainsi le plus haut responsable de l’Eglise catholique condamné dans une affaire de pédophilie, a annoncé mardi 26 février un tribunal australien.

Le tribunal de Melbourne (sud) a déclaré le cardinal de 77 ans coupable d’un chef d’agression sexuelle et de quatre chefs d’attentat à la pudeur contre deux enfants de choeur alors âgés de 12 et 13 ans, des faits commis dans la sacristie de la cathédrale Saint-Patrick de Melbourne dans les années 1990.

Le prélat avait initialement rejeté ces accusations et le jury n’était pas parvenu à une décision lors d’un premier procès en septembre. Il a cependant été déclaré coupable lors d’un nouveau procès le 11 décembre. Le tribunal de Melbourne avait cependant pris une “ordonnance de suppression” (suppressing order) qui interdisait aux médias toute mention de cette affaire, sous peine de poursuites.

Levée du blackout médiatique

Cette obligation de silence avait été imposée dans le but de protéger le jury d’un second procès lors duquel le cardinal Pell devait initialement être jugé pour d’autres faits présumés.

Mais l’accusation a décidé de renoncer à cette seconde série de poursuites, ce qui a eu pour conséquence de lever mardi le blackout médiatique sur la première affaire, autorisant les médias à annoncer le verdict de culpabilité. La peine à laquelle le cardinal sera condamné n’a pas été fixée. Une nouvelle audience est prévue mercredi.

Les avocats du cardinal ont d’ores et déjà annoncé à l’AFP son intention de faire appel. George Pell, qui avait pris congé de ses fonctions au Vatican pour se défendre, reste cependant sur le papier à la tête du secrétariat pour l’économie du Saint-Siège, soit le numéro trois du Vatican.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.

Le roi Mohammed VI offre une cérémonie de thé en l'honneur du prince Harry et Meghan Markle

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VISITE ROYALE – Le roi Mohammed VI, accompagné par le prince héritier Moulay El Hassan, le prince Moulay Rachid et des princesses Lalla Meryem et Lalla Hasnaa, a offert, lundi à la résidence royale à Salé, une cérémonie de thé en l’honneur du prince Harry, duc de Sussex, et de son épouse Meghan Markle, duchesse de Sussex, pour le dernier jour de la visite du couple princier dans le royaume.

A cette occasion, le duc de Sussex a remis à roi du Maroc, un message écrit de la part de la Reine Elisabeth II du Royaume Uni.

Dès leur arrivée au royaume le couple a été accueilli par le prince héritier Moulay El Hassan avant d’entrée dans le palais.

Il s’agit du dernier voyage officiel du prince Harry et son épouse Meghan Markle avant la naissance de leur premier enfant, prévue au printemps.

Royal Air Maroc s'explique suite au retard du vol du prince Harry et de Meghan Markle

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TRANSPORT - Suite à la polémique née sur les réseaux sociaux au sujet du retard du vol du prince Harry et de Meghan Markle, arrivés samedi au Maroc pour une visite de trois jours, Royal Air Maroc a tenu à s’expliquer.

Dans un communiqué publié lundi 25 février, la compagnie aérienne indique qu’“en raison d’un épais brouillard au-dessus de Londres, les autorités des aéroports de Londres, Heathrow et Gatwick, ont demandé à plusieurs compagnies aériennes, dont Royal Air Maroc, de suspendre provisoirement leurs vols sur la capitale anglaise samedi dernier”.

Ainsi, “le vol AT 803, du samedi 23 février, transportant le Prince Harry et la délégation l’accompagnant a été également affecté par cette décision des autorités aéroportuaires britanniques et a dû subir un retard d’une heure”, ajoute la RAM. 

La compagnie nationale a également expliqué pourquoi les bagages de trois photographes accrédités par la famille royale britannique n’ont pas été livrés lors de leur venue au Maroc. “Concernant le sujet des bagages non livrés, il est à noter que les trois passagers concernés ont bien été transportés par Royal Air Maroc sur le vol AT 801 du vendredi 22 février, entre Londres et Casablanca. Pour autant, ces passagers n’avaient pas enregistré de bagages à bord de l’avion les transportant”, souligne le communiqué.

“Nous avons par la suite été informés que, pour des raisons purement opérationnelles propres aux trois passagers, lesdits bagages devaient être acheminés de Londres à Casablanca via une escale à Madrid à travers des compagnies aériennes autres que Royal Air Maroc. Ce n’était pas une décision de notre compagnie. Royal Air Maroc n’est, de ce fait, nullement responsable de la non réception de leurs bagages à Casablanca, n’ayant à aucun moment transporté lesdits bagages sur ses lignes”, conclut la compagnie aérienne. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, annonce sa démission sur Instagram

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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, lors d'une conférence de presse à Téhéran, le 13 février 2019.

INTERNATIONAL - Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, principal négociateur de l’accord international sur le nucléaire iranien en 2015, a annoncé lundi 25 février au soir sa démission sur son compte Instagram

“Je m’excuse de ne plus être capable de continuer à mon poste et pour tous mes manquements dans l’exercice de mes fonctions”, écrit Mohammad Javad Zarif dans un post sur le réseau social, exprimant toute sa “gratitude envers le peuple iranien et ses dirigeants respectés pour la magnanimité dont ils ont fait preuve pendant 67 mois”.

La démission du chef de la diplomatie iranienne, confirmée de source officielle, doit cependant encore être acceptée par le président iranien Hassan Rohani.

Selon le site d’information sur le Moyen-Orient Al-Monitor, cette annonce coïncide avec une visite du président syrien Bachar al-Assad en Iran (une première depuis la début de la guerre en Syrie en 2011), pendant laquelle le ministre iranien des Affaires étrangères était absent. Cela a alimenté les spéculations selon lesquelles Zarif aurait démissionné après avoir perdu de l’influence, souligne le média.

Des sources bien informées ont ainsi déclaré à Al-Monitor que le ministre iranien, en poste depuis 2013, avait exprimé son indignation devant le fait que son ministère n’avait pas été informé de la visite de Bachar al-Assad ni de la réunion entre le dirigeant syrien et Rohani.

“La rupture apparente semble motivée par des désaccords avec le président iranien”, souligne la même source. Selon le site d’actualité Entekhab, le chef de la diplomatie iranienne aurait ainsi déclaré “n’avoir aucune crédibilité dans le monde” suite à son absence lors de cette réunion avec Assad qui a été largement médiatisée.

Le président syrien Bachar al-Assad et le président iranien Hassan Rohani à Téhéran, le 25 février 2019.

“La principale raison de la démission de Zarif est claire: il était mécontent de ne pas avoir assisté à la réunion avec Assad aux côtés de Rohani”, a déclaré à Al-Monitor une source proche du dossier sous couvert d’anonymat. Lors de sa venue en Iran, Bachar al-Assad a également rencontré le guide suprême Ali Khamenei et le commandant de la Force Al-Qods, l’unité des forces spéciales des Gardiens de la Révolution islamique, Qasem Soleimani. Téhéran est le principal soutien de Damas dans le conflit syrien.

La démission de Zarif pourrait, toujours selon le média panarabe, être le signe d’un mécontentement plus global vis-à-vis de la politique régionale de l’Iran. Certaines sources pensent même qu’il pourrait s’agir d’une protestation contre une décision iranienne imminente de se retirer de l’accord nucléaire, indique le site d’information.

Mohammad Javad Zarif a dirigé la diplomatie iranienne pendant tout le premier mandat du président Hassan Rohani (2013-2017) et a été reconduit à ce poste après la réélection de ce dernier.

Il a été le négociateur en chef, côté iranien, de l’accord de 2015 conclu entre la République islamique d’Iran et le Groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) pour mettre fin à douze ans de crise autour de la question nucléaire iranienne.

R. Kelly libéré après avoir payé sa caution

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ÉTATS-UNIS - Le chanteur américain R. Kelly a été remis en liberté sous caution lundi 25 février après avoir plaidé non coupable des accusations d’abus sexuels sur quatre femmes, dont trois mineures, dont il fait l’objet.

A sa sortie, après trois jours de détention, la vedette de R&B s’est dirigée vers un véhicule noir sans dire un mot aux journalistes présents. L’artiste avait comparu dans la matinée devant un tribunal de Chicago, dans l’Etat de l’Illinois, aux côtés de son avocat qui s’est exprimé à sa place. Il avait les mains menottées dans le dos et portait une combinaison orange de détenu.

La police du comté de Cook, région qui englobe Chicago, avait indiqué dans l’après-midi à l’AFP que l’artiste allait être remis en liberté après avoir payé les 100.000 dollars correspondant à 10% de sa caution, fixée à un million de dollars.

La justice de Chicago a entamé des poursuites après la diffusion début janvier sur la chaîne Lifetime de la série documentaire en six parties “Surviving R. Kelly”. Cette dernière multiplie les témoignages sur “les abus sexuels, mentaux et physiques” qui auraient été perpétrés par le chanteur. Robert Sylvester Kelly, âgé de 52 ans, avait été placé en détention vendredi soir après s’être présenté à la police.

La prochaine audience a été fixée au 22 mars.

Dix chefs d’accusation

Son avocat, Steve Greenberg, a réaffirmé après l’audience que son client niait les accusations et n’avait “rien fait de mal”. “Personne ne nous a montré de preuve qu’il a fait quelque chose de mal”, a-t-il insisté. Dix chefs d’accusation, chacun puni de trois à sept ans de prison, ont été retenus contre le chanteur pour des agressions sur les quatre victimes présumées entre 1998 et 2010. Selon la procureure Kimberly Foxx, une vidéo montre l’artiste à son domicile ayant des rapports sexuels avec l’une d’elles, alors âgée de 14 ans.

Deux autres victimes présumées, dont une âgée de 16 ans à l’époque, ont fourni des échantillons de sperme. Dans un cas, l’analyse ADN a confirmé qu’il appartenait à R. Kelly. Pour Steve Greenberg, ce sont de vieilles et fausses accusations et les accusatrices “mentent toutes”.

Ces propos sont “irresponsables”, a réagi Lizzette Martinez, qui affirme dans le documentaire avoir été agressée par le chanteur entre 1995 et 1999. “J’ai estimé que je devais être sincère et que je devais m’exprimer sur ce qu’il m’est arrivé, pour sauver d’autres personnes”, a-t-elle dit lors d’une conférence de presse à Los Angeles.

“On m’a fait mal quand j’étais jeune”, a souligné Lizzette Martinez, 41 ans, ajoutant que le chanteur, à ce moment-là toujours en détention, est “là où il doit être”.

“Fin brutale et définitive”

Le médiatique avocat Michael Avenatti, qui représente deux accusatrices, a pour sa part affirmé lundi que son équipe avait fourni au procureur une seconde vidéo de près d’une heure montrant le chanteur “agresser sexuellement une mineure”.

Michael Avenatti avait déjà fourni à l’accusation la première vidéo, montrant la jeune fille censée avoir 14 ans. Il a ajouté que son équipe tentait de récupérer une troisième vidéo de même nature, et que d’autres témoins s’étaient fait connaître depuis l’arrestation de R. Kelly.

“Ce règne d’agressions et de violences de la part de M. Kelly s’approche d’une fin brutale et définitive”, a déclaré Michael Avenatti. R. Kelly, originaire de Chicago et notamment interprète du tube “I Believe I Can Fly”, fait face depuis des décennies à des accusations d’abus sexuels et de pédophilie. Le chanteur vedette a été brièvement marié, en 1994, avec la jeune star de 15 ans Aaliyah, dont les parents avaient ensuite fait annuler le mariage.

Il avait été inculpé en 2002 pour possession d’images pédopornographiques -il s’était filmé ayant des relations sexuelles avec une adolescente de 14 ans- avant d’être acquitté en 2008. Après la diffusion du documentaire, d’autres femmes ont saisi la justice à New York.

″Ça a été long à venir mais on y est”, a réagi dans le New York Times Lisa Van Allen, qui avait témoigné contre le chanteur en 2008 et qui apparaît dans le documentaire.

Le chanteur a gardé un public fidèle malgré les accusations. Il a toutefois été récemment lâché par sa maison de disque RCA, filiale de Sony Music. Le mouvement #MuteRKelly (“faites taire R. Kelly”), lancé en 2017, affirmait fin janvier avoir entraîné l’annulation de 12 concerts, dont certains prévus en Europe, et fait perdre à l’artiste environ 1,75 million de dollars.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.


Criminalité: Le Maroc et la Belgique renforcent leur coopération judiciaire

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Le ministre marocain de la Justice Mohamed Auajjar.

POLITIQUE - Le Maroc et la Belgique ont signé, ce lundi 26 février au soir à Bruxelles, une déclaration d’intention en vue de renforcer leur coopération judiciaire. La déclaration a été signée par le ministre de la Justice Mohamed Auajjar et son homologue belge Koen Geens, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg, Mohamed Ameur.

Cette déclaration d’intention est de nature à développer la coopération bilatérale et la hisser à des niveaux prometteurs, a indiqué Mohamed Auajjar dans une déclaration à la MAP. “Elle prévoit que les deux pays ne peuvent se refuser l’entraide judiciaire, sauf pour des crimes politiques ou militaires, ou en cas d’atteinte à la souveraineté, la sécurité ou l’ordre public”, précise pour sa part l’agence de presse Belga

Le texte pose également un cadre qui permet la saisie et la conservation “des biens issus du trafic de drogues ou du blanchiment. Dans ce cadre, la demande d’entraide ne pourra plus être refusée pour des délits fiscaux ou en raison de la réglementation relative aux douanes, impôts et devises. Le secret bancaire ne pourra plus non plus être invoqué comme motif de refus”. Toujours d’après le média belge, les décisions de justice s’appliqueront dans les deux pays. 

D’un autre côté, cette rencontre a été l’occasion de “faire le point sur la coopération bilatérale dans le domaine de la justice en général et qui est à un excellent niveau”, a indiqué M. Auajjar qui fait état de similitudes entre les expériences marocaine et belge notamment sur le plan de l’indépendance de la justice.

Le ministre belge de la Justice, lui, s’est félicité de la profondeur des liens de coopération et d’amitié entre les deux pays. “Nous avons eu un échange fructueux dans le cadre de notre culture judiciaire, particulièrement la relation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire”, a affirmé Koen Geens. 

Il a également été question de renforcer la coopération judiciaire qui est à “un niveau excellent entre nos deux pays”, a ajouté le ministre belge. Ce dernier précise que “l’objectif est de gagner du temps dans la résolution d’affaires judiciaires qui intéressent les deux pays”, précise l’agence Belga

Ces entretiens s’inscrivent dans le cadre de la visite qu’effectue actuellement M. Auajjar à Bruxelles où il prendra part, mercredi, au congrès mondial contre la peine de mort.

Gad Elmaleh vs Copycomic: Twitter remet en ligne les vidéos censurées du Youtubeur

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PLAGIAT - Du nouveau dans la bataille, désormais judiciaire, qui oppose l’humoriste franco-marocain Gad Elmaleh et Copycomic. Après avoir vu ses vidéos accusant le comique de plagiat supprimées par Twitter, le Youtubeur a annoncé leur retour sur le réseau social.

“Twitter vient de dire à Gad Elmaleh et ses avocats “d’aller tous se faire bien cajoler”” a tweeté “Ben alias CopyComic, en clin d’oeil à la riposte par l’humour de Gad grimé en “Chouchou” et répondant aux vidéos l’accusant de plagiat. Ces dernières avaient été suspendues suite à des actions lancées par le cabinet d’avocats de l’artiste qui avait obtenu gain de cause, le 20 février dernier, en faisant jouer la “subtilité juridique des droits voisins aux droits d’auteur”, précisait le Parisien

Les droits voisins se définissent ainsi pour les artistes interprètes: “Ceux-ci jouissent à présent d’un droit exclusif qui leur donne la possibilité d’autoriser ou d’interdire l’utilisation et l’exploitation de leur prestation et de prétendre à une rémunération en contrepartie de leur autorisation”, rappelait le quotidien français. En supprimant les contenus publiés par CopyComic, Twitter n’aurait fait qu’appliquer la loi. 

Sauf que le réseau social serait revenu sur sa décision et aurait autorisé à nouveau la publication des vidéos. “Même les meilleurs avocats spécialisés dans la propriété intellectuelle n’arrivent pas à te donner raison”, s’est moqué “Ben” en s’adressant à Gad Elmaleh. “Après un tel camouflet, toute nouvelle plainte sera une preuve de plus de son acharnement”, ajoute-t-il dans son tweet. 

Les avocats avaient également demandé à CopyComic de révéler sa véritable identité, dans le cadre de la procédure. “Cette demande est assez surprenante, tant mon identité n’est en rien liée à l’infraction précédente et qu’il est improbable qu’on me condamne pour infraction aux droits d’auteurs ici. En quoi connaître mon identité lui serait utile? A part pour une volonté toute personnelle…”, déclarait à la même source le Youtubeur.

Dans deux récentes vidéos postées sur Youtube, le mystérieux justicier de l’humour mettait en avant les similitudes entre certaines vannes et répliques de Gad avec celles de confrères américains, français ou canadiens. Tout en expliquant également le principe de ce qu’il a appelé “les Gaderies”: une technique de l’humoriste franco-marocain qui consiste à s’inspirer des idées et des observations d’autres humoristes, en modifier quelques détails et les réutiliser à sa sauce dans ses spectacles.

Ligue 1: Un Marocain dans l'équipe type de France Football

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FOOTBALL - L’hebdomadaire France Footballun choisi un Marocain pour figurer dans le onze type de la 26e journée de Ligue 1. Il s’agit de Yunis Abdelhamid, défenseur du Stade de Reims, qui a livré une très bonne prestation face à l’équipe de Montpellier qui a participé à la victoire des siens 4-2.

Yunis Abdelhamid a ainsi reçu la note de 7/10 et a pu figurer dans l’équipe type à côté de grands joueurs évoluant en Ligue 1, dont Kylian Mbappé et Thiago Silva (Paris Saint-Germain).

Le joueur franco-marocain, actuellement l’un des meilleurs du championnat français, est connu pour son efficacité de jeu et sa solidité dans les duels.

Récemment interviewé par nos confrères du 360sportle joueur avait déclaré qu’il serait le “plus heureux” si Hervé Renard le convoquait pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations 2019 qui aura lieu en Égypte. “J’essaye d’être performant et d’atteindre mes objectifs en club et en tout cas, je suis motivé et à disposition de la sélection”, avait-il déclaré, précisant qu’il n’a aucun contact avec le sélectionneur nationa. “J’espère qu’il me suit et j’espère, pourquoi pas, entrer en contact avec lui”, rapporte le 360sport.

Il ne compte jusqu’à présent que deux sélections avec l’équipe nationale du Maroc. Une première en 2016 contre Sao Tomé, et la seconde lors d’un match amical contre le Canada.

[+212] Meriem Bennani: "Au Maroc, j’appartiens à une classe dominante, aux États-Unis je suis une immigrée"

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La rubrique +212 est un espace de dialogue et d’échange, une fabrique d’idées. Elle rassemble un faisceau de regards sur le Maroc, formulés de l’extérieur vers l’intérieur par des plumes expatriées, exilées, émigrées, nomades, membres de la diaspora marocaine à l’étranger.

Meriem Bennani est artiste. Originaire de Rabat et installée à New York, elle travaille actuellement sur un nouveau projet filmé pour parler de la culture de la “mission française”, à travers l’exemple du lycée Descartes à Rabat, et plus globalement, de soft power à la française, de post-colonialisme et de néocolonialisme. Ce projet sera présenté à la Biennale du Whitney Museum à New York, qui se tiendra du 17 au 22 septembre 2019. Pour la rubrique +212, elle se confie sur ce nouveau projet, son parcours et sa place en tant qu’artiste marocaine évoluant à l’étranger. Entretien.

Bonjour Meriem, qu’est-ce qui t’amène à Rabat?

Un mélange de raisons. Je suis là pour voir mes parents et pour commencer un projet à Rabat. Je suis venue faire quelques repérages et je reviendrai à la fin du mois de février pour commencer véritablement à travailler sur ce projet.

Peux-tu nous en parler?

Je vais filmer des adolescents du lycée Descartes. Je comptais passer par des petits frères, petites sœurs, petits cousins de personnes que je connais pour me lancer et j’ai finalement pensé que ce serait plus intéressant que le lycée m’aide directement pour me permette de filmer des cours, des récréations etc. Alors j’ai envoyé un mail au lycée Descartes il y a quelques semaines, j’explique que j’organiserai un casting qui pose une question assez générale: “Dans quelle mesure penses-tu être la ou le candidat idéal pour parler de la marocanité francophone?” Je vais préparer une série de questions et passer 15 minutes avec chacun.e. Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment réagissent ces lycéens devant la caméra, ce qui se dégage de leurs personnalités.

Comment tu vois ces adolescents à l’écran? Lesquels t’intéressent a priori?

J’essaye de mettre de l’humour dans mon travail, je m’inspire de l’univers de la télé et cette fois-ci j’aimerais bien tourner ce sujet en dérision en m’inspirant d’une télé-réalité où ces ados seraient amenés à s’exprimer, où je pourrais les suivre dans leur quotidien, capturer leur style de vie etc. Sans le caricaturer, en restant bienveillante et drôle. C’est très important l’humour! Plus que les lycéens qui sont déjà à l’aise sur scène ou ceux qui font du théâtre et qui viendront peut-être naturellement au casting, je dirais que ceux qui m’intéressent sont d’abord ceux qui me faisaient peur quand j’étais au lycée: les ados populaires (rires).

J’ai envie de parler de la culture de la “mission française” à travers l’exemple du lycée Descartes, de soft power à la française, de post-colonialisme, de néocolonialisme à travers la langue. Je pourrais tout aussi bien faire ce projet au Sénégal disons, mais j’ai choisi de mener ce projet au Maroc parce que c’est l’exemple que je connais le mieux.

Comment as-tu choisi de travailler sur ce sujet et pourquoi?

Je m’intéresse à beaucoup de sujets et quand un sujet m’intéresse suffisamment longtemps, je cherche à contacter des personnes en lien avec ce sujet et je leur demande le droit de les filmer. Jusqu’ici, j’ai filmé beaucoup de femmes de ma famille parce qu’elles m’ont toujours intéressée. Ensuite je me suis intéressée aux femmes qui chantent la aayta (Projet Siham & Hafida), j’en ai trouvé deux dont une qui m’a particulièrement intéressée de par son rapport aux réseaux sociaux et je l’ai filmée. Retourner à Descartes, c’est d’abord une démarche d’introspection parce que c’est mon milieu au Maroc. Par rapport à d’autres milieux marocains, son potentiel cinématographique est moins évident, il est plus difficile d’en faire ressortir un langage cinématographique séduisant. Comme c’est mon milieu, j’ai aussi moins de recul.

Quelle est la singularité de ce projet par rapport à d’autres de tes réalisations?

Ce qui fait que ce milieu est intéressant, c’est aussi le mélange qu’il constitue. Il n’y a pas énormément de références dans le monde des images qui viennent directement de ce milieu sur lesquelles je pourrais m’appuyer. Je ne dis pas ça dans le sens où j’en aurais besoin forcément pour travailler, au contraire, moi, ce qui m’intéresse, c’est de créer des images et de nouvelles esthétiques. Filmer à Descartes, pour moi, sera très différent de mon travail sur les “cheikhates” par exemple, pour lesquelles j’avais un certain nombre de références qui relèvent du domaine de la performance, de la danse, des arts de manière générale.

Ici, mis à part certains éléments qu’on peut considérer comme “universels” - comme les rapports de domination au lycée, la bourgeoisie, la vie d’une jeunesse dorée - je n’ai pas vraiment de références pour ce projet au lycée Descartes. Il y a bien sûr les teen movies ou les émissions de télé-réalité type “Laguna Beach” mais elles restent américaines et donc très différentes de la réalité que j’ai envie de capturer. Ces références me servent comme des outils pour rendre mon propos “universel”. Le challenge de ce projet réside dans le fait qu’il en existe peu sur ce sujet. Comme ce projet va être montré à la Biennale du Whitney Museum aux Etats-Unis, entre autres, il faut qu’on puisse le comprendre même sans être marocain ou français, et sans connaître le contexte.

Pourquoi as-tu choisi de “retourner au lycée” maintenant? Comment expliques-tu que ce projet intervienne dans ce contexte (personnel et général) précis?

Ce projet intervient dans un contexte où il y a une vraie évolution de la façon dont on s’exprime sur ce qu’on appelle “identity politics”. Je peux participer à cette conversation, qui forcément m’intéresse parce que j’y ai ma propre histoire, en parlant de là où je viens. Quand on parle de “privilège” ou de “domination” par exemple, il y a certains éléments que je retrouve dans mon expérience marocaine. Au Maroc, j’appartiens à une classe dominante, aux Etats-Unis je suis une immigrée et une PoC (People of Color) et donc considérée comme appartenant à une minorité.

Dans ce projet, il y a une forme de coming-out vis-à-vis d’une société (américaine) où mon travail est habituellement décrit par des mots-clés comme #immigration #minority etc., et à laquelle je révèle une partie de mon histoire qui est moins évidente. Cette partie de mon histoire, qui est mon histoire personnelle d’identity politics, est peut-être moins à même de provoquer l’empathie du public, mais je trouve que c’est important d’en parler .

Comment te sens-tu perçue dans le milieu artistique dans lequel tu évolues aux Etats-Unis, et comment te sens-tu faire partie de ce débat sur l’identité qui est très présent aux Etats-Unis?

La façon dont on parle d’identité et de rapports de pouvoir aux Etats-Unis est très ancrée dans un contexte historique et politique particulier. J’y vis depuis 10 ans et je suis entourée de personnes qui sont très intéressées par ces questions qui les touchent personnellement, pas parce qu’elles sont à la mode mais parce qu’elles en parlaient avant qu’elles ne soient médiatisées comme elles le sont aujourd’hui. Parce que je vis là bas depuis longtemps, j’ai adopté certains outils linguistiques, certaines façons d’en parler. J’ai aussi été à l’école française, j’ai fait mes études en France, ce qui me donne accès à plusieurs façons de parler du même sujet, je peux choisir ce qui me convient le plus pour m’exprimer.

J’ai toujours réfléchi à cette question d’identity politics, simplement pas avec le même langage et avec des différences dans les distinctions qui sont faites - ethnicité, race, genre etc.- auxquelles je n’avais jamais pensé en grandissant au Maroc où les distinctions de classe étaient plus présentes à mon sens. Ces débats peuvent peut-être paraître lourds mais je les considère nécessaires bien que difficiles. Ils sont là pour redéfinir des systèmes qui sont en place depuis longtemps et profondément ancrés en nous. Je garde bien en tête le contexte dans lequel je suis, la nécessité de m’adapter et d’adapter mon propos à mon environnement pour ne pas tomber dans le piège de la violence de l’importation d’outils de langage et de pensée d’une société donnée vers une autre. 

Comment te places-tu entre les langues aujourd’hui? Je lisais un texte de la philosophe Nadia Yala Kisukidi (spécialiste de la pensée d’Henri Bergson et des études postcoloniales) dans lequel elle parlait de soft-power et d’éducation à la française, en expliquant qu’il était difficile de critiquer un pays ou une culture dans la langue qui en émane. C’est souvent plus simple de le faire dans une autre langue.

J’avais 20 ou 21 ans quand je suis arrivée à New York, j’étais encore étudiante. Ma pensée et ma pratique artistique se sont développées en anglais, elles n’existaient pas vraiment de la même façon avant. Aujourd’hui je parle anglais tous les jours et il y a certainement quelque chose qui a dû m’aider à faire ce cheminement intellectuel critique grâce au changement de langue. Mon travail serait probablement différent si je le pensais en français plutôt qu’en anglais comme c’est le cas actuellement. Quand je suis amenée à parler de mon travail en français comme aujourd’hui par exemple, je trouve ça difficile parce que j’ai l’impression d’avoir à traduire ma pensée, de l’anglais vers le français. Le problème de traduction que je décris n’est pas que linguistique, il est aussi conceptuel, une langue c’est une logique de pensée, une hiérarchie, des rapports de force.

Tu vis ailleurs depuis une décennie mais tu filmes tous tes projets au Maroc, pour une raison particulière?

Tous les sujets qui m’ont vraiment intéressée jusqu’à maintenant au point d’en faire des projets étaient au Maroc. Pour une question de visibilité, ou plutôt de manque de visibilité, quand je vois au Maroc quelque chose qui m’intéresse, qui n’a pas assez été documenté ou mis en avant, il y a quelque chose de viscéral qui se passe en moi et qui me donne envie de le faire. Je ne suis pas sûre que ce soit une mission consciente parce que tout a commencé avec les femmes de ma famille qui étaient pour moi une sorte de mythologie de mon enfance. Aux Etats-Unis je fréquente surtout des gens de mon âge, alors que quand je viens au Maroc je suis entourée de personnes que je n’ai pas choisies et d’une certaine façon elles sont beaucoup plus intéressantes pour cette même raison.

Après l’art, ma passion c’est vraiment la musique et la danse, je passe mes journées à écouter de la musique, à découvrir de nouveaux sons et la musique que j’aime le plus c’est la musique du Maghreb. Le chaabi, le raï sont des musiques que j’ai envie d’intégrer à mes projets futurs parce que ces univers m’attirent aussi visuellement, ils me plaisent, ils déclenchent quelque chose chez moi que j’ai du mal à expliquer mais qui est là.

Est-ce qu’on te désigne comme une artiste marocaine, arabe?  Comment es-tu désignée et est-ce que ces dénominations te conviennent ou au contraire t’étouffent?

Oui, je suis une artiste marocaine, je le revendique sans problème. Le Maroc ne résonne pas du tout de la même façon en fonction de là où je suis. Aux Etats-Unis, le Maroc est un pays où tout le monde a envie d’aller en vacances, en France aussi d’une certaine façon mais le rapport est beaucoup plus complexe. Le fait d’être associée à toutes ces visions du Maroc ne me dérange pas du tout. Mon objectif, dans mon travail, c’est qu’il soit accessible même aux personnes qui ne connaissent pas du tout le Maroc et vivre une expérience universelle. Je filme au Maroc mais ce n’est pas forcément de l’art marocain parce que pour moi, ça ne veut rien dire. 

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[+212] Post-colonialisme: Au-delà du clash bourreau/victime

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La rubrique +212 est un espace de dialogue et d’échange, une fabrique d’idées. Elle rassemble un faisceau de regards sur le Maroc, formulés de l’extérieur vers l’intérieur par des plumes expatriées, exilées, émigrées, nomades, membres de la diaspora marocaine à l’étranger.

Il y a une quinzaine de jours, j’ai répondu présente à une invitation du CERI (Centre de recherches internationales) qui est un laboratoire de recherche commun à Sciences Po et au CNRS. Le challenge était de (re)mobiliser mon cerveau à 100% de ses capacités d’antan en participant - comme simple auditrice - à un séminaire sur les approches postcoloniales. Un travail de recherche est présenté par un.e doctorant.e pendant une heure, il est suivi d’une discussion entre personnes qui ont fait beaucoup, beaucoup d’études. L’intervenante ce jour-là s’est intéressée à la trajectoire de circulation et de traduction du postcolonial en France. Celles qu’on appelle les études postcoloniales occupent à ce jour une place mineure dans l’enseignement et la recherche en sciences sociales en France. Pourtant, le mot est partout. Ou du moins, partout autour de moi.

Depuis quelques années maintenant, dans certains milieux militants et artistiques, on parle beaucoup de postcolonialisme, de race(s), d’appartenance ethnique, de colorisme, de rapports de domination, de privilèges, d’intersectionnalité et d’empowerment. Certains de ces mots sont nouveaux, d’autres existent depuis toujours mais ont été bannis du langage acceptable en société et certains sont difficilement traduisibles de l’anglais vers le français.

Cette boîte à outils, importée des Etats-Unis vers lesquels on regarde souvent, passe par le langage. Elle se voit diffusée notamment via Internet et réappropriée au sein de différentes communautés à travers le monde. Elle permet de poser de nouvelles questions, de relire le passé, d’interroger le présent et d’imaginer l’avenir. En France, la situation est assez tendue, entre confusions, résistances et réticences autour d’un débat qui semble néanmoins avoir posé le doigt sur quelque chose de douloureux.

Parce qu’on étudie l’histoire par épisodes, circonscrits dans le temps par une date de commencement et une date de fin - comme le Protectorat français au Maroc par exemple, de 1912 à 1956 - on parle peu des gens. Leurs vies, leurs sentiments eux, sont beaucoup moins limités dans le temps que les grands événements historiques. En procédant de cette façon, on contourne cette douleur, on choisit de ne pas réfléchir aux différentes formes de violence enrobées dans notre quotidien, que l’on perpétue consciemment ou inconsciemment. On choisit de ne pas en parler, de ne pas les enseigner. Meriem Bennani, artiste multimédia marocaine basée à New York que j’ai interviewée pour la rubrique +212 cette semaine, a justement choisi elle, de rouvrir le chapitre “Lycée Descartes” de sa vie, pour parler de soft power à la française à travers l’éducation de ce qu’on appelle encore la “mission” française.

Parce que dans un premier temps c’est peut-être plus simple, c’est en regardant les autres, en les écoutant, à une ère où les combats et les engagements de tous existent en replay sur Internet, que j’ai intégré de nouveaux paradigmes pour percevoir ma propre trajectoire historique, politique et sociale.

J’ai mis un peu de temps à m’inclure dans les problématiques d’ordre postcolonial. Je me souviens avoir plusieurs fois dit et entendu autour de moi “Le Maroc était un protectorat, pas une colonie” comme pour repoudrer le nez d’une certaine réalité historique, faire bonne figure, en atténuer les stigmates. Il a fallu déconstruire plusieurs réflexes de pensée et sortir de la honte en s’appropriant un passé dont on hérite pour pouvoir envisager être acteur d’un avenir, tel qu’il soit.

Aujourd’hui, on parle d’intersectionnalité pour désigner la situation de personnes, notamment de femmes, qui font l’objet de plusieurs formes de discrimination, domination au sein d’une même société. Dans un monde où on est en mouvement, une seule personne peut appartenir à plusieurs sociétés, plusieurs systèmes politiques et plusieurs contextes économiques à la fois. Appartenir à une classe dominante chez soi en grandissant avec ses privilèges, “se déclasser” en minorité en vivant à l’étranger, réaliser que ces catégories sont relativement fluides, parfois subjectives et surtout vivantes.

Reste à croiser et décroiser les situations et les histoires, et embrasser cette intersectionnalité quelque peu ambivalente parce que globale. Si elle constitue probablement un privilège en soi, cette forme de précarité de statut me paraît salutaire pour appréhender notre époque par delà le clash si étroit du bourreau et de la victime.

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En France, une ministre déplore que Décathlon fasse la promotion du voile

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DECATHLON - Invitée dans la matinale de RTL ce mardi 26 février, Agnès Buzyn a été questionnée sur la vente d’un hijab de course par l’enseigne Decathlon.

“Je ne pense pas que ça soit interdit par la loi, cependant c’est une vision de la femme que je ne partage pas évidemment, a répondu la ministre de la Santé. Si on souhaite l’égalité femmes-hommes, ce n’est pas pour que les femmes cachent leur visage. Je trouve que ça ne correspond pas bien aux valeurs de notre pays.”

“En tant que femme, c’est comme ça que je le vis, explique encore Agnès Buzyn face à la journaliste Élizabeth Martichoux. Je suis très très très favorable à l’émancipation des femmes, leur liberté et leur égalité face aux hommes, donc tout ce qui peut amener à une différenciation me gêne”. “J’aurais préféré qu’une marque française ne promeuve pas le voile”, conclut-elle, comme on peut l’entendre dans l’extrait ci-dessous.

Par ailleurs, invité dans sur France 2 ce mardi matin, Nicolas Dupont-Aignan a lui appelé au boycott de Decathlon. “Je n’ai pas envie que mes filles vivent dans un pays où les femmes régressent d’un siècle, de deux siècles, ou même vivent comme en Arabie saoudite”, a notamment déclaré le président de Debout la France.

La marque Decathlon est sous le feu des critiques après avoir proposé à la vente un hijab destiné aux adeptes de la course à pied. L’article a depuis été supprimé, pour le moment, de la mise en vente en ligne.

Volte-face

Il a été “conçu pour la coureuse qui souhaite se couvrir la tête et le cou pendant sa course”, pouvait-on lire sur le site de Decathlon, qui précisait que le produit était disponible en trois tailles et avait été testé “par 20 femmes qui portent habituellement le hijab, et qui pratiquent du jogging, running ou trail”, comme l’a repéré le site Al-Kanz la semaine dernière.

Interrogé lundi par Le Figaro, le directeur de la communication externe de Decathlon United, Xavier Rivoire, avait pourtant expliqué que le hijab en question ne devrait pas être proposé pour le marché français, mais seulement au Maroc. Mais finalement, après plusieurs échanges au sein de l’entreprise, l’enseigne a finalement décidé “de mettre à disposition cet accessoire de running dans les magasins qui le demanderont en France et dans d’autres pays”.

Xavier Rivoire a précisé au Parisien que ce hijab devrait désormais être vendu en France “en mars”.

Lundi soir, la marque a répondu à plusieurs personnes sur Twitter, assumant la mise en vente future du produit:

Pour rappel, Nike commercialise un produit similaire depuis l’année dernière.

Cet article a été initialement publié par Le HuffPost France.

Québec: La justice ordonne le traitement des 18.000 dossiers d'immigration suspendus

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IMMIGRATION - La province du Québec s’est faite tirer les oreilles par la Cour supérieure, ce lundi 25 février, suite à son projet de loi 9 pour réformer le système d’immigration du Québec. Quelques 18.000 dossiers de candidat à l’immigration en attente déposés avant la réforme avait été annulés par le gouvernement Legault alors que la loi n’a pas été officiellement votée à l’Assemblée nationale. 

Après la plainte déposée la semaine dernière par l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l’immigration (AQAADI), la Cour supérieur a ordonné, lundi, le traitement des 18.000 dossiers en attente, qui trainent pour la plupart depuis des années, en attendant l’adoption du projet de loi.

Elle a également émis une injonction provisoire d’une durée de 10 jours - jusqu’au jeudi 7 mars à 17h - pour obliger le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) de continuer de traiter les demandes d’immigration en cours, précisent nos confrères du HuffPost Québec. Les demandes devront continuer à être traitées conformément à la disposition relative aux Certificats de sélection du Québec dans le cadre du Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ).

“Pour le moment, ce qu’on a gagné, c’est la reprise du travail au ministère, parce qu’au ministère, ils avaient complètement cessé de traiter les dossiers. Donc là, on a la reprise du travail. Ça va quand même permettre de sauver pas mal de dossiers”, a déclaré à La Presse canadienne Me Sophie Patricia Guerrero, qui était parmi les avocats de l’AQAADI. 

Une décision “inhumaine et cruelle”

Avant la réforme du projet de loi 9, le ministère de l’Immigration traitait les dossiers des candidats au programme régulier des travailleurs qualifiés selon le principe du “premier arrivé, premier servi”. Avec le nouveau programme souhaité par le ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette, la province du Québec est responsable d’octroyer ou non un certificat de sélection du Québec (CSQ), nécessaire à l’obtention du statut de résident permanent.

Depuis le 2 août 2018, un candidat à l’immigration doit déclarer son intérêt au ministère de l’Immigration, qui invite exclusivement ceux dont le profil correspond aux besoins du marché du travail à entamer les procédures officielles, afin “d’accroître la prospérité socio-économique du Québec et à répondre adéquatement aux besoins du marché du travail par une intégration réussie des personnes immigrantes”, indique le ministère. 

Afin d’accélérer le déploiement de sa réforme en immigration, déposée le 7 février dernier, Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec, a fait annuler les dossiers non traités qui dataient de l’ancien système. Il a depuis invité ces demandeurs à présenter une nouvelle demande au ministère, alors que les partis d’opposition et la société civile ont dénoncé cette décision en la qualifiant “d’inhumaine et cruelle”.  L’AQAADI estime que “le ministre a agi illégalement”, ajoutant qu’environ 6.000 de ces candidats vivent déjà au Québec. L’étude du projet de loi 9 a repris, ce mardi, en commission parlementaire, avec l’AQAADI qui viendra plaider que la pièce législative du ministre Jolin-Barrette est carrément inconstitutionnelle, ajoute le HuffPost Québec.

Les Marocains candidats à l’immigration mécontents 

Au Maroc, des candidats marocains à l’immigration avaient manifesté contre cette décision du gouvernement québécois devant l’ambassade du Canada à Rabat, le 14 février dernier. Ils ont soumis une lettre à l’ambassadeur canadien au Maroc destinée au Premier ministre Justin Trudeau, indique TelQuel. Certains attendaient désespérément une réponse à leur dossier d’immigration déposé il y a plusieurs années. 

Les Marocains sont par ailleurs la sixième nationalité la plus représentée au Québec et la deuxième nationalité maghrébine la plus représentée après les Algériens, selon l’Institut de la statistique du Québec. Entre 2012 et 2016, 12.880 Marocains ont immigré dans cette région francophone du Canada.

Pour accompagner les immigrants, le gouvernement canadien a récemment annoncé son souhait d’ouvrir, au printemps prochain, un bureau qui servira au mieux “les immigrants francophones déjà sélectionnés qui voudraient s’établir dans une province où le français est en situation minoritaire”. Il sera installé au Maroc.


Le rappeur Médine passe son anniversaire en famille au Maroc

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VOYAGE - Joyeux anniversaire. Le rappeur français Médine (qui n’a pas fini de cartonner avec son featuring “Kyll” en compagnie de Booba), a fêté ses 36 ans au Maroc, ce 24 février. Après Marrakech, il s’est rendu à Essaouira avec toute sa petite famille, sa femme et ses trois enfants. 

La femme de Médine partage aussi des photos sur Instagram.

Le calme après la polémique

Ces derniers mois n’ont pas été de tout repos pour le rappeur d’origine algérienne. Mais il a gardé le cap quand, cet été, l’extrême-droite l’a entraîné dans une nouvelle polémique à l’annonce d’un concert au Bataclan.

Tout ce qu’il voulait, c’était “faire le Bataclan”. En mars dernier, Médine dévoile un nouveau morceau, éponyme de la salle de spectacle qui a été le théâtre des terribles attentats de Paris en 2015, où 90 personnes ont perdu la vie. Avec cette sortie, il annonce un concert exceptionnel: son public pourra venir l’écouter dans cette célèbre salle, le 20 octobre prochain. Côté fans, les places s’arrachent. Au point que Médine décide de proposer une deuxième date, la veille de celle initialement prévue. “On en profite pour vous annoncer qu’une 2ème date au Bataclan aura lieu le vendredi 19 octobre. Vous avez été si nombreux à répondre présents qu’on a décidé de prolonger la fête durant 2 soirs consécutifs”, écrivait-il.

Quelques mois passent et tout va bien. Médine sort son nouvel album “Storyteller” le 13 avril 2018, son sixième album studio. Quelques jours plus tard, il dévoile une nouvelle version de son morceau “Bataclan” qui ravit ses fans. Dans la salle de concert, s’échappent sa voix et la mélodie du piano de Sofiane Pamart. Il touche presque du doigt l’un des concerts de sa vie.

Puis arrive l’été. Les polémiques ne prennent jamais de vacances. La fachosphère française découvre les deux dates programmées du rappeur. Et comme d’habitude, elle s’emballe. Sur les réseaux sociaux, circule une photo d’un des premiers albums de Médine, “Jihad”, accompagné d’une autre photo de lui cette fois, vêtu d’un tee-shirt où on peut lire “Le plus grand combat est contre soi-même”. Il n’en fallait pas moins pour s’en prendre à l’artiste. Il s’appelle Médine, il est franco-algérien, musulman et a parlé de jihad (qui veut littéralement dire “effort” en arabe mais qui a été détourné avec la montée de Daech). 

La droite et l’extrême-droite de la politique française s’en mêlent et sortent les archives. Notamment un morceau qui date de 2015, “Don’t Laïk”, où le rappeur écrit “crucifions les laïcards comme à Golgotha”. Paroles sur lesquelles il s’était pourtant expliqué. 

″‘Crucifions les laïcards comme à Golgotha’, c’est clairement un oxymore, dans ce qui est proposé comme image. On ne crucifiait pas les laïcards à Golgotha. Et d’ailleurs, il ne s’agit pas de crucifier à proprement dit les laïcards. Il y a un déroulé d’absurdités, d’oxymores jusqu’à la fin du morceau, qui amène vers l’exorcisme de la laïcité. Et c’est ça qui est le plus important. Parce qu’à la fin, je rappelle que la laïcité est possédée par un certain nombre de gargouilles de la République”, disait-il dans Arrêt sur images.

Mais ça ne suffit pas et les appels à l’annulation du concert de Médine se multiplient sur les réseaux sociaux. Marine Le Pen, présidente de l’ancien Front National, écrit ainsi sur Twitter: “Aucun Français ne peut accepter que ce type aille déverser ses saloperies sur le lieu même du carnage du #Bataclan. La complaisance ou pire, l’incitation au fondamentalisme islamiste, ça suffit ! MLP #PasDeMédineAuBataclan”. La rejoignent les familles de certaines victimes, comme l’association “13onze15 Fraternité Vérité”. Elle affirme que le Bataclan fait une “faute grave en programmant Médine”. 

Médine abdique 

Dans un communiqué publié en juin sur les réseaux sociaux et effacé depuis, Médine avait répondu à ceux qui l’attaquaient. “Je renouvelle mes condamnations passées à l’égard des abjects attentats du 13 novembre 2015″, disait-il, dénonçant l’extrême-droite qui cherche ”à instrumentaliser la douleur des victimes et de leur famille”. Mais son message n’a pas réussi à éteindre la haine. Pire encore. Sur les réseaux sociaux, des familles de victimes qui soutenait son concert ont été harcelées par la fachosphère. Et l’extrême-droite donnait rendez-vous pour des rassemblements devant le Bataclan à la date du concert. 

C’en était trop. Médine a décidé d’abdiquer. Le 21 septembre, 1 mois seulement avant le show de ses rêves, il a partagé un communiqué sur les réseaux sociaux. Il a pris la “douloureuse” décision d’annuler ses deux dates au Bataclan par “respect des victimes des attentats du 13 novembre 2015 et de leurs familles” et pour garantir la sécurité de son public. Ses fans pourront le retrouver au Zénith le 9 février 2019.

“Certains groupes d’extrême droite ont prévu d’organiser des manifestations dont le but est de diviser, n’hésitant pas à manipuler et à raviver la douleur des familles des victimes”, rappelait-il dans le communiqué.

Malgré ça, ce 9 février, tous ses fans étaient présents au Zénith de Paris. Et Médine les a remerciés. “Mes convaincus qui m’ont porté du Bataclan au Zénith. Merci !”, a-t-il écrit sur Instagram. A côté, la polémique a permis au rappeur de gagner de nouveaux fans. Ceux qui ne connaissaient pas Médine et qui ont découvert sa plume. Parce qu’il suffisait de voir plus loin dans ses chansons. Comme “Nour #Enfant du destin” où il s’engage pour les Rohingyas. Ou encore cette chanson dédiée au gynécologue qui répare les filles et les femmes victimes de mutilations génitale, Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix en 2018.

En prime, le New York Times a même consacré un article au rappeur, en décembre dernier. Médine y revient longuement sur la polémique, son rap politique et instrumentalisé. “Mourir sur scène, n’est-ce pas la plus belle mort qui soit? Peut-être qu’ils me verront enfin comme un artiste”, concluait-t-il.

Les diplômés chômeurs malvoyants et non-voyants annoncent un suicide collectif dans les prochains jours

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CONFLIT SOCIAL - L’annonce est glaçante. La coordination nationale des diplômés chômeurs malvoyants et non-voyants a publié, ce mardi 26 février, un message qu’elle adresse au gouvernement, aux députés et responsables politiques, aux médias, ainsi qu’aux citoyens. Elle y annonce “sa décision en son âme et conscience”, précise-t-elle, de procéder à ce qu’elle qualifie de “sacrifice collectif dans les prochains jours”.  

Aussi terrible soit-elle, cette décision de suicide est présentée par ces diplômés chômeurs comme l’ultime moyen d’un combat qui, pour eux, n’a pas abouti. “Nous espérons que cela servira la cause des générations à venir appartenant à cette catégorie et sera la raison de l’amélioration de leurs conditions de vie dans ce pays”, espère la coordination. 

Dans ce message, ces diplômés décrivent leur douleur légitimant leur volonté par “la marginalisation” qu’ils disent avoir subie pendant des années. “Le gouvernement marocain n’a pas tenu ses promesses envers nous depuis le début de son mandat. Il ne cherche pas à trouver des solutions réelles”, indique-t-elle. Et d’ajouter que la ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, Bassima Hakkaoui, les a reçus le 19 février dans le cadre d’un dialogue dans lequel elle “(les) a assurés avoir rempli sa mission en matière de recours légaux”.

Tout au long de son message, la coordination revient sur son parcours de militantisme à travers toutes les démarches entreprises et les déceptions essuyées. “Nous avons épuisé toutes nos tentatives de diplomatie, de militantisme et d’escalade depuis des années pour sensibiliser les responsables sur notre dossier légitime”, souligne-t-elle. Et de préciser avoir adressé des lettres, dans le même sens, à tous les organismes de l’Etat ainsi qu’aux partis et groupes parlementaires. “Nous avons observé plusieurs sit-in, dont le plus important a été celui sur le toit du ministère de la Solidarité au cours duquel est décédé le martyre Saber El Haloui en quête d’une vie digne”, rappelle-t-elle. 

La semaine dernière, cherchant à sensibiliser la communauté mondiale sur leur réalité et leur vécu, ces diplômés chômeurs se sont tournés vers les organismes internationaux. La coordination avait ainsi adressé un rapport à Amnesty International et au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. 

“Dieu est miséricordieux... Nous avons cherché cette miséricorde auprès de ceux qui prétendent avoir un référentiel islamique, ministres et responsables”, lance la coordination à la fin de son message appelant les citoyens ”à prier pour le repos de leurs âmes”. 

Saham Assurance annonce pour 2018 un résultat net en baisse de 8,5%

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RÉSULTATS - Au lendemain de la réunion du Conseil d’administration tenue ce lundi 25 février sous la présidence de Said Alj, comme l’indique un communiqué partagé par la Bourse de Casablanca, la compagnie Saham Assurance annonce les résultats pour l’exercice 2018. 

Il en ressort que la compagnie affiche un résultat net de 402,9 millions de dirhams (MDH) en 2018, un chiffre en baisse de 8,5% par rapport à l’exercice précédent, annonce l’assureur ce mardi. Ce retrait reflète l’impact du contrôle fiscal et la baisse du résultat technique, qui ressort à 576,7 MDH, en recul de 3,7%, en raison d’un environnement sectoriel marqué par une amplification de la sinistralité automobile, précise la même source.

La dynamique favorable sur l’ensemble des branches a conduit la compagnie à dégager en 2018 un chiffre d’affaires global de 5,22 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 7,8% par rapport à 2017. 

L’activité Non-Vie poursuit sa croissance avec un chiffre d’affaires en hausse de 9,3%, s’établissant à 4.178 MDH, souligne le communiqué, notant que la branche Vie qui a progressé de 2,1%, a permis de consolider l’activité bancassurance avec un chiffre d’affaires de 1.045 MDH, après deux années de forte croissance.

Les fonds propres, quant à eux, s’élèvent à 4.160,2 MDH, en hausse de 5,7% à fin décembre 2018. 

“Le Conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale ordinaire la distribution au titre de l’exercice 2018 d’un dividende de 40 dirhams par action, équivalent au dividende distribué en 2017”, conclut le communiqué. 

De Hassan El Glaoui aux impressionnistes: Le MMVI de Rabat annonce trois grandes expositions pour 2019

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CULTURE - La Fondation nationale des musées (FNM) a annoncé, lundi 25 février lors d’une conférence de presse, la programmation culturelle du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) de Rabat pour 2019. Cette année, trois grandes expositions sont prévues entre le mois d’avril et le mois d’août: un hommage à Hassan El Glaoui, une rétrospective sur les grands maîtres impressionnistes, et un focus sur la création contemporaine africaine à travers une collection unique en son genre.

“Hassan El Glaoui: Le Sel de ma Terre”

Du 2 avril au 31 août 2019

Hassan El Glaoui, Cérémonie de la Baia’a devant les remparts, 2000.

A l’instar des précédentes expositions sur les artistes Ahmed Cherkaoui, Chaïbia Talal, Fatima Hassan et Radia Bent Lhoucine, visant à mettre en lumière les courants artistiques fondateurs de la deuxième moitié du 20e siècle au Maroc, le MMVI rendra hommage à l’un des premiers peintres figuratifs marocains, Hassan El Glaoui.

Une centaine d’œuvres réalisées pendant les 70 ans de la carrière de l’artiste décédé le 21 juin 2018 seront exposées, offrant “une occasion rare de replonger dans le travail du peintre (...), particulièrement connu pour ses tableaux équestres, scènes vibrantes de fantasia ou cérémonies de la Bay’a”, mais aussi pour sa “peinture plus intimiste, scènes d’intérieur et portraits, rarement exposée de son vivant”, indique la FNM.

“Les couleurs de l’impressionnisme: Chefs d’œuvre des collections du Musée d’Orsay”

Du 9 avril au 31 août 2019

Femmes assises et voiture d'enfant, Georges Seurat (1859-1891).

Après plusieurs collaborations avec des institutions culturelles et musées internationaux, comme le Musée Picasso de Paris pour l’exposition “Face à Picasso”, Banco de España pour “De Goya à nos jours” ou le Centre Georges Pompidou pour “La Méditerranée et l’art moderne”, le MMVI s’associe cette fois-ci avec le Musée d’Orsay pour une exposition événement sur les peintres impressionnistes.

Le musée parisien aménagé dans l’ancienne gare d’Orsay présentera ainsi au Maroc plusieurs oeuvres des artistes impressionnistes de la deuxième moitié du 19e siècle. “Tout au long d’une suite de salles, traitant chacune d’une couleur particulière, ils nous font percevoir, d’une façon pédagogique et accessible au plus grand nombre, les différentes phases d’un mouvement pictural qui libéra l’art classique et révolutionna la façon de voir”, indique la FNM.

“Lumières d’Afriques: Fonds African Artists for Development”

Du 2 avril au 15 août 2019

Light Switch, 2015, Emeka Okereke.

Après l’événement “L’Afrique en Capitale”, organisé par la FNM au printemps 2017, en partenariat avec plusieurs acteurs culturels publics et privés de Rabat, le MMVI poursuit son ouverture vers la création contemporaine africaine en présentant l’exposition “Lumières d’Afriques”.

Initiée par les collectionneurs français Gervanne et Matthias Leridon, à travers leur fonds de dotation African Artists for Development, cette exposition rassemble les oeuvres de 54 artistes (peintres, sculpteurs, photographes, vidéastes) venus de tous les pays africains, qui partageront “leurs visions, leurs espoirs, leurs craintes ou leurs rêves pour un continent de complexité”, indique la FNM.

Décryptage des looks de Meghan Markle lors de sa visite au Maroc

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VISITE ROYALE - En visite au Maroc les 23 février, 24 et 25 février, le prince Harry et son épouse Meghan Markle ont eut un programme bien chargé. Pour leurs dernier voyage officiel avant la naissance de leur premier enfant, prévue en avril prochain, les futurs parents ont multiplié les apparitions. Carton plein pour la duchesse du Sussex, qui a fait un sans faute stylistique lors de son séjour dans le royaume. Décryptage en 6 tenues de l’ancienne actrice de la série “Suits” portées au Maroc. 

Aéroport de Casablanca

Arrivés à l’aéroport de Casablanca, samedi 23 février (avec près d’une heure de retard), le duc et la duchesse ont fait une entrée remarquée au Maroc et pour cause, le look impeccable du couple n’est pas passé inaperçu. A peine revenue de sa baby shower new-yorkaise, Meghan Markle est apparue plus radieuse que jamais.

La duchesse portait ce soir-là une élégante robe rouge à col bateau finement brodé, issue de la collection 2013 de la maison italienne Valentino. Pour compléter sa tenue, l’épouse du prince Harry a misé sur un sac de la même marque, d’une valeur de 1.490 euros, une paire d’escarpins nude signée Gianvito Rossi, et, à sa main, une paire de gants. 

Asni

Après le look à l’élégance irréprochable de la veille, c’est un couple plus décontracté que l’on retrouve dimanche 24 février à Asni dans les montagnes du Haut Atlas, où le prince et son épouse se sont rendus pour rencontrer des jeunes filles du pensionnat “Education For All” et des élèves du lycée qualifiant de la région.

Pour cette visite, la duchesse de Sussex avait opté pour un blazer “Simpson” bleu à manches retroussés de la griffe new-yorkaise Alice and Olivia, à 485 dollars, un jean noir et des slippers de la marque Birdies à 120 dollars. L’Américaine s’est prêtée ce jour-là à la traditionnelle cérémonie du henné pour célébrer son 7ème mois de grossesse.

Rabat, réception à la résidence de l’ambassadeur 

C’est sans nul doute la tenue la plus chic de la visite du couple princier au Maroc. Pour la soirée tenue par l’ambassadeur britannique à Rabat, Thomas Reilly, et son épouse, le dimanche 24 février, la future maman a opté pour une robe d’inspiration traditionnelle marocaine signée Dior. Dans les tons crème, la robe longue de la duchesse s’inscrit dans l’esprit gandoura, avec un subtil frappage au niveau de l’encolure, et se dote d’une cape intégrée. Détail ultime, les largues manches de la robe sont finies d’un ruban de sequins en liseré. 

Côté accessoires, l’ancienne actrice de “Suits” a choisi une paire d’escarpins et une pochette en satin coordonnées, tous deux signés de la maison française. Sa coiffure en chignon dégagé laissait apparaître ses boucles d’oreilles “Snowstorm” en diamants et or blanc, de la maison canadienne Birks. Un bijou d’une valeur de 12.000 dollars, que la duchesse a porté plusieurs fois auparavant.

Rabat, Complexe Royal des Sports Equestres de Dar Es Salam

Lundi 25 février, le plus jeune fils de Lady Diana et son épouse ont poursuivi leur visite dans la capitale du royaume, en visitant le complexe royal des sports équestres de Dar Essalam. Le couple a pu découvrir un programme d’équithérapie destiné aux enfants et jeunes ayant des besoins spéciaux, avant de se diriger vers la Villa des Ambassadeurs pour une démonstration de gastronomie marocaine orchestrée par le Chef Moha et plusieurs enfants d’associations humanitaire à Rabat et Témara.

L’Américaine a de nouveau misé sur un look tout en simplicité, avec un pull rayé noir et blanc façon marinière, sous une veste “Field Mechanic” de la marque J Crew, accompagné d’un jean noir et de bottines à talon Stuart Weitzman.  

Raabat, les jardins andalous des Oudayas

En fin de matinée, le prince de 34 ans et la duchesse ont pris la direction des Oudayas, pour s’informer du travail mené en faveur de l’émancipation des jeunes. L’Américaine de 37 ans, a séduit par sa tenue aussi chic que féminine, troquant son pull rayé et son pantalon, pour une petite robe plissée noire sans bretelles griffée Loyd/Ford, un blazer blanc Aritzia et une paire de talons noirs Manolo Blahnik. En guise d’accessoires, l’ex actrice a misé une nouvelle fois sur des boucles d’oreilles. Cette fois, on doit cette jolie paire à la forme arrondie à la marque française de bijoux fantaisie Gas Bijoux.

Résidence Royale de Salé

Accueillis ce lundi dans la résidence royale de Salé par le souverain, le roi Mohammed VI, accompagné par le prince héritier Moulay El Hassan, le prince Moulay Rachid, ainsi que les princesses Lalla Meryem et Lalla Hasnaa, pour leur dernier jour dans le royaume, Harry et Meghan on pris part à la cérémonie du thé. 

Pour ce royal “tea time” marocain, la duchesse de Sussex s’était changée pour la seconde fois de la journée, troquant sa robe noire pour une robe bleue à manches courtes volantes et à imprimé floral de style bohème signée Carolina Herrera. Selon les médias, il s’agirait d’une version sur mesure (pour femme enceinte), de l’une des pièces de la collection automne-hiver 2019, accessoirisée de boucle d’oreilles discrètes Cartier et d’une pochette Dior.

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