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Ce costume de Lady Gaga a une signification particulière

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MODE - Si Lady Gaga n’a pas enfilé un costume trop grand pour elle, ce n’était pas simplement pour des questions de confort. Lundi 15 octobre, lors de la cérémonie Elle Women in Hollywood, la chanteuse a eu un puissant discours sur les femmes.

Dans son costume Marc Jacob marron, la star a raconté pourquoi elle n’avait pas pu mettre de robe ce jour-là.

“J’ai essayé plusieurs robes aujourd’hui pour me préparer à cet événement, des corsets bien serrés, des talons, des diamants, des plumes, des tissus perlés et les plus belles soies du monde. Pour être honnête, ça m’a rendu malade”, a commencé Lady gaga.

Elle a ensuite poursuivi son discours en expliquant à quelle point la pression mise sur les femmes à propos de leur allure et de leur corps était importante.

Concours de beauté géant

“Je me suis demandée: qu’est-ce que cela signifie vraiment d’être une femme à Hollywood? Nous ne sommes pas seulement des objets destinés à divertir le monde. Nous sommes membres d’un concours de beauté géant transformé en combat entre les unes et les autres pour le bon plaisir du public. Nous, femmes d’Hollywood, avons des voix. Nous avons des pensées profondes, des idées, des croyances et des valeurs à propos du monde et nous avons le pouvoir de parler, d’être entendues et de nous battre en retour lorsque nous devons nous taire.”

Dans ce costume façon hommes mais taillé pour les femmes, Lady Gaga affirme s’être sentie profondément elle-même. Pour elle, porter cet ensemble était un petit acte d’affirmation de soi.

“En tant que survivante d’agression sexuelle par quelqu’un de l’industrie du divertissement, en tant que femme qui n’a pas toujours eu le courage de dire son nom, en tant que femme souffrant de douleurs chroniques, en tant que femme conditionnée dès le plus jeune âge à écouter ce que les hommes me disaient de faire, j’ai décidé aujourd’hui de reprendre le pouvoir. Aujourd’hui, je porte un pantalon.”

Voici son discours en entier, en anglais.

Cet article a été initialement publié par Le HuffPost France.


Accident ferroviaire de Bouknadel: Affluence record au Centre national de transfusion sanguine de Rabat

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ACCIDENT - Un élan de solidarité inédit. Hier, dès l’annonce de l’accident de train survenu à Bouknadel, des appels au don du sang se sont multipliés sur les réseaux sociaux. “C’est la première fois que l’on voit une telle foule, toute circonstances confondues”, révèle au HuffPost Maroc le directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de Rabat, le Dr Mohammed Benajiba. 

Selon ce dernier, entre 100 et 150 personnes ont fait le déplacement au centre hier, ayant engendré au total 676 dons. “On a été surpris par cette foule”, affirme-t-il. “Certes beaucoup ont répondu à des appels sur les réseaux sociaux mais plusieurs autres personnes sont venues spontanément”.

Un chiffre qui pourrait doubler aujourd’hui affirme Mohammed Benajiba. “En mi-journée, nous étions déjà à 300 dons, le record d’hier sera donc sûrement battu aujourd’hui”.

Dons réguliers nécessaires

Si les victimes de l’accident d’hier ont surtout pu bénéficier du stock pré-existant du centre, le docteur Benajiba insiste: un don régulier de sang est nécessaire pour préserver ce stock. “Pour sauver des vies, il faut continuer à donner régulièrement”. Ce dernier recommande notamment aux donneurs d’accomplir ce geste au moins deux fois par an.

Toutes les poches ainsi collectées serviront à sauver la vie des personnes accidentées, mais aussi de celles souffrant de maladies chroniques comme la leucémie ou les cancers. 

Au moins 18 personnes tuées dans une fusillade visant un lycée en Crimée

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TUERIE - Dix-huit personnes sont mortes et au moins 50 ont été blessées, mercredi, suite à une attaque dans le lycée polytechnique de Kertch en Crimée, territoire annexé par la Russie en 2014, rapporte CNN.

“Selon les informations préliminaires, un engin explosif non identifié bourré d’objets métalliques a été déclenché dans la cantine du lycée, la plupart des victimes sont des adolescents”, a indiqué un communiqué de cet organe en charge des principales affaires criminelles en Russie.

Si une enquête pour “acte terroriste” a d’abord été ouverte mercredi après l’explosion d’un “engin non identifié”, cette dernière a finalement été requalifiée en “meurtre de masse”, rapporte Le Figaro. Toutes les victimes ont été tuées par arme à feu.

En effet, comme le rapporte le quotidien français, l’explosion a été suivie par des tirs de fusils. Le journal affirme par ailleurs que l’auteur de la tuerie est un élève du lycée. Ce dernier aurait acheté le fusil légalement. 

“Vladislav Roslyakov, qui a tué 17 personnes dans un collège de Crimée, a utilisé le surnom de “Reich” en ligne et était obsédé par les tueurs en série, affirment les médias russes. Plus effrayant encore, il (à droite) a imité l’un des auteurs de la tuerie de Columbine Eric Harris en portant un t-shirt blanc et un fusil”

“Le président russe Vladimir Poutine a donné ses instructions afin de prendre en charge le transport urgent des personnes blessées suite à cette explosion vers les institutions médicales de premier plan en Russie”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Un deuil de trois jours a été décrété en Crimée à la suite de cet acte, rapportent les médias.

Rabat: Le PAM veut geler le conseil communal, le maire menace de recourir à la justice

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MAIRIE - Entre le PAM et le PJD, le conseil communal de Rabat est pris en otage. La 3ème séance de la session ordinaire du conseil, qui était prévue hier, a été annulée. L’ordre du jour composé de 19 points programmés aux travaux de cette séance publique n’a pas été discuté en raison d’une démarche protestataire entreprise par les conseillers du PAM. Ces derniers ont empêché le maire, le PJDiste Mohamed Sadiki, et ses collaborateurs, ainsi que le représentant de la wilaya, de s’asseoir à leur place habituelle, conformément au règlement. 

“Ils sont venus bien avant le début de la séance fixée à 15h et ils se sont mis à la place du maire sur l’estrade, contrairement à l’usage depuis la nuit des temps au siège communal”, déclare au HuffPost Maroc le premier adjoint du maire, Lahcen El Amrani qui était présent à cette séance. Étonné, ce dernier précise que c’est la première fois depuis la mise en place de ce conseil communal qu’un incident du genre survient. “Le secrétaire général de la wilaya, venu représenter le wali à cette séance, a tenté de les dissuader, mais ils n’ont pas bougé”, ajoute El Amrani.

Face à cette situation, le maire est intervenu. “Debout, il a pris la parole pour leur demander avec tout le respect et la gentillesse nécessaires de rejoindre leurs places devant l’estrade pour entamer la séance. Mais ils ont refusé”, affirme encore cet adjoint du maire qui s’est vu finalement contraint de ne pas tenir la séance. “Il se devait de le faire afin d’éviter un affrontement comme celui survenu le 20 octobre 2017 sur ces mêmes lieux”, rappelle notre interlocuteur. Cette séance tristement célèbre est restée gravée dans la mémoire du conseil communal où des tables et des chaises ont accompagné des échanges d’accusations entre les deux partis. 

Pour le PJD, le PAM cherche à bloquer toute activité au sein du conseil et viole sans cesse le règlement interne. Il n’est donc plus question, pour le maire, de continuer ainsi. Il menace désormais de saisir la justice pour en finir. “L’essentiel, pour moi, c’est de pouvoir travailler, remplir ma mission”, insiste le maire dans une déclaration au HuffPost Maroc. Ce dernier précise que sa tâche n’est pas des plus faciles et qu’il se doit de concrétiser “un programme très chargé”. “Je ne veux pas que certains empêchent le président et le reste du conseil de terminer la session qui compte 36 points au total, tous importants pour la capital, surtout pour le grand projet: ‘Rabat, ville lumière, capitale marocaine de la culture’”, insiste-t-il.

Mohamed Sadiki estime désormais être en droit de saisir la justice mais “en ultime recours”, si les autorités de la ville n’interviennent pas. “J’ai sollicité les autorités de la ville, à savoir, la wilaya, à faire son travail pour qu’on libère la place. Mais si les autorités n’y arrivent pas, je n’irai pas pleurer dans un bureau”, prévient-il.

Vendredi, une nouvelle session est prévue au conseil de la ville. Mais les conseillers du PAM ne comptent pas y prendre leur place réglementaire. “Nous continuerons notre démarche protestataire”, annonce au HuffPost Maroc Nadia Rahmani, membre du groupe PAM au sein du conseil. Pour celle-ci, cette démarche s’avère nécessaire pour “faire bouger la wilaya”. “Le wali représente l’autorité de contrôle à l’intérieur de la ville. Nous avons pris l’estrade pour revendiquer la venue du wali. Nous voulons qu’il préside lui-même la séance”, lance-t-elle.

Si le wali ne donne pas suite à la demande des conseillers du PAM, ils camperont sur leur décision. “Nous avons énormément de problèmes à gérer au sein de Rabat. Nous avons aussi établi des rapports sur la gestion au niveau de certaines circonscriptions, mais aucune prise de décision n’en a fait suite”, regrette Rahmani. Et d’ajouter que le président du conseil a aussi refusé de discuter du récent incident survenu au quartier Hay Ryad lié à l’effondrement du trottoir sur l’avenue Annakhil suite à des travaux de chantier. “Mardi 9 octobre, il y avait une séance consacrée aux questions écrites qui remontaient, en fait, au 6 août. Pour nous, il était plus urgent de discuter plutôt de cet effondrement suite auquel deux contrôleurs ont été suspendus”, estime cette membre du conseil.

Dans sa question, le PAM a demandé au maire de constituer une commission d’enquête pour déterminer toutes les responsabilités liées à cet incident. “On nous a empêché de prendre la parole”, fustige-t-elle. Et d’expliquer que le conseil a brandi l’article 41 du règlement interdisant de débattre un point qui ne relève pas des compétences du conseil et/ou n’est pas inscrit à l’ordre du jour de la session. “On nous demande de ne pas violer le règlement et pourtant, à la session ordinaire de l’an dernier, le budget a été soumis au vote alors qu’il n’y avait pas de plan de travail”, insiste-t-elle.

Pour le président du conseil communal, il y a bien un plan d’actions, mais ce dernier “a accusé du retard”. Et d’expliquer: “à notre arrivée, nous avions trouvé un grand programme mis en oeuvre (“Rabat, ville lumière”) et qui prendra fin cette année. Notre plan d’action, lui, sera achevé avant fin novembre”.

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Déraillement à Bouknadel: L'ONCF avait été alerté de secousses par les passagers du train précédent

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DRAME - Après le grave accident ferroviaire qui s’est produit dans la matinée du mardi 16 octobre au niveau du pont de Bouknadel, près de Salé, qui a fait 7 victimes et plus de 125 blessés dont 7 graves, mettant le Maroc en émoi, plusieurs personnes ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux.

Si certains ont dénoncé le manque de sérieux de la compagnie, un message qui circule depuis hier laisse entendre que le personnel de l’ONCF était au courant d’un problème au niveau des rails.

Certains passagers du train précédent celui ayant déraillé ont déclaré avoir ressenti des secousses à l’endroit où s’est produit le drame vers 10h20. Plusieurs affirment même en avoir avisé les chefs de gares qui n’auraient pris aucune mesure préventive.

L’ONCF a choisi de répondre à ces “fausses informations” à travers un communiqué officiel publié sur sa page Facebook dans lequel il reconnaît avoir été alerté par les passagers et affirme avoir “dépêché des équipes techniques spécialisées sur place afin de vérifier les infrastructures”, ajoutant que “ces observations ont confirmé l’absence de défaut ou de dommage significatif”. 

L’ONCF souligne également que les “secousses ressenties étaient au niveau de Sidi Tibi à 10 km du lieu du drame”, laissant entendre qu’il n’y avait pas de lien entre les deux événements.

“Premièrement, l’ONCF confirme avoir été avisé au niveau de la gare de Sidi Tibi, qui se trouve à 10 kilomètres de Bouknadel, lieu où s’est produit l’incident.

Deuxièmement, conformément aux lois et règlements en vigueur,  immédiatement après avoir été informé de ces secousses, l’Office a prolongé l’arrêt du train à la gare de Kénita, afin de le soumettre à des examens supplémentaires. L’ONCF a également dépêché des équipes techniques spécialisées sur le site afin de vérifier les infrastructures et les installations au niveau de Sidi Tibi. Ces observations ont confirmé l’absence de défaut ou de dommage significatif”

L’ONCF souligne également avoir pris, afin d’éviter la “propagation d’informations erronées qui influencent négativement l’opinion publique”, la décision de partager régulièrement des informations à ce sujet par le biais de communiqués de presse officiels publiés sur les réseaux sociaux.

“Tous les témoignages seront entendus dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte par le procureur général du roi près la cour d’appel de Rabat” conclut le communiqué.

Impôt sur les sociétés: "L'argentier du pays est soumis à la pression des lobbys, du FMI et de la CGEM" selon l'économiste Akesbi

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ÉCONOMIE - C’est un secret de polichinelle. Le projet de loi de finances (PLF) 2019 prévoit le reprofilage de la grille de l’impôt sur les sociétés (IS). Des réajustements qui généreraient près d’un milliard de dirhams de recettes additionnelles pour le Trésor, selon nos confrères de L’Economiste. Le taux de 10% sera maintenu et s’appliquera au bénéfice net inférieur ou égal à 300.000 dirhams. La tranche comprise entre 300.001 dirhams et 1 million de dirhams se verra appliquer un taux de 17,5% contre 20% actuellement.

“Partir du postulat que les entreprises auxquelles s’appliquera le taux de 10% sont de facto des PME est illusoire. Ce que l’on oublie de dire, c’est qu’une grande partie des moyennes et grandes entreprises sont de véritable championnes de l’optimisation fiscale et s’arrangent pour déclarer moins de 300.000 dirhams. Nous continuons de faire des cadeaux aux plus gros avec de telles mesures”, estime l’économiste Najib Akesbi, interrogé par le HuffPost Maroc. 

“Par définition, l’IS est un impôt à taux proportionnel. Le rendre progressif est contraire à la théorie. Mais il ne faut pas oublier que l’argentier du pays est soumis à la pression de la CGEM, celle du FMI et des lobbys pour baisser le taux. De l’autre côté, il faut aussi s’assurer des recettes”, continue-t-il.

A noter que le reprofilage de l’IS tel qu’il est prévu dans le PLF 2019 permettra au Maroc de sortir de la liste grise des paradis fiscaux sur lequel l’avait placé l’Union européenne au même titre que 46 autres pays. L’UE avait accordé un délai d’une année pour que les régimes de taxation jugés inéquitables, l’export en particulier, soient modifiés. Avec le changement de taux prévu, l’export intégrerait le régime du droit commun.

Les exportateurs qui réalisent moins de 1 million de dirhams de bénéfice net, près de 10.247, se verront appliquer le taux de 10% et 17,5%, selon les tranches. Ceux qui dépasseront le seuil de 1 million de dirhams seront soumis au taux de 17,5% à titre dérogatoire. Au-delà de 1 million de dirhams de bénéfice net, les entreprises devront supporter un IS à 32%, soit un point de plus par rapport au taux actuel. Le nombre d’entreprises qui seraient impactées ne dépasserait pas 2,4% de la population déclarante mais c’est aussi celles qui contribuent le plus aux recettes de l’IS.

Concernant les mesures relatives à l’impôt sur le revenu (IR), c’est  la proposition de la suppression de l’abattement de 40% avant calcul de l’IR sur les revenus locatifs et l’institution d’un taux libératoire de l’IR de 15% applicable au montant brut des loyers qui fait tiquer Akesbi. “Avec l’imposition des revenus locatifs a 15%, c’est-à-dire à taux libératoire, nous sommes en train de sortir les loyers du barème général qui peut être imposé à 38% pour le mettre a 15. Un sacré tour de passe, un cadeau à la rente. Au nom de l’équité, c’est aberrant”, déplore-t-il.

“Avec l’impôt sur le revenu nous faisons le contraire de ce qui devrait être fait. C’est la contre réforme. Un impôt général sur le revenu par définition doit capter toutes les sources de revenus et les soumettre à un même barème. Revenus salariaux, revenus professionnels, revenus agricoles, revenus fonciers et revenus financiers (dividendes, actions,...)”, étaye l’économiste.

“Or le Maroc, dès l’adoption de l’IR il y a 30 ans, avait soustrait les plus-values foncières et financières. L’idée à l’époque était de dire que c’était le début, que ce n’était qu’une phase transitoire, que l’on tendrait vers le ‘vrai’ IR. Mais force est de constater que nous n’avons rien fait sur cette voie. Nous avons même soustrait d’autres revenus de l’IR. La plupart des revenus sont aujourd’hui soumis a des barèmes spécifiques évidemment beaucoup plus faibles que le taux général’, conclut-il.

Avec son détecteur de gluten, un étudiant marocain se retrouve parmi les finalistes de l'émission "Stars of Science"

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INVENTION - Adolescent, il regardait religieusement l’émission “Stars of Science”. Aujourd’hui, il fait partie des 9 finalistes de la 10e saison. Ahmed Zahlan, un étudiant marocain de 21 ans, n’a pas pu retenir ses larmes une fois sélectionné, le 13 octobre, par le jury de l’émission qui aide les jeunes innovateurs du monde arabe à concrétiser leurs idées d’inventions. 

Après avoir pitché son idée et présenté un rapport plus détaillé aux membres du jury, cet étudiant en 3e année de génie civil à l’ENSA a su convaincre le jury de l’importance de son invention: un détecteur de gluten sans contact. Atteint de la maladie coeliaque qui le rend allergique au gluten, Ahmed n’a pas attendu que quelqu’un d’autre trouve une solution au problème auquel il fait face chaque jour en voulant se nourrir.

Son détecteur de gluten permettrait selon lui de déceler les molécules de gluten présentes dans les aliments sans y toucher à l’aide du rayonnement infrarouge. 

“Les molécules du gluten, comme toutes autres molécules, ont une gamme de rayons infrarouges spécifiques. L’outil permettra de scanner les aliments et détecter la présence des molécules de gluten”, explique au HuffPost Maroc le benjamin de la compétition, soulignant que cette méthode est “plus hygiénique” que d’autres disponibles sur le marché.

Contrairement aux autres détecteurs de gluten qui nécessitent de prendre un échantillon de l’aliment pour le tester, le détecteur d’Ahmed peut reconnaître si un aliment est sans danger pour les personnes atteintes de la maladie coeliaque.

Un gadget qui peut changer des vies

“Petit, j’avais souvent des fractures et je mettais tout le temps du plâtre. J’avais aussi toujours mal au ventre. Ce n’est qu’à l’âge de 10 ans que j’ai su que j’étais atteint de cette maladie pas très connue mais qui commence à se répandre”, raconte Ahmed Zahlan.

La maladie se manifeste par des symptômes comme les douleurs aux os et aux articulations, diarrhée, ballonnements, fatigue, ou encore dépression. Sans un régime adapté, les personnes allergiques au gluten peuvent avoir des complications telles que l’arthrite, l’infertilité ou même certains types de cancers.

“Je ne peux pas me permettre de manger ce que je veux et je dois être très prudent lorsque je mange dehors. Le serveur ne sait pas toujours ce que veut dire gluten quand je demande si le plat contient du gluten et quelques plats peuvent aussi contenir des traces de gluten”, explique le jeune homme. 

Le jeune inventeur élabore aujourd’hui son tout premier prototype pour le présenter au jury qui décidera si l’invention peut passer à l’étape de la validation des clients qui pourront tester l’appareil. Si Ahmed réussi à les convaincre, il pourra se qualifier à la finale qui aura lieu le 24 novembre et espérer décrocher les 300.000 dollars réservés au grand gagnant de la compétition. 300.000 autres dollars seront répartis entre les trois autres gagnants, choisis d’après le vote des téléspectateurs et du jury.

Le seul Marocain de la compétition espère commercialiser son produit une fois abouti et le faire connaître non seulement dans la région MENA mais aussi dans le monde pour faciliter la vie de tous les jours de milliers de gens qui souffrent de la même maladie que lui.

Initiative de la Fondation du Qatar, l’émission “Stars of Science” est diffusée sur plusieurs chaînes du Moyen-Orient notamment Al Rayyan TV, Alaraby TV, Echorouk TV, Roya TV, Al Sumaria TV, LBCI, Oman TV, Al Rai TV, mais aussi en ligne. Les internautes peuvent également retrouver l’intégralité des épisodes sur la chaîne YouTube de l’émission.

Les inscriptions pour la saison 11 sont déjà ouvertes sur le site de l’émission.

Accident ferroviaire: La CDT demande des explications au patron de l'ONCF et au ministre Abdelkader Amara

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PARLEMENT - “Nous voulons éclairer l’opinion publique sur ce qui s’est passé”. La présidente du groupe de la Confédération démocratique du travail (CDT) à la Chambre des conseillers, Touria Lahrech, annonce au HuffPost Maroc que son groupe syndical a pris la décision d’adresser une convocation au directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, et au ministre en charge du secteur de l’Equipement et du Transport, Abdelkader Amara (PJD). 

Deux personnalités qui sont sollicitées par écrit par le groupe syndical pour s’expliquer sur le drame survenu, hier matin, au niveau du pont de Bouknadel près de Kénitra. L’accident ferroviaire a fauché 7 vies et fait 125 blessés, dont 7 dans un état jugé grave. “Nous avons suivi ce terrible accident et pris la décision, suite à notre réunion, d’adresser notre demande aux deux responsables”, poursuit-elle. Et de préciser qu’en tant que représentants des citoyens, les conseillers veulent que ces deux hommes reviennent sur ce qui s’est passé au juste. “Nous sommes tous choqués! Plusieurs Marocains prennent au quotidien le train et nous voulons tous comprendre ce qui s’est passé. C’est notre rôle!”, souligne la députée.

Une décision nourrie surtout par les messages qui circulent, depuis le tragique accident, laissant croire que le personnel de l’ONCF était au courant d’un problème au niveau des rails à ce niveau précis. Certains passagers du train précédent auraient en effet déclaré avoir ressenti des secousses à l’endroit où s’est produit le drame vers 10h20. Plusieurs en auraient avisé les chefs de gares sans qu’aucune mesure ne soit prise. Des révélations qui, pour la CDT, légitiment amplement sa convocation aux deux responsables. “Ils doivent lever le doute et éclairer les citoyens”, répète-t-elle. Et d’estimer que l’enquête ouverte, sur instructions du roi Mohammed VI, montre l’importance de cet accident ferroviaire.

Hier, sur instruction royale, une délégation formée du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, et celui de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, s’est rendue sur les lieux de l’accident. Le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani s’est contenté, pour sa part, d’exprimer “sa profonde tristesse”.

L’ONCF, pour sa part, a annoncé cet après-midi dans un communiqué avoir en effet été alerté de secousses survenues à une dizaine de kilomètres du lieu où s’est produit l’accident, lors du passage du train précédent. Des contrôles des infrastructures auraient été menés sans qu’aucun dommage significatif ou défaut ne soit relevé.


Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi aurait été découpé par un médecin qui écoutait de la musique

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AFFAIRE KHASHOGGI - Chaque jour son lot de révélations dans l’affaire du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, mystérieusement disparu depuis le 2 octobre après un passage au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul. Selon le média turc Yeni Safak, qui s’appuie sur des enregistrements audio des services de renseignements turcs, Khashoggi aurait été sauvagement démembré par un médecin légiste saoudien proche du pouvoir.

Yeni Safak révèle des détails sordides autour de la mort du journaliste qui confirment la thèse de l’assassinat appuyée par la Turquie depuis quinze jours. Dès son entrée au consulat saoudien, Khashoggi aurait été torturé pendant un interrogatoire au cours duquel il a eu plusieurs doigts coupés. L’homme a ensuite été décapité et son corps démembré par des agents saoudiens à l’intérieur du consulat, indique le média turc dont les révélations ont été confirmées par un officiel turc des services de renseignement. Parmi la délégation venue de Ryad soupçonnée d’avoir fait disparaitre le journaliste, onze hommes auraient des liens avec le prince héritier Mohamed Ben Salmane.

Sur l’enregistrement, la voix du consul saoudien Mohammad Al-Otaibi, qui a été rappelé mardi en Arabie saoudite, serait audible. “Faites ça dehors, vous allez m’attirer des problèmes” aurait-il dit. Aussitôt, un individu non identifié lui aurait répondu: “Si tu veux vivre lorsque tu reviens en Arabie saoudite, tais-toi”. 

Les détails les plus sordides ne sont pas épargnés par le média turc qui affirme, toujours en s’appuyant sur les enregistrements audio, que “lorsqu’ils ont coupé la tête de Khashoggi et démembré son corps, un médecin légiste, identifié comme Salah al-Tubaigy, qui avait été amené pour la dissection du corps, avait quelques conseils à donner aux autres”. D’après le haut responsable turc et l’enregistrement, ledit médecin aurait suggéré aux autres de mettre des écouteurs et d’”écouter de la musique”, aurait-il dit, ajoutant que c’est ce qu’il faisait “pour apaiser la tension lorsqu’il effectuait un tel travail”. Tout cela aurait duré sept minutes et Jamal Khashoggi, bien qu’après avoir subi une injection d’un produit calmant, était toujours vivant et conscient pendant qu’il se faisait démembrer.

S’adressant à des journalistes à la Maison Blanche mercredi, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il n’était pas certain que la bande sonore citée dans la presse turque existe avant de répondre qu’il était peut-être probable qu’elle soit réelle et qu’il attendait un rapport de Mike Pompeo, son secrétaire d’Etat dépêché sur place pour rencontrer le roi Salmane. 

De telles informations n’auraient pas été divulguées en Turquie sans le consentement du gouvernement, précise le New York Times qui rappelle que les médias et les journaux turcs sont soit étroitement contrôlés par le gouvernement, soit détenus par des dirigeants d’entreprise favorables au gouvernement.

Pour les médias américains, l’Arabie saoudite envisagerait de reconnaître un interrogatoire qui aurait viré au drame au consulat saoudien à Istanbul. Selon des sources citées par le New York Times et CNN, les Saoudiens prépareraient une nouvelle version des faits afin de minimiser toute implication du pouvoir dans cette affaire, cela en faisant porter la responsabilité de la disparition à des éléments individuels accusés d’avoir agi de leur propre chef, indique Le Monde.

Des personnalités marocaines et étrangères présentent leurs condoléances après le déraillement à Bouknadel

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RÉSEAUX SOCIAUX - Le grave accident ferroviaire du mardi 16 octobre qui a coûté la vie à 7 personnes et fait plus de 125 blessés dont 7 graves, a mis tout le pays en émoi. Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités marocaines mais aussi étrangères ont souhaité exprimer leur solidarité.

Parmi elles, Hervé Renard et ses hommes, qui se sont emparés de leurs comptes Instagram et Facebook pour adresser des messages aux blessés et proches des victimes. De Achraf Hakimi à Munir Mohamedi en passant par Medhi Benatia, Youssef Aït Benasser ou les frères Amrabat, le onze national a fait preuve de solidarité.

“Très triste d’apprendre l’accident du train qui s’est produit hier à Bouknadel. Mes sincères condoléances aux familles des victimes. Prompt rétablissement aux victimes. Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons”, déclare l’international marocain, évoluant au Borussia Dortmund en Bundesliga, Achraf Hakimi sur son compte.

“Je suis choqué par ce qui s’est passé hier à Bouknadel, mes condoléances aux familles des victimes, pensée aux blessés dans l’accident. Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons” écrit, quant à lui, le gardien de but, Munir Mohand Mohamedi El Kajoui, couramment appelé “Munir”.

D’autres personnalités marocaines ont souhaité exprimer leur tristesse en ces circonstances, comme la femme politique Nabila Mounib, l’animatrice Leila Haddioui ou encore les humoristes Eko et Bassou.

“Nos sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu un être cher au cours de l’horrible accident qui a causé la mort de nombreuses citoyennes et citoyens et blessé beaucoup d’autres après le déraillement d’un train vers Kénitra. Ce qui augmente notre tristesse est que le problème était connu d’après ce que l’on dit, mais que personne n’a fait le nécessaire avant que le drame se produise. La vie des citoyennes et des citoyens est-elle si insignifiante pour cette personne? (Il n’y pas de force ni de puissance en dehors d’Allâh, patience, nous sommes à Dieu et à lui nous retournons)

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الحمد لله على لطف الله

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Certaines personnalités étrangères ont également souhaité adresser leurs condoléances au peuple marocain comme la chanteuse émiratie Ahlam, ou l’acteur turc Mert Altinisik, star de la série “Samihini”.

Pourquoi le scandale Jamal Khashoggi pourrait déclencher la panique chez les princes saoudiens

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INTERNATIONAL - Tandis que les critiques à l’encontre du prince saoudien Mohammed Ben Salman, alias MBS, se multiplient à travers le monde après la disparition du journaliste Jamal Khashoggi, Riyad garde le secret sur le scandale qui se joue en interne, notamment dans les différentes branches de la famille royale.

À en juger par la confusion récente autour du sort de l’ambassadeur saoudien aux États-Unis, il semblerait que l’affaire Khashoggi ait accru les tensions entre les membres de la famille royale, nées des réformes décapantes imposées par le prince héritier.

Mise à jour: Ce mercredi 17 octobre, Le Figaro, qui cite des sources diplomatiques à Paris et Riyad, rapporte qu’un “comité des sages” de la famille régnante des Saoud s’est réuni pour discuter de la crise Khashoggi. Au cœur des discussions, l’avenir de MBS, dont l’accession au trône pourrait être remise en question par cette affaire.

L’entourage de Mohammed Ben Salman resserre les rangs 

L’ambassadeur Khalid Ben Salman, haut fonctionnaire saoudien à Washington et frère de MBS, a quitté les États-Unis la semaine dernière. Il ne reprendra pas son poste, indiquait lundi soir le New York Times. Mardi matin, CBS a diffusé un reportage allant dans le même sens. Les hauts responsables du ministère américain des Affaires étrangères ont toutefois affirmé aux journalistes de CBS et ABC qu’ils n’étaient au courant d’aucun changement. L’ambassade saoudienne à Washington s’est, quant à elle, refusée à tout commentaire.

Le retour de l’ambassadeur à Riyad laisse penser que l’entourage de MBS resserre les rangs. C’est le genre de signal manifeste qui en dit long sur l’état des relations au sein de l’élite du royaume.

Il a méthodiquement affaibli le pouvoir des autres branches de la famille

La famille Saoud régnante n’est pas très éloignée dans le temps du fondateur de l’État saoudien moderne, Ibn Saoud. Jusqu’ici, chacun des rois a été l’un de ses fils. Tout le monde s’attend à ce que MBS succède à son père, Salman, et marque un tournant générationnel. Les actions de centralisation du pouvoir menées sans le moindre remords par MBS — il a méthodiquement affaibli le pouvoir des autres branches de la famille sur les ministères clés et procédé à l’arrestation, en novembre dernier, d’une poignée de princes auparavant intouchables — illustrent bien les changements les plus radicaux opérés dans le fonctionnement interne du royaume depuis des décennies. Ils marquent la fin du système consultatif en vigueur depuis longtemps, qui laissait le pouvoir à un groupe de membres de la royauté et constituait, selon le roi actuel, la réponse de l’Arabie saoudite à la “démocratie”.

“La famille royale passe d’Al Saoud à Al Salman”, a déclaré un responsable occidental au Wall Street Journal l’an dernier. “Et ça ne va pas sans heurts avec les autres branches de la famille.”

Si MBS a réussi à remodeler l’essentiel des structures politique et militaire du pays, de nombreux princes continuent d’exercer une autorité publique en raison de leurs origines et de leurs contacts étendus à l’étranger. C’est ainsi que le prince royal Khaled Ben Fayçal a récemment diligenté une délégation saoudienne sur la question du sort du journaliste en Turquie, où Khashoggi a disparu le 2 octobre

Et certains de ces monarques sont extrêmement mécontents de MBS.

Une série de décisions risquées prises par le prince héritier (campagne militaire au Yémen, rupture avec le Qatar voisin et, maintenant, ciblage présumé de Khashoggi) ont convaincu de nombreux experts que son style de gouvernance mettait en péril la stabilité du royaume. Au sein du système, un certain nombre de Saoudiens dont la richesse et la vie oisive dépendent de la famille royale ont toutes les raisons d’être inquiets. Inquiétudes déjà exprimées en 2015 par un prince dans deux missives faisant état du mécontentement de la famille à l’égard de l’administration Salman, après une crise provoquée par la gestion du pèlerinage musulman annuel en Arabie saoudite.

Pour MBS, une perte de confiance plus importante pourrait constituer un risque sérieux. Il est déjà arrivé que des membres de la famille Saoud mettent en place l’un des leurs au nom du bien commun. En 1964, le roi Saoud s’était ainsi vu contraint de renoncer au trône, au profit de son frère Fayçal, le prince héritier.

Ajoutons à cela qu’une grande partie des critiques émises sur l’affaire Khashoggi par les législateurs américains — qui jouent un rôle déterminant dans l’approbation de l’assistance et de la collaboration dont dépendent les Saoudiens en matière de sécurité — visent directement le prince, accusé par les services de renseignement d’avoir personnellement ordonné la capture de Khashoggi. Se dessine alors un scénario cauchemardesque pour le prince dans lequel les détenteurs du pouvoir à Washington proposeraient à Riyad un marché aux termes duquel ils garantiraient le maintien de leurs relations avec l’Arabie saoudite en échange d’une sortie publique du prince. Il pourrait s’agir, pour la famille, d’un moment décisif: faites ce qui est nécessaire, si vous ne voulez pas tout perdre.

L’isolement de l’Arabie saoudite par rapport à l’Europe laisse présager un avenir économique plus sombre encore.

Les princes controversés se poseraient alors des questions sur la loyauté sans faille de leurs alliés occidentaux. Ceux-ci ont jusqu’ici à peine protesté l’an dernier lors de la purge organisée par le prince au détriment de ses propres cousins, frappés et torturés à cette occasion. Au moins trois princes saoudiens ont disparu ces dernières années en Europe.

Il n’est pourtant pas certain, à ce stade, que les rivaux de MBS aient une chance. “Ils n’y peuvent pas grand-chose, car ils n’ont ni les capacités ni le cran nécessaires”, constate Ali al-Ahmed, dissident saoudien bien informé installé aux États-Unis.

Le probable meurtre brutal de Khashoggi et la volonté affichée par Donald Trump de contribuer au sentiment d’impunité de MBS, en disant croire ce dernier sur parole, ne font que renforcer ce sentiment.

Pendant ce temps, l’isolement de l’Arabie saoudite par rapport à l’Europe et au commerce international, notamment, laisse présager un avenir économique plus sombre encore.

Alors que l’Arabie saoudite traverse sa plus grande crise sur la scène mondiale depuis le 11-Septembre, la famille Saoud, dont le destin est étroitement lié depuis 70 ans à l’avenir du richissime royaume, pourrait être contrainte de reconnaître qu’elle ne pèse plus lourd dans les considérations du nouveau prince.

“Qui osera le dégager?” demande al-Ahmed. “Citez-moi un nom.”

Cet article, publié à l’origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Catherine Biros pour Fast for Word.

Immigration illégale: Soupçonné d'escroquerie, de séquestration et de rançonnement, un homme arrêté à Témara

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IMMIGRATION - La brigade de police judiciaire de Témara a arrêté, mercredi, un individu présumé impliqué dans une affaire d’arnaque et d’escroquerie. D’après un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), il était sur le point d’organiser une opération d’immigration illégale, et d’enlèvement, séquestration et rançonnement. 

Selon des premiers éléments de l’enquête, le mis en cause âgé de 35 ans, aidé de quatre complices, a fait chanter deux personnes en prétendant pouvoir garantir leur migration d’une manière illégale vers l’Europe contre une somme de 40.000 DH par personne, précise la DGSN. Les suspects ont séquestré les candidats dans une zone boisée près de Tanger avant de prendre contact avec leurs familles pour encaisser l’argent, prétendant que ces candidats à l’immigration étaient arrivés en Europe. 

Le mis en cause a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet en vue d’élucider les causes et les circonstances de cette affaire. Les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les autres complices, ajoute la DGSN. 

Un homme s'immole par le feu à Rabat

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Image d'illustration: Une femme s'immole par le feu à Sofia, en Bulgarie, le 3 novembre 2014.

IMMOLATION - Un homme de 31 ans s’est immolé par le feu mercredi matin au quartier administratif à Rabat. Selon la wilaya de la région Rabat-Salé-Kénitra, il présentait des troubles mentaux et s’est aspergé d’une substance extrêmement inflammable, “Doulio”.

Le drame a eu lieu au niveau de l’intersection des avenues Tarik Ibn Ziad et Franklin Roosevelt. “Aussitôt informés de cet incident, les autorités locales et de sûreté ainsi que les membres de la protection civile sont rapidement intervenus”, selon la même source, ajoutant que la personne concernée a été transférée au CHU Ibn Sina pour recevoir les soins nécessaires.

Selon les premières données, l’individu présente des troubles mentaux et avait été admis à plusieurs reprises dans un hôpital de la santé mentale et des maladies psychiatriques.

Rétablissement du trafic ferroviaire entre Salé-Kénitra

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TRAIN - Presque deux jours après l’accident de Boukndel, l’Office national des chemins de fer (ONCF) informe ses clients, par le biais d’un communiqué, que le trafic ferroviaire sur la voie 2 reliant Salé et Kénitra a été rétabli.

Tout les trains programmés sur cet axe ont repris leurs voyages à partir de ce matin, à 06h00 et ce “après la prise de toutes les mesures de sécurité et techniques nécessaires, conformément aux normes en vigueur en la matière”, précise ce même texte.

“Pour plus d’informations, l’ONCF invite ses clients à s’informer auprès des gares et du Centre de relations clients au 2255”. 

Mardi 16 octobre, le train TNR N.9, qui assurait la liaison entre Rabat et Kénitra, a déraillé au niveau de Bouknadel. L’accident a fait 7 morts parmi les passagers et près de 125 blessés, dont 7 dans un état grave, dont le conducteur du train.

Lamiae Benmakhlouf, DG du Technopark: "Le Technopark Agadir sera le premier pensé pour abriter des start-up technologiques"

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ENTRETIEN - Il y a deux décennies, les incubateurs d’entreprises n’étaient pas légion et la ‘hype’ de la start-up nation ne s’était pas encore emparée du monde de l’entreprise. Pourtant, avec plus de 1.000 entreprises qui y ont transité depuis sa création en 2001, le Technopark peut légitimement revendiquer le statut de premier accélérateur de jeunes pousses au Maroc. Invitée cette semaine de l’événement start-up Initiative 4Afrika de Microsoft, Lamiae Benmakhlouf, discrète patronne de la société gestionnaire du Technopark, a accordé un entretien au HuffPost Maroc.

HuffPost Maroc: Pourriez-vous nous dresser un état des lieux du dernier-né des Technopark, celui de Tanger?

Lamiae Benmakhlouf: Le Technopark de Tanger est le fruit d’un partenariat public-privé. Le bâtiment nous a été mis à disposition via les domaines de l’État. Nous l’avons récupéré en 2014 et réaménagé. Il est opérationnel depuis fin 2015. Aujourd’hui, nous avons dépassé la cinquantaine d’entreprises sur site. Tous les services qui existent sur Casablanca et Rabat y ont été dupliqués. Les entreprises qui y sont hébergées opèrent dans différents secteurs, des CRM (customer relationship management, ndlr) au big data en passant par le marketing digital.

En général, nous sommes contents de la dynamique qui s’opère dans la région du Nord. Nous avons conclu des partenariats avec des opérateurs de la région, notamment la chambre de commerce espagnole, la chambre de commerce française et d’autres associations qui sont dans la promotion de l’entrepreneuriat et la technologie. Plusieurs événements professionnels s’organisent aussi au sein du Technopark de Tanger. Nous commençons à fédérer un écosystème dans la région.

Nous avons aussi permis à nos partenaires actuels tel que Enactus, l’AFEM et Réseau Entreprendre Maroc de s’installer sur place pour être à proximité des entreprises qui y sont incubées. C’est grâce à cet accompagnement que nos start-up arrivent à relever les difficultés auxquelles elles font face, notamment en termes de financement et d’accompagnement.

Est-il, comme celui de Casablanca lors de son inauguration en 2001, axé IT?

La mission initiale du Technopark était d’encourager la création d’entreprises dans les TIC. Toutefois, en 2010, nous avons suivi la stratégie nationale d’encouragement et d’incitation aux entreprises qui opèrent dans le développement durable. Nous nous sommes ouverts aux entreprises Greentech. Depuis 2015 et l’ouverture du Technopark de Tanger, nous nous sommes également ouverts aux industries créatives. Aujourd’hui, nous avons des projets culturels qui sont installés à Tanger mais aussi à Casablanca et Rabat. L’Boulevard par exemple, qui est une association qui promeut la culture et la musique urbaine, est hébergé chez nous, à Casablanca. Nous avons prévu de dupliquer cette expérience à Tanger avec un projet intitulé Daba Tech, une association qui oeuvre dans la culture, que ce soit le théâtre ou la danse.

Qu’en est-il du site d’Agadir, qui verra le jour en 2019?

C’est le fruit d’un partenariat avec la région d’Agadir, la chambre de commerce et d’industrie de Souss Massa et le Technopark. La région et la chambre de commerce vont mettre à notre disposition un bâtiment qui est en cours de construction, et la société de gestion des Technopark s’occupera de l’exploitation. Le bâtiment répond à certains prérequis en terme d’architecture d’intérieur et de découpage des lieux. C’est une première d’avoir un bâtiment Technopark pensé à la base pour abriter des start-ups technologiques. Les locaux de Casa, Rabat et Tanger avait été aménagés mais pas construits. La capacité à Agadir sera de 80 entreprises présentes sur site. Nous mettrons bien évidemment à disposition les mêmes services que ceux qui existent sur Casablanca, Rabat et Tanger. Nous voulons aussi mettre la technologie au service du développement de certaines spécificités de la région tels que le tourisme, l’aquaculture ou encore les produits du terroir.

Qui gère les Technopark ?

C’est la société de gestion MITC( Morocco Information Technology Company) à capitaux mixtes qui gère l’ensemble des sites. La CDG est impliquée à hauteur de 18%, l’État a 33%. Le reste, ce sont des banques privées marocaines.

Quel est le taux de survie des entreprises qui y sont incubées ?

Nous avons deux indicateurs que nous surveillons. Le taux de survie au-delà de 2 ans, qui est de 87% versus les 33% nationaux avancés par les CRI. Et le taux de survie au-delà de 5 ans, qui est de 82%. Cela veut dire que les entreprises qui quittent le Technopark continuent d’exister. Mieux encore, elles se développent, recrutent plus de salariés, exportent… ce sont des PME à part entière.

Quels sont vos indicateurs de performance ?

Avec nos 15 partenaires écosystème logés au sein du Technopark, nous avons accompagné 1.000 entreprises depuis nos débuts. Aujourd’hui, nous gérons environ 300 entreprises en permanence: 200 à Casablanca, 35 à Rabat et nous en sommes 55 sur le site de Tanger, sachant que ce dernier a le potentiel d’en accueillir 100. Nous avons un turn-over de 25% et un taux d’occupation de 100%. Nous accueillons 70 nouvelles entreprises annuellement. Le départ se fait soit de manière naturelle car il arrive que certaines start-up demandent une extension d’espace que nous ne pouvons pas toujours leur offrir. La priorité est donnée aux nouvelles créations. Toutefois, même lorsque les entreprises quittent physiquement le Technopark, elles ont toujours accès à nos services que ce soit les formations ou les événements de networking. Nous avons aussi une communauté de 2000 salariés d’une moyenne d’âge de 30 ans et un flux mensuel de 7000 visiteurs.

Quel mantra essayez-vous de transmettre aux entreprises que vous côtoyez quotidiennement?

Nous encourageons nos entreprises à envisager non pas simplement le marché local, mais le marché régional voire international. Nous avons de belles pépites qui travaillent au niveau continental et mondial, que ce soit M2T, ValuePass, la fintech IPRC ou encore Dataprotect et LMPS, qui sont dans la sécurité et qui sont opérationnelles au niveau international. C’est une fierté. 


Compétitivité: Le Maroc se hisse à la 75ème place du classement mondial Davos

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ÉCONOMIE - Timide amélioration pour le Maroc qui pointe à la 75e place sur 140 pays selon le dernier rapport sur la compétitivité établi par le World Economic Forum (WEF), améliorant son score global de 0,8 point à 58 sur 100, soit en dessous de la moyenne mondiale qui est de 60.

Le royaume se hisse de deux rangs par rapport au classement 2017. Dans le détail, le pays s’adjuge la 58e place dans la catégorie “environnement des affaires” et la 59e dans le pilier “marché”. Nonobstant, il reste largement distancé lorsqu’il s’agit “de capital humain” (100e) et d”’écosystème de l’innovation” où le Maroc n’apparaît qu’à la 88e place.

Le rapport du WEF met en exergue plusieurs pistes d’amélioration, à commencer par le capital humain (88e place sur 140). Le pays traîne également la patte en ce qui concerne l’indicateur “marché du travail” (119e) et n’apparait qu’au 129e rang dans celui de la “Participation de la femme à la population active”. Parmi les autres indicateurs à améliorer figurent la pensée critique dans l’enseignement (138e), la liberté de la presse et le cadre réglementaire d’insolvabilité (110e chacun).

Le Maroc peut toutefois se targuer de sa stabilité macroéconomique où il réalise un score louable de 90 sur 100, lui conférant le 47e rang mondial. De même, sur le volet sécuritaire, le royaume figure parmi les bons élèves. L’indicateur “incidence du terrorisme” réalise le score maximal de 100 (28e rang mondial).

Dans le monde arabe, le pays performe puisqu’il occupe la 8e position après la Jordanie. Il est premier en Afrique du Nord devant la Tunisie (87e). À noter qu’avec une note de 85,6 les États-Unis occupent sans grande surprise la première place du podium, suivis de Singapour et de l’Allemagne.

Immigration illégale: Une délégation de l'UE se rend au Maroc pour évaluer le besoin d'aide financière

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IMMIGRATION - Une délégation de l’Union européenne (UE) serait actuellement au Maroc pour une mission destinée à évaluer les besoins du royaume en matière d’aide financière pour lutter contre l’immigration clandestine. Selon l’agence de presse espagnole Europa Press, la délégation devait arriver mercredi à Rabat et rester jusqu’à jeudi pour rencontrer plusieurs hauts responsables marocains.

Cette visite intervient alors que le nombre de migrants illégaux passant en Europe par la route de la Méditerranée occidentale, à savoir du Maroc à l’Espagne, a connu une augmentation ces derniers mois et que les deux pays voisins ont demandé à l’UE davantage de soutien financier pour faire face à ce phénomène.

Selon un porte-parole de l’UE interrogé par Europa Press, la Commission européenne “fera tout son possible pour garantir le soutien nécessaire pour répondre aux besoins dans les domaines de la migration et de la protection des frontières en coopération étroite avec les autorités espagnoles et marocaines”.

“Une aide supplémentaire est envisagée”, a confirmé un haut responsable de l’UE à l’agence de presse, tandis qu’un porte-parole a indiqué qu’ils espéraient pouvoir continuer à discuter avec les autorités marocaines dans les semaines à venir. “La mission à Rabat cette semaine devrait être replacée dans ce contexte”, a-t-il ajouté.

Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avait annoncé lundi l’envoi prochain d’une mission de l’UE au Maroc afin de discuter “des mesures les plus appropriées” pour aider le Maroc à contrôler de manière appropriée les flux migratoires. Selon elle, l’UE a convenu d’augmenter l’aide financière, notamment avec le Maroc et la Mauritanie, après avoir constaté que le nombre d’arrivées d’immigrés par cette voie a augmenté de 150%.

De son côté, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Josep Borrell, a plaidé mercredi pour une augmentation de l’aide accordée par l’UE au Maroc. “Le Maroc n’est pas bien traité du point de vue de l’aide accordée par l’Union européenne pour la lutte contre l’immigration illégale”, a dit le chef de la diplomatie espagnole devant la commission mixte Congrès-Sénat pour l’UE.

Selon lui, la Turquie reçoit 6 milliards d’euros de la part de l’UE contre 50 millions d’euros pour le Maroc. “Nous nous sommes engagés avec l’UE pour une aide supplémentaire de 100 millions d’euros au profit du Maroc qui est notre partenaire préférentiel” dans le domaine de la gestion des flux migratoires, a encore indiqué le ministre espagnol.

Gad Elmaleh joue au caméléon pour annoncer les dates de sa tournée (et c'est troublant)

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HUMOUR - Gad Elmaleh a trouvé une nouvelle façon originale d’annoncer les villes dans lesquelles il poursuivra la tournée internationale de son spectacle “Dream Tour” dans les prochains mois. Du rappeur Eminem à McMahon, légende vivante des Chicago Bears, l’humoriste franco-marocain a fait de Photoshop son meilleur ami, et c’est réussi. Il dévoile depuis quelques jours une série de montages troublants qui deviennent presque le nouveau rituel de l’artiste.

Dernière image en date, le Casaoui le plus célèbre des États-Unis prête ses traits à Don Johnson, acteur phare de la série policière “Miami Vice” (“Deux flics à Miami”). Un petit look de séducteur des années 80, plus vrai que nature, qui a bien fait rires les fans de l’humoriste.

Pour son passage à Détroit, il opte pour le look bling-bling du rappeur américain Eminem.

Idem pour annoncer son passage à Chicago, c’est tout sourire avec un bandeau sur la tête que Gad se glisse dans la peau de McMahon, pour un petit clin d’œil à l’équipe de baseball de la ville, les Chicago Bears.

L’humoriste fait également référence à LeBron James, star des Lakers de Los Angeles, en détournant une image de l’équipe de basket-ball évoluant en NBA. Il détourne également un panier de Sam Jacobson, célèbre à la fin des années 90, pour marquer des points sur Instagram avec plus de 60.000 réactions. 

Il se transforme de nouveau pour annoncer son passage à Portland, devenu la capitale incontestée des hispters. Barbe, petite moustache, chemise à carreaux, jean retroussé... Tous les codes sont respectés.

Un jeu de piste lancé par le comédien pour découvrir les étapes de sa tournée avec humour, et les fans en redemandent.

"On va se battre": Floyd Mayweather accepte un combat contre Khabib Nurmagomedov

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BOXE - Défié par la nouvelle coqueluche du MMA, le Russe Khabib Nurmagomedov, dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, le champion américain de boxe Floyd Mayweather a accepté d’affronter le champion récemment sacré après avoir battu l’Irlandais Conor McGregor à Las Vegas le 6 octobre dernier.

“Allez Floyd, on doit se battre maintenant” appelle, dans la vidéo, le champion de MMA aux côtés de Leonard Ellerbe, directeur de Mayweather Promotions. “50 victoires - 0 défaite (Mayweather) contre 27 victoire - 0 défaite (lui-même), deux gars qui ne perdent jamais. Mais dans la jungle, il n’y a qu’un seul roi” a-t-il lancé.

A la retraite depuis 2015, le boxeur américain de 41 ans remontera sur les rings après une dernière victoire en 2017 contre McGregor et resté invaincu toute sa carrière avec 50 victoires. “On va se battre” a déclaré Mayweather au site américain TMZ Sports. “Je suis mon propre patron, je ne peux pas me prononcer pour Khabib mais selon moi on peut finaliser ce combat. Lorsque j’affronterai Khabib, je vais recevoir un chèque avec neuf chiffres, beaucoup plus que ce que j’ai gagné contre McGregor (300 millions de dollars, ndlr)” a poursuivi le champion surnommé “Money”. 

Le 6 octobre dernier, Khabib Nurmagomedov avait affronté McGregor, grand rival de Floyd Mayweather, lors d’un combat de la UFC 229 qui avait dégénéré. Le Russe de 1,78m et 70 kilos a battu par étranglement arrière l’Irlandais, grand favori du public, cumulant ainsi 27 victoires et zéro défaite.

“Qui est la star? C’est lui qui m’a défié, il faut qu’il vienne dans mon monde” a indiqué Mayweather qui prévient son futur adversaire que ce combat devrait se dérouler dans les règles de la boxe. La date de la rencontre doit encore être définie. 

Le procès de la militante du Hirak, Nawal Benaissa, a été reporté

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JUSTICE - Son procès qui devait avoir lieu le 18 octobre à la Cour d’appel d’Al Hoceima a été reporté au 20 novembre. La militante du Hirak Nawal Benaissa devra donc attendre quelques jours de plus avant de connaître son verdict.

“Quand Nasser Zefzafi et d’autres militants ont commencé à se rassembler et à créer le mouvement Hirak, j’ai ressenti le besoin de faire entendre ma voix. J’ai quitté ma cuisine pour descendre dans la rue afin de demander que les droits universels soient respectés”, a raconté, à Amnesty International, la militante qui a protesté aux côtés de Nasser Zafzafi, leader du mouvement du Rif. Ce dernier a écopé, le 26 juin, de 20 ans de prison ferme.

“En tant que mère inquiète pour l’avenir de mes quatre enfants, j’ai vraiment compris les raisons qui ont poussé ces jeunes hommes et jeunes femmes à protester et à demander des conditions de vie décentes et plus de justice sociale”, a déclaré Benaissa à l’ONG internationale pour la défense des doits de l’Homme.

Qualifiée par plusieurs médias marocains et internationaux comme la relève de Zefzafi, la Rifaine de 37 ans avait quant à elle été condamnée, le 15 février 2018, à 10 ans prison et une amende de 500 dirhams pour “participation à une manifestation non autorisée”, “insulte aux agents de la force publique”, et “incitation à commettre des infractions pénales”. Malgré ses quatre arrestations entre juin et septembre 2017, Benaissa est pourtant restée en état de liberté en attendant son nouveau procès.

Très active, depuis le début du mouvement, sur sa page Facebook, supprimée à la demande des autorités, où elle comptait plus de 80.000 abonnés, Benaissa avait d’abord été poursuivie pour incitation à la protestation pour ses déclarations publiées sur le réseau social entre juin et août 2017.

Libération immédiate

Le 17 octobre, Amnesty International a appelé à abandonner toutes les poursuites contre cette “défenseure des droits humains”. Pour l’organisation, Nawal est une “manifestante pacifique” qui a été victime “d’actes d’intimidation et de manœuvres de harcèlement répétés”.

“La condamnation de Nawal Benaissa a clairement pour but de la réduire au silence et de criminaliser son militantisme et son rôle au sein du mouvement Hirak. Les autorités doivent annuler sa déclaration de culpabilité et sa condamnation, et abandonner immédiatement les poursuites lancées contre elle”, a déclaré dans un communiqué, Heba Morayef, directrice régionale pour le Moyen-orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.

L’organisation a également appelé, par la même occasion, à la libération de tous les manifestants, défenseurs de droits humains, militants et journalistes non violents incarcérés “uniquement pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique”.

Par ailleurs, l’ONG invitera le 29 novembre des milliers de ses membres et sympathisants dans le monde, afin “d’agir en faveur de Nawal Benaissa” lors de la campagne annuelle d’Amnesty, ”Écrire pour les droits”. Les sympathisants seront invités à prendre part à de grandes sessions d’écritures de lettres mais aussi à signer des pétitions pour libérer les détenus politiques, poster des tweets et envoyer des courriels adressées notamment aux détenus politiques.

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