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Aux États-Unis, les douaniers vont "revoir leurs procédures" de détention des enfants après 2 décès

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Des demandeurs d'asile venant du Honduras attendent d'entrer aux Etats-Unis.

ÉTATS-UNIS - Les services américains de contrôle des frontières ont ordonné que tous les enfants migrants en détention soient soumis à des examens médicaux, à la suite de la mort la nuit de Noël d’un garçon guatémaltèque de 8 ans, seize jours après celle d’une fillette du même pays.

Ce drame a aussitôt relancé le débat sur le sort des enfants migrants, les démocrates fustigeant “le mépris de la vie humaine” de l’administration Trump et appelant à “mettre un terme à cette politique anti-migrants”.

Le petit garçon, arrêté par le Service des douanes et de la protection des frontières (CBP), avait été “transféré immédiatement” lundi 24 décembre vers 9h30 (heure locale) avec son père vers une structure hospitalière du Nouveau-Mexique après avoir montré “des signes de maladie possible”, selon un communiqué du CBP à l’AFP.

L’équipe médicale a d’abord diagnostiqué un “simple rhume”, mais le garçonnet a ensuite eu une poussée de fièvre vers 13h20, ont précisé les autorités. Gardé en observation pendant une heure et demie, il est sorti de l’hôpital lundi aux environs de 14h50, avec des médicaments prescrits.

 

Vers 19h, l’enfant a souffert de nausées et de vomissements. “Son père a refusé une assistance médicale plus importante, car l’enfant s’est ensuite senti mieux”, précise le CBP dans un compte-rendu détaillé. Vers 22h, l’enfant a été de nouveau transféré au centre médical, où il est mort lundi juste avant minuit, selon le CBP. Les causes de la mort n’ont pas été établies, indique le CBP, qui a promis un “examen indépendant et approfondi des circonstances” du décès.

Le commissaire Kevin K. McAleenan a ensuite annoncé que l’agence “menait des examens médicaux sur tous les enfants détenus par la CBP” et ”était en train de revoir ses procédures avec une attention particulière à la garde et la détention des enfants de moins de 10 ans”.

Deux décès similaires en moins de trois semaines

Le Guatemala, pays d’origine de l’enfant, a demandé “aux autorités américaines une enquête transparente et sérieuse sur cette affaire”. “Des rapports médicaux ont été demandés pour clarifier les causes du décès”, a indiqué le ministère guatémaltèque des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les autorités guatémaltèques ont précisé que l’enfant et son père avaient été arrêtés le 18 décembre alors qu’ils traversaient la frontière américaine pour gagner la ville d’El Paso au Texas. Le 23, ils ont été transférés au poste de police des frontières à Alamogordo (Nouveau-Mexique, sud).

Déjà, le 8 décembre, une fillette guatémaltèque de 7 ans avait perdu la vieaprès son arrestation par des garde-frontières américains à l’issue d’un long périple. Elle était décédée d’un choc septique après son admission dans un hôpital d’El Paso, au Texas.

La mort de Jakelin Caal avait suscité une onde de choc aux Etats-Unis, où des milliers d’enfants migrants sont détenus dans des structures surpeuplées. Elle a été enterrée mardi dans son pays natal, au cimetière de San Antonio Secortez, un village reculé de la commune indigène de Raxruhá, à 150 km environ au nord de la capitale, Guatemala.

“Cette fillette a quitté la maison heureuse, en quête d’un rêve, mais malheureusement elle est morte en chemin”, a dit à l’AFP Alberto Pop, le responsable de la communauté maya d’où était originaire l’enfant.

L’administration Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine son cheval de bataille. En juin, la politique de séparation systématique des migrants mineurs de leurs parents avait provoqué une telle indignation que le président américain avait dû revoir sa copie en interdisant cette pratique.

Il bataille actuellement avec le Congrès pour obtenir le financement de son projet de mur à la frontière avec le Mexique, une promesse de sa campagne présidentielle en 2016, qui a provoqué le 3e shutdown depuis son élection.

Cet article a initialement publié sur Le HuffPost France.


Pour Noël, Madonna partage un discours féministe tourné pendant son anniversaire au Maroc

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PEOPLE - Un petit conseil de Noël à ses fans? En août dernier, Madonna célébrait en grande pompe son anniversaire à Marrakech. Une expérience qui a marqué la superstar, tant d’un point de vue culturel et vestimentaire.

Le 25 décembre, la chanteuse publiait une vidéo dans laquelle on peut entendre le discours prononcé au cours de son anniversaire, le 16 août dernier, dans lequel elle rend hommage à Aretha Franklin, disparue le même jour.

“Les femmes ne sont pas vraiment célébrées et honorées comme elles devraient l’être”, déclame l’artiste l’artiste sur fond d’images chorégraphiées, dans lesquelles on peut apercevoir la danseuse et actrice franco-algérienne Sofia Boutella, et la chorégraphe Megan Lawson, dansant dans le désert. En fond sonore, le fameux plaidoyer, mais aussi la chanson “Shahmarane” de la musicienne irano-hollandaise Sevdaliza. 

“Nous somme élevées avec l’idée que les femmes ont une date de péremption et qu’à un certain âge elles doivent disparaitre (...) je ne suis pas intéressée par ces clichés. Nous ne devons pas être limitées par notre âge, notre sexe ou par ce que la société attend de nous. Nous ne devons jamais être limitées”, poursuit Madonna dans la vidéo réalisée par l’artiste vidéo portugais Nuno Xico, autre collaborateur fidèle de la star, qui était également du voyage au Maroc.

Pour accompagner ce court clip, la chanteuse présente sur Instagram cette vidéo comme un “hommage à toutes les femmes, partout, qui ne se laisseront pas limiter par les miettes que le patriarcat leur a laissés. Qui ne s’inclineront pas devant la peur ou ne se tairont pas face aux clichés et aux stéréotypes. Aux incroyables guerrières qui se sont battues et continueront à se battre pour l’égalité et la liberté, qui ne seront jamais limitées. Joyeux Noël”, conclut-elle. 

Un discours dans une veine bien différente de celui donné par Madonna le 21 août dernier aux MTV Video Music Awards, durant lequel elle était apparue entièrement vêtue de vêtements et de bijoux berbères. La star avait en effet été longuement critiquée sur les réseaux sociaux, le texte de son discours ayant été jugé ”égoïste” et égocentrique.

 

Maître Gims, Fnaïre, Manal et de nombreux autres artistes s'invitent à Marrakech pour un concert gratuit

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MUSIQUE - Une pléiade d’artiste s’invite à Marrakech pour fêter la fin de l’année 2018 en musique. La place Jamaâ El Fna s’apprête ainsi à accueillir, le 28 décembre, la deuxième édition de “Stars in the place”, organisée par NB2 Events.

Les festivités commenceront dès 17h avec DJ Toto pour faire chauffer le public avant l’entrée sur scène des artistes. Le groupe de rap meknassi H-Kayne ouvrira le bal, avant de laisser place au groupe Cravata. La chanteuse Manal montera ensuite sur scène pour faire bouger le public au rythme de son dernier titre “Slay”, qui a atteint les 10 millions de vues en moins d’un mois après sa publication le 21 novembre dernier. 

Originaires de la ville ocre, les membres du groupe Fnaïre ne pouvaient pas manquer cette occasion pour revoir leur fans et chanter pour la première fois en concert leur nouveau titre “Dilbar”, en featuring avec l’actrice Nora Fatehi, dont le clip aux inspirations bollywoodiennes a dépassé les 36 millions de vues depuis sa mise en ligne le 30 novembre.

Pour finir la soirée en beauté, les Marrakchis accueilleront le chanteur congolais Maître Gims, qui avait déjà répondu présent l’année dernière pour la première édition de ce concert gratuit en plein air. Le chanteur congolais interprétera notamment les tubes de son dernier dernier album “Ceinture Noire”.

“Le Maroc est mon pays de résidence et de coeur, j’ai toujours plaisir à me produire sur la scène marocaine face au public marocain qui me soutient sans cesse”, explique Maître Gims dans un communiqué.

“C’est très important pour moi que ce concert soit gratuit et que chacun passe un bon moment, et ce sont des actions que j’aimerais répéter que ce soit ici au Maroc ou ailleurs”, avait-t-il indiqué à la MAP l’année dernière, ajoutant que “le roi (lui) a facilité l’accès à cette place mythique”.

Vingt ans de prison pour la femme qui a tué son violeur présumé à Fès

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JUSTICE - La vidéo avait fait le tour des réseau sociaux en juillet dernier. On y voyait une femme admettre calmement son crime, face à la caméra, alors qu’elle venait tout juste de poignarder un homme qu’elle accusait de viol. Si l’affaire avait divisé l’opinion publique, entre ceux qui s’opposaient à ce genre de violence et ceux qui soutenaient la femme qui se serait ainsi fait justice, la justice, de son côté, a rendu son verdict. La cour d’appel de Fès l’a ainsi condamnée à 20 ans de prison, ce mardi, nous confirme un avocat sur place. 

“S’il y avait une justice, je n’aurais pas fait ça. Il est rentré dans ma maison il m’a violée. J’ai tous les papiers de la plainte que j’ai déposée, j’ai tout, mais rien n’a été fait”, avait-elle déclaré en répondant aux nombreuses questions des personnes autour d’elle.

“Comme il m’a blessée au coeur, moi aussi je l’ai blessé au coeur”, avait ajouté la femme qui ne semblait avoir aucun regret. À Fès, les habitants du quartier dressaient le portrait d’un jeune homme “sérieux et très gentil”, qui préparait, alors, sa fête de mariage. Pour de nombreuses personnes, le crime était un acte motivé par la jalousie.

Le meurtre s’était déroulé en plein jour dans le quartier populaire de Hay Lemsella, à Fès. La foule s’était réunie autour du corps sanglant du jeune homme prénommé, Fayçal. La jeune femme, quant à elle, se tenait à quelques mètres de la victime qui aurait reçu un coup de couteau dans le torse.

Les autorités s’étaient empressées d’intervenir pour arrêter la femme. Les services de secours n’ont quant à eux pas pu sauver le jeune homme, décédé en cours de route avant d’arriver au CHU Hassan II de Fès. Son corps avait ensuite été transféré à la morgue de l’hôpital régional Ghassani pour autopsie.

La DGSN rappelle la mise en place en 2019 d'une nouvelle génération moderne de CIN

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CIN - L’heure est au bilan pour le DGSN.  Dans son bilan de l’année 2018 et programme d’action pour 2019, la Direction générale de la sûreté nationale précise le nombre de CIN remises par leurs bureaux cette année. “Les services de la sûreté nationale ont émis 2.185.909 cartes d’identité nationale (CIN) biométriques et s’apprêtent à lancer au cours de l’année prochaine une nouvelle génération moderne de CIN, respectant les mesures de sécurité renforcée” explique la DGSN, reprise par la MAP.

L’occasion pour la DGSN de rappeler l’arrivée prochaine d’une nouvelle génération moderne de CIN, “respectant les mesures de sécurité renforcée”, sera bientôt mise en service, sans toutefois en préciser la date exacte de mise à disposition des citoyens. “Il s’agira d’une version plus développée des titres identitaires, dotée de nouvelles applications visant à renforcer les critères de sécurité contenus dans ce document d’identité”, annonçait la DGSN en avril dernier. La DGSN avaient également fait savoir que son utilisation sera généralisée à l’ensemble des citoyens, y compris les mineurs. 

53.328 cartes de séjour

Au cours de la présentation de son bilan 2018, la DGSN a également affirmé avoir réalisé 1.197.795 fiches anthropométriques, à travers l’adoption d’une nouvelle application informatique pour le traitement des demandes de séjour des étrangers, “ce qui a permis de liquider tous les dossiers en suspens et de réduire le délai de leur traitement”.

Ainsi, la DGSN a réalisé 53.328 cartes de séjour au profit de ressortissants étrangers établis dans le royaume et 67.642 visas d’entrée au niveau des postes frontières nationaux, 4.309 permis de séjour exceptionnels et 840 prolongements de séjours.

Mohamed Salah menacerait de quitter le club de Liverpool si un joueur israélien est recruté

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FOOTBALL - La star égyptienne du football, Mohamed Salah, aurait menacé de quitter le club de Liverpool si le sportif israélien Moanes Dabour venait à être recruté par la sélection anglaise, rapportent différents médias israéliens.

Selon The Jerusalem Post, Mohamed Salah aurait indiqué qu’en cas d’arrivée de l’arabo-israélien chez LesReds, il quitterait son équipe. Le média relativise toutefois l’information en citant des proches du sportif, qui indiquent que ce dernier doit être “laissé tranquille” pour “rester concentré sur son jeu”, ajoutant que le footballeur est “professionnel et qu’il n’est en aucune façon concerné par les personnes envisagées par Liverpool”. 

Évoquant Moanes Dabour, “même s’il s’agit d’un footballeur d’origine arabe, qui est également musulman, il reste quand même Israélien. [Ce pays est] un État d’occupation, qui pourrait ne pas être apprécié par Salah et le peuple égyptien”, analyse pour sa part un média local cité par i24News.

Mohamed Salah est connu pour ses positions anti-israéliennes, qui s’expriment y compris sur le terrain. Lorsqu’il évoluait au FC Bâle entre 2012 et 2014, il avait refusé de serrer la main aux joueurs du Maccabi Tel-Aviv avant et après la rencontre, se contentant pour marquer sa désapprobation d’un “check” du bout du poing:

Parmi les proches de l’ailier droit de Liverpool qui soulignent actuellement que Mohamed Salah est était avant tout “un grand professionnel”, figure Mahmoud Fayez, entraîneur adjoint de l’équipe de football d’Ouzbékistan.

Pour Noël, ces Américains ont vu leur dette médicale disparaître

Trois étudiants guinéens perdent la vie dans un accident à Rabat

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DÉCÈS - Tôt ce matin du 26 décembre, le quartier Souissi à Rabat a été témoin d’un accident de la route mortel. Trois étudiants guinéens ont perdu la vie. La Confédération des étudiants et stagiaires africains au Maroc (CESAM) s’est parée de noir sur sa page Facebook, pour rendre hommage à ces étudiants disparus. “Le Bureau Central de la CESAM présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées, à l’ambassade de Guinée Conakry, à l’ASEGUIM et aux proches des défunts”, déclare la confédération dans un message. Avant d’ajouter: “Par ailleurs la CESAM pleure l’un de ses membres très actif qui a toujours servi la Confédération en la personne de Bintou (résidante de la cité Internationale de Rabat). Que Dieu ait pitié de son âme.”

Selon les informations du site Africaguinee, l’accident a eu lieu autour de 4 heures du matin. “Bintou Touré, c’est le nom de l’une des victimes. Cette jeune fille venait d’obtenir son diplôme de Licence”, ajoute le média. Les deux autres étudiants qui ont perdu la vie seraient deux garçons, selon Mediaguinee. Le site précise également qu’“une fille assise à l’avant du côté passager a subi des blessures légères, tandis que le conducteur du véhicule, qui était de location, a pris la fuite”.

La Confédération des étudiants et stagiaires africains au Maroc précise sur Facebook qu’elle donnera plus d’informations concernant les cérémonies d’hommage qui seront rendues aux trois victimes. 


La Fédération marocaine des associations des boulangeries et pâtisseries dénonce les positions de certains membres de la profession pour le Nouvel an

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MISE AU POINT - Éviter une polémique. C’est dans ce but que la Fédération marocaine des associations des boulangeries et pâtisseries modernes et traditionnelles a réagi aux annonces affichées par deux pâtisseries dans la région d’Agadir. Sur leurs vitrines, les pâtisseries “Rayhana” et “Pain de mie”, toutes deux situées à Aït Melloul, préviennent qu’elles “ne mettront pas en vente des gâteaux et pâtisseries de nouvel an”, en allusion à un refus de célébrer une fête chrétienne. Une initiative qui a très vite créé le buzz sur les réseaux sociaux, où les pour et contre se sont affrontés par commentaires interposés. 

Inquiétude à la fédération professionnelle du secteur, qui n’a pas tardé à publier un communiqué pour dénoncer ce genre d’attitude, qu’elle qualifie “d’excès de zèle sans intérêt” qui ne peut “en aucun cas représenter l’avis des professionnels et propriétaires des boulangeries et pâtisseries”.  Et de rappeler que ces professionnels sont au service de tous les clients, “sans exception aucune”, quelle que soit leur provenance et leur appartenance.

“Je suis convaincu que ce genre d’attitude ne peut servir le pays, surtout dans le contexte actuel où son tourisme et ses investissements étrangers sont visés”, déclare au HuffPost Maroc le président du conseil de cette fédération, Noureddine Lafif. C’est lui qui a décidé de publier ce communiqué pour, confie-t-il à notre rédaction, “circonscrire ce comportement qui risque non seulement de susciter la polémique, mais aussi d’amplifier les problèmes du secteur”. “Pour nous, ce sont ces occasions, notamment du Nouvel an, qui nous permettent de faire des recettes. Nous sommes des entreprises avant tout, pour qui le commerce représente un gagne-pain”, souligne-t-il. 

Un gagne-pain au delà de toute autre considération, Noureddine Lafif tient à le rappeler: “L’idéologie, l’ethnie ou la religion ne nous importent en rien. Sinon, si un client saoul se présentait à moi demain, je pourrais refuser de lui vendre quoi que ce soit. Puis je commencerais à demander à chaque client sa religion avant de lui vendre une baguette... Il ne resterait plus qu’à installer des scanners devant la porte!”, ironise le président de la fédération. 

Pour lui, les propriétaires de boulangeries et de pâtisseries sont appelés à assurer une forme de “service public”. “Nous travaillons les jours fériés, nous ne prenons qu’un jour de repos lors de l’Aïd d’El Fitr et d’Al Adha, parce que nous devons assurer un service public auprès des clients, veiller à ce que le pain reste toujours disponible, vu son importance auprès des familles marocaines”, explique-t-il. 

S’exprimer reste, toutefois, un droit, concède-t-il. “Oui, on a le droit d’avoir des opinions mais pas de les placarder de cette façon sur la vitrine d’un commerce. Je pense qu’il s’agit d’un acte irréfléchi. L’association d’Agadir relevant de la fédération a tenté de les appeler, mais sans obtenir de réponse pour le moment. Tout ce que l’on sait, c’est que ces pâtisseries ne sont pas adhérentes de l’association, sinon nous aurions pu prendre des mesures à commencer par une mise en garde”, affirme le président. 

Noureddine Lafif est persuadé du caractère irréfléchi de cet acte, car pour lui, il est inconcevable même d’imaginer qu’une boulangerie/pâtisserie se limite à vendre uniquement des produits marocains: “Nous ne pourrions alors plus vendre de croissants ou de petits-pains au chocolat parce qu’ils sont français... Avec ce genre d’attitude, nous ne pourrions bientôt plus vendre que des msemmen, de la harcha et des beghrir”.

Le président de la fédération souligne que “ce genre de discours est désormais dépassé et que la société marocaine en a pleinement conscience”, estimant que l’attitude des deux boulangeries-pâtisseries restent “un fait isolé”. 

Benchamach remonté contre les "brebis galeuses" de son parti

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PARTIS - Hakim Benchamach n’est pas satisfait de la situation interne dans laquelle se trouve son parti, et pousse un coup de gueule bien avant de souffler sa première bougie à la tête du PAM. Avec les membres du bureau politique, il a tenu, hier, une réunion à l’issue de laquelle le parti a publié, ce mercredi, un communiqué.

Le secrétaire général y dénonce ce qu’il appelle “le comportement errant et contredisant complètement le choix d’institutionnaliser le parti et d’activer la démocratie interne dans l’élection de ses structures”. Son message, il l’adresse aux “brebis galeuses” de son parti, à “ces quelques membres très limités”, assure-t-il, qui “ont appelé à dissoudre les bureaux politique et fédéral et à se préparer à organiser un congrès exceptionnel”.   

Un acte anti-démocratie interne, estime le patron du PAM, précisant que les bases du parti refusent catégoriquement parce qu’il est “simplement nourri par une idéologie putschiste contre la légitimité démocratique”. 

Le secrétaire général du PAM ne veut pas qu’on lui plante un couteau dans le dos, et met en garde contre toute prise de décision en dehors des canaux du parti et qui voudrait se passer de leur aval. “Les institutions du parti sont les seules à disposer des pleins pouvoirs légaux pour s’acquitter de leurs fonctions, conformément aux règlements de base et internes, de prendre les décisions de structurelles relatives au parti”, souligne-t-il dans ce communiqué. 

Tout agissement hors statut et règlement relève d’un “charlatanisme”, s’insurge-t-il, précisant que toute recommandation issue de réunions illégalement tenues “ne concerne en rien le parti”. Sa priorité, à présent, concerne l’organisation du conseil national du PAM et sur ce point, Benchamach a demandé à sa présidente, Fatima-Zahra Manssouri, de s’y atteler. Le conseil devra se tenir dans un délai ne dépassant pas un mois, ajoute le communiqué. 

D’autres réunions sur un niveau régional et parlementaire sont par ailleurs prévues les 5 et 13 janvier. 

Sicile: après le réveil de l'Etna, les images des dégâts causés par un séisme

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SICILE - Un séisme de magnitude 4,8 a frappé ce mercredi 26 décembre une zone proche de l’Etna, célèbre volcan sicilien entré en éruption depuis le 24 décembre. Les secousses ont fait une dizaine de blessés et ont causé de graves dommages, comme le montre notre vidéo en tête d’article.

Selon un communiqué de l’Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV), le séisme de magnitude 4,8 s’est produit à 3h18 du matin mercredi à seulement un kilomètre de profondeur. Son impact a donc été ressenti dans toute la région. La forte secousse a eu lieu au sud-est du volcan, à cinq kilomètres de la mer, où sont situées des petites communes agricoles et viticoles. Dans les communes situées à proximité de l’épicentre, des dizaines de familles ont passé la nuit dans la rue par précaution.

Des pompiers de toute la région et de la Calabre voisine ont été dépêchés mercredi au petit matin vers les communes siciliennes touchées. Une dizaine de personnes ont été transportées par ambulance dans des hôpitaux, souffrant de blessures sans gravité suite à la chute de gravats ou en état de panique.

60 secousses en trois jours

Il s’agit de l’événement sismique le plus important depuis la reprise d’activité de l’Etna le 24 décembre. L’éruption s’était produite lundi sur le flanc latéral de l’Etna, une première depuis dix ans. En raison du manque de visibilité, une grande partie de l’espace aérien autour du volcan avait été fermée lundi, avant de rouvrir le lendemain.

Depuis lors, l’INGV a recensé 60 secousses d’une magnitude supérieure à 2,5 (dont quatre mercredi matin). Le 24 décembre, plusieurs secousses avaient déjà été enregistrées d’une magnitude comprise entre 4,0 et 4,3, sans toutefois provoquer de dommages matériels.

L’institut de vulcanologie estime qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 6,3 ayant sensiblement le même épicentre s’était produit le 20 février 1818. L’Etna, qui culmine à 3.300 mètres, est le plus important volcan en activité en Europe, avec des éruptions fréquentes, connues depuis au moins 2.700 ans. Sa dernière phase éruptive remonte au printemps 2017 et la dernière grande éruption à l’hiver 2008/2009.

Cet article a initialement été publié sur Le HuffPost France.

Ces photos ont marqué 2018, une année de soulèvements

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2018 - À travers le monde, l’année 2018 a connu plusieurs soulèvements, révoltes ou mouvements sociaux. Le plus récent vient de France, où les gilets jaunes ont tenté de se faire entendre du gouvernement à partir du 17 novembre, protestant contre la hausse des prix du carburant et demandant plus de pouvoir d’achat.

Outre-Atlantique, en mars, la “Marche pour nos vies” a été un moment fort de la vie citoyenne américaine, quand de jeunes étudiants se sont rassemblés en masse à Washington et dans d’autres grandes villes américaines pour protester contre les armes à feu, après une énième tuerie en milieu scolaire, celle du lycée de Parkland en Floride.

On n’oubliera pas non plus la gigantesque caravane de plusieurs milliers de migrants. Partie d’Amérique centrale en octobre, elle a traversé tout le Mexique avec pour but de franchir la frontière américaine et d’obtenir une vie meilleure.

Ci-dessous, découvrez les soulèvements de 2018 avec les photos les plus marquantes de l’année sélectionnées par l’AFP.

AFP
21 janvier - Une supportrice de Salvador Nasralla, candidat à la présidence de l’Alliance contre la dictature au Honduras, dans la rue devant des policiers lors d’une manifestation contre la réélection contestée du président Juan Orlando Hernandez à Tegucigalpa.
AFP
6 février - Un homme portant un enfant alors qu’il fuit les frappes aériennes syriennes qui auraient frappé la ville de Saqba, contrôlée par les rebelles, dans la région assiégée de la Ghouta-Est, à la périphérie de la capitale Damas.

 

 

AFP
24 mars - Emma Gonzalez, étudiante au lycée Marjory Stoneman Douglas, à l’écoute d’autres étudiants lors de la “Marche pour nos vies” à Washington, aux États-Unis, suite au massacre perpétré dans ce lycée de Floride.

 

AFP
10 avril - Un manifestant utilisant une raquette de tennis pour lancer une cartouche de gaz lacrymogène à destination des forces anti-émeute lors d’affrontements pendant une opération policière visant à détruire la ZAD de Notre-Dame-des-Landes dans l’ouest de Nantes.

 

AFP
11 mai - Un Palestinien de 29 ans, Saber al-Ashkar, lançant des pierres lors d’affrontements avec les forces israéliennes le long de la frontière avec la bande de Gaza, à l’est de la ville de Gaza, alors que les Palestiniens manifestent pour le droit de retourner dans leur patrie historique Israël.
AFP
14 mai - Des Palestiniens cherchent à se protéger de gaz lacrymogènes lors d’affrontements avec les forces de sécurité israéliennes près de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, à l’est de Jabalia, alors que les Palestiniens protestaient contre l’inauguration de l’ambassade américaine à la suite de son déplacement controversé à Jérusalem.
 
AFP
9 août - Des militants en faveur de la légalisation de l’avortement se réconfortent mutuellement devant le Congrès national de Buenos Aires, en Argentine, après que les sénateurs ont rejeté le projet de loi visant à légaliser l’avortement.
AFP
15 octobre - Un homme palestinien se disputant avec un soldat israélien lors d’affrontements au sujet d’un ordre israélien visant à fermer une école palestinienne dans la ville de Sawiyah, au sud de Naplouse, en Cisjordanie occupée.
AFP
22 octobre - Des migrants honduriens à bord d’un camion prennent part à la caravane se dirigeant vers les États-Unis, dans la banlieue de Tapachula, en route pour Huixtla, dans l’État du Chiapas, au Mexique.
 
AFP
27 octobre - Des migrants honduriens formant une caravane et se dirigeant vers les États-Unis, alors qu’ils quittent Arriaga pour se rendre à San Pedro Tapanatepec, dans le sud du Mexique.
AFP
13 novembre - Un groupe de migrants originaires de pays pauvres d’Amérique centrale -principalement des Honduriens- se dirigeant vers les États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure, photographiés près de la frontière américaine à Playas de Tijuana, au Mexique.
AFP
25 novembre - Des migrants d’Amérique centrale escaladent un mur près du passage frontalier d’El Chaparral, à Tijuana au Mexique.
 

AFP

18 novembre - Des gilets jaunes bloquent le boulevard périphérique de Caen au deuxième jour des actions de ce mouvement populaire né sur les réseaux sociaux. Parmi ses revendications, la suppression des taxes sur le prix des carburants et le renforcement du pouvoir d’achat.

Cet article a initialement été publié par le HuffPost France.

La police espagnole vient en aide à un jeune migrant marocain, caché dans la coque d'un ferry

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MIGRANTS - L’image est impressionnante. La police espagnole a annoncé ce 26 décembre avoir porté secours à un adolescent marocain de 15 ans, caché dans le trou de la coque d’un navire, rapporte EFE.

Selon ces derniers, l’adolescent est arrivé en Espagne clandestinement en se cachant dans l’espace dédié à l’ancre du bateau, à bord d’un ferry qui fait régulièrement la liaison entre Nador et Motril, dans le sud du pays ibérique. C’est le pilote de port qui a alerté les autorités après avoir distingué une étrange bosse à l’endroit où l’une des amarres est accroché.

S’en est suivi une intervention de la police maritime pour déloger le jeune homme, coincé dans sa cachette, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

Selon EFE, les autorités espagnoles estiment que le jeune homme a atteint sa cachette en escaladant la ligne de mouillage jusqu’à la coque du bateau qui était amarré au port de Nador. 

Des migrants mineurs non accompagnés ont parfois recours à des méthodes désespérées pour rejoindre les côtes espagnoles. En juin 2017, un jeune garçon avait été trouvé vivant sous un autocar faisant la liaison entre la ville de Tétouan et celle de Séville, rapportait alors l’AFP. Selon l’agence de presse, le garçon avait voyagé dans cette position sur 230 km.

Voici le stade où se jouera le derby casablancais

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SPORT - Fin de suspense. D’abord prévu à Fès et Agadir, c’est finalement au grand stade de Marrakech que se jouera le derby de Casablanca, comme l’annonce ce mercredi 26 décembre un communiqué de La Fédération royale marocaine de football (FRMF).

La ville ocre accueillera ainsi le match le plus attendu de la saison, le dimanche 6 janvier à partir de 14h. Le match a été délocalisé en raison de travaux de réaménagement du Complexe Mohammed V de Casablanca. Ce dernier sera fermée pendant plusieurs mois.

À noter que le Wydad de Casablanca (WAC) s’est qualifié pour la phase des groupes de la Ligue des champions africaine, malgré une défaite (3-1) face à l’équipe sénégalaise de l’ASC Jaraaf, samedi au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar en seizième de finale retour de la compétition.

De leur côté, les Aigles Verts se sont qualifiés aux 16es de finale bis de la Coupe de la CAF, en dépit d’une défaite face au Cercle Mberi Sportif du Gabon (0-1), en match comptant pour les 1/16ès de finale-retour de la compétition, disputé samedi au Stade Augustin Monédan de Libreville.

Rappelons que la victoire du WAC ce mercredi face au Hassania d’Agadir (HUSA), lors d’un match de mise à jour de la 9e journée de Botola, a permiS aux Rouges de reprendre la tête du classement avec 23 unités, devant le HUSA et Youssoufia Berrechid qui s’est incliné mercredi à son domicile face au Raja de Casablanca (1-2) en match de mise à jour de la 3e journée de Botola.

Après le drame d'Imlil, plusieurs pays appellent leurs ressortissants voulant voyager au Maroc à la prudence

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TOURISME - Le drame d’Imlil, où deux touristes scandinaves ont été sauvagement assassinées, n’a pour l’instant pas porté  de coup au tourisme dans cette petite ville de la région d’Al Haouz. Cependant, différents pays ont appelé leurs ressortissants voulant se rendre au Maroc à la vigilance. 

Le site gouvernemental France Diplomatie a mis sa rubrique “Conseil aux voyageurs/Maroc” à jour le 20 décembre dernier. “Deux touristes européennes effectuant une randonnée dans le haut Atlas ont été assassinées. Il est recommandé de faire preuve de la plus grande vigilance dans les déplacements, notamment dans les zones isolées. Pour les excursions en montagne, il est recommandé de ne pas partir seul et de contacter un organisme de voyage agréé”, souligne le site.

Le site du gouvernement canadien invite également ses ressortissants à faire “preuve d’une grande prudence au Maroc face à la menace terroriste”. “Il y a une menace terroriste au Maroc et des attaques ont visé des étrangers. En décembre 2018, deux touristes scandinaves ont été retrouvés mortes dans une région montagneuse du sud du Maroc, à 10 km d’Imlil, un village du Haut Atlas. Les autorités marocaines ont qualifié le meurtre d’acte terroriste”, souligne le site, précisant que des attaques terroristes peuvent avoir lieu à tout moment.

Le 21 décembre, le gouvernement de la Grande-Bretagne a affiché un nouveau message de conseil à ses ressortissants. “Les terroristes vont probablement tenter de lancer des attaques au Maroc”, souligne-t-il sur son site. Le gouvernement revient sur le meurtre d’Imlil et les attentats de Marrakech en 2011. ”Des mesures de sécurité peuvent être visibles dans certaines zones, notamment les hôtels et les sites prisés par les touristes. On considère que la menace d’attaques terroristes à l’échelle mondiale contre les intérêts britanniques et les ressortissants britanniques, de groupes ou d’individus motivés par le conflit en Irak et en Syrie, est considérée comme une menace accrue. Vous devez être vigilants”.

Même son de cloche du côté de l’ambassade des États-Unis au Maroc. ”À la lumière des récents assassinats de deux touristes scandinaves dans une région rurale proche d’Imlil, au Maroc, la Mission américaine recommande aux voyageurs citoyens américains d’exercer une prudence accrue”. Elle conseille à ses ressortissants de passer en revue leurs propres plans de sécurité, de faire attention dans les zones rurales et isolées, d’être conscients de l’environnement dans lequel ils voyagent et de surveiller les médias locaux pour être au courant des nouvelles.   

L’Espagne souligne que sa recommandationn’a pas d’effet contraignant et constitue un simple avertissement ou conseil”. ”Il est à rappeler qu’à l’heure actuelle, aucune région du monde ni aucun pays n’est à l’abri d’actes terroristes possibles. Avant de faire un voyage à l’étranger, il est recommandé d’enregistrer vos données dans le registre informatique de ce ministère, afin de faciliter l’attention dans les situations d’urgence ou de besoin éventuelles. Vous pouvez recueillir des informations sur un éventuel voyage au Maroc en vous adressant à votre représentation diplomatique en Espagne”.

Le portail diplomatique du Portugal revient sur la pratique du trekking et de l’escalade dans les régions montagneuses marocaines. “En dehors des sentiers définis, sur des itinéraires isolés et sans la présence d’un guide officiel n’est pas recommandée. Dans tous les cas où la présence d’un guide (trekking, visite de médinas, etc.) est nécessaire, il doit toujours être accrédité par les entités de truisme officielles du Maroc”. Avant de rappeler que le niveau d’alerte maximum contre d’éventuelles attaques terroristes est toujours en vigueur au Maroc.

Les ambassades du Norvège et du Danemark au Maroc, pays d’où étaient originaires Maren Ueland et Louisa Vesterager Jespersen, avaient également partagé des recommandations sur Facebook au lendemain du drame. 


Visa pour la France: Un tutoriel pour comprendre les nouvelles démarches

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VOYAGE - Depuis ce 1er décembre, les modalités d’obtention du visa pour les Marocains souhaitant se rendre en France ont changé. Pour les aider à faire leur démarche, l’ambassade de France au Maroc a publié une nouvelle vidéo, un tutoriel détaillant les différentes étapes à observer. 

“Depuis le 1er décembre 2018, toutes les demandes de visa doivent être effectuées en ligne sur le site France Visas”, rappelle la vidéo. C’est le principal changement pour les demandes de visa. La France a en effet engagé de nombreuses dématérialisations pour toutes ses démarches administratives.

Dorénavant, la première étape de la demande s’effectue sur le nouveau site dédié, avec la création du compte, la confirmation de l’adresse mail, l’envoi du code temporaire, le dossier à remplir (avec la langue arabe disponible), la vérification du dossier et les pièces justificatives. 

Ensuite, les utilisateurs devront se connecter à TLScontact. Cette fois, c’est pour la prise de rendez-vous. Après avoir choisi la date, les Marocains auront trois jours pour se rendre dans une agence Wafa Cash, régler le montant indiqué au préalable dans un mail. Une re-confirmation de rendez-vous est nécessaire sur TLScontact avant de recevoir un récépissé confirmant la demande de visa et la liste des pièces à avoir le jour du rendez-vous. 

Le Consulat a mis en place ces transformations en raison du nombre élevé de Marocains qui ne se présentaient pas aux rendez-vous, sans pour autant annuler.

Dans les commentaires publiés sur le tutoriel, plusieurs internautes se montrent ravis, indiquant notamment que la nouvelle procédure “est pratique” et que l’“on gagne du temps”.

En revanche, certains souhaiteraient que l’ambassade aille plus loin, en offrant notamment la possibilité d’un paiement en ligne. “Un site simple avec paiement en ligne et envoi des documents en ligne serait plus simple pour les demandeurs et plus’- digne d’un pays dit ‘moderne’”, réclame ainsi l’un d’eux. La prochaine étape pour les demandeurs de visa?

Une spectaculaire course-poursuite oppose la police espagnole et un go-fast se rendant au Maroc

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CONTREBANDE - C’est une course poursuite impressionnante à laquelle ont assisté les personnes se trouvant à proximité de la plage de Manilva, à Malaga. Lundi, vers 12h30, la police ibérique a pris en chasse les occupants d’un “go-fast” qui se rendait au Maroc, rapporte l’agence de presse EP.

Comme vous pouvez le voir dans cette vidéo ci dessous du média ibérique ABC, le bateau a été poursuivi sur plusieurs kilomètres par un navire de la police et un hélicoptère. 

L’hélicoptère a ensuite atterri sur la plage, en attendant que les occupant du “go-fast” n’y abandonnent le bateau. Ces derniers tentent alors de fuir en jetant des pierres aux policiers, rapporte EP. Trois personnes seront finalement arrêtées sur place par la police. Un quatrième suspect, arrêté à proximité pour un délit administratif, s’avérera plus tard être “chargé de fournir le bateau en haschisch pour faire l’aller-retour”.

Ces go-fast, surnommés en Espagne les “Narcolanchas” (“bateaux de narcos”), sont, comme leur surnom l’indique, souvent utilisés par les trafiquants de drogue pour transporter leur marchandise. 

Des embarcations désormais formellement interdites par les autorités espagnoles. Le 26 octobre, un décret royal “visant à interdire les bateaux pneumatiques semi-rigides à grande vitesse à l’échelle nationale”, a été approuvé par le conseil des ministres ibérique, rapportait récemment EFE.

La décision de l’exécutif est une conséquence directe de l’affaire des bateaux types “fantômes” dans le nord du Maroc, et de la mort de Hayat B, jeune Marocaine tuée par des tirs de la marine royale marocaine lors d’une opération contre un “go-fast” transportant des migrants.

L’agence de presse rapporte en effet qu’un projet de loi était déjà en discussion mais face à l’urgence de la situation, l’exécutif a préféré utiliser une voie plus rapide pour faire adopter le décret plutôt que de passer par un vote du parlement.

Quand la dekka marrakchia s'invite aux manifestations des gilets jaunes

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BUZZ - Malgré la période des fêtes, les gilets jaunes sont restés mobilisés dans plusieurs villes françaises. À Rennes, les manifestants ont eu droit à une ambiance festive pendant leurs protestations. Devant la Place de la mairie, des gilets jaunes ont reçu une visite surprise de la part d’un groupe de dekka marrakchia venu réchauffer l’atmosphère.

Munis de bendirs (tambours), de qraqeb et de trompettes, les musiciens vêtus d’habits traditionnels sont venu montrer leur soutien à ce mouvement lancé initialement pour protester contre la hausse du prix des carburants. 

Se tenant par la main, les manifestants ont créé un cercle autour des musiciens tout en répétanT, chantant et dansant au rythme de la dekka marrakchia, avant d’accorder un tonnerre d’applaudissement au groupe de musique.

Ce n’est pas la première fois que la musique marocaine s’invite au coeur du mouvement des gilets jaunes. Au début du mois, un groupe de musique marocaine basé à Rouen a pu passer un barrage de manifestants en chantant, façon dekka, le fameux slogan “Macron Démission”.

En novembre, il a suffi à des gilets jaunes d’origine algérienne d’un sifflet et d’une derbouka pour faire danser des manifestants, devant des gares de péage, au rythme de la reggada.

Le président gabonais Ali Bongo pourrait faire son discours du 31 décembre depuis le Maroc

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POLITIQUE - Pour la première fois, les voeux du Nouvel An du président gabonais Ali Bongo pourraient se faire depuis l’étranger. Le chef de l’État devrait s’adresser à son peuple depuis Rabat, rapporte l’AFP qui a reçu l’information de source proche de l’entourage d’Ali Bongo.

Après plusieurs mois de silence, un manque de communication pointé du doigt et des rumeurs sur l’état de santé du président gabonais, la prise de parole d’Ali Bongo est très attendue. “En deux mois, seule une photo du président avec le roi du Maroc Mohammed VI et deux vidéos, dont l’une où on le voit avec trois des plus hauts responsables politiques du Gabon venus lui rendre visite à Rabat, ont été diffusées”, rappelle l’AFP.

Le 24 octobre, il était victime d’un accident vasculaire cérébral à Ryad, la capitale saoudienne. Après une hospitalisation de plus d’un mois, le président gabonais était arrivé au Maroc le 28 novembre. Le 5 décembre, il quittait l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat, où il avait commencé sa convalescence, sans pour autant quitter le Maroc. Une première photo avait enfin été diffusée lorsque le roi Mohammed VI avait rendu visite à Ali Bongo. Se voulant rassurant, le souverain avait affirmé que l’état de santé du président évoluait “favorablement de jour en jour.”

Cela n’avait pas convaincu les opposants du président. Le parti d’opposition Union Nationale se demandait, à la suite de cette visite, si le président de la République était “encore en possession des moyens physiques et intellectuels qui lui permettent d’assumer les lourdes charges liées à sa fonction”.

 

En attendant son retour au pays, Ali Bongo “a chargé le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, de répondre aux attentes de la population gabonaise”, précise l’AFP.

Après 7 ans d'absence, les Émirats arabes unis rouvrent leur ambassade à Damas

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POLITIQUE - Le retour après une longue absence. Ce 27 décembre, les Émirats arabes unis rouvrent leur ambassade dans la capitale syrienne, Damas. Une information donnée par un responsable gouvernemental syrien à l’AFP et Reuters.

L’Orient le jouravait évoqué une semaine plus tôt l’ouverture de l’ambassade, citant une “source informée dans les milieux diplomatiques arabes” qui affirmait que “l’ambassade émiratie dans la capitale syrienne est en train d’être rénovée. Elle pourrait rouvrir d’ici à mars prochain.”

L’ouverture a finalement lieu aujourd’hui. “Une note d’information syrienne convie les journalistes à couvrir l’événement à 13h30 à l’ambassade située dans le quartier d’Abou Roummaneh de la capitale syrienne”, souligne Reuters.

En 2011, le pays avait décidé de rompre ses relations diplomatiques avec la Syrie, pour “protester contre la répression de manifestations par le pouvoir syrien, à l’origine du conflit meurtrier”, rappelle l’AFP. Une décision prise en commun avec le Bahreïn, l’Arabie Saoudite, Oman, le Koweït et le Qatar. La même année, le Maroc avait rappelé son ambassadeur à Damas après une attaque, par des manifestants syrien, de l’ambassade du Maroc.

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