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Averses orageuses localement fortes ce jeudi prévues dans plusieurs régions du Maroc

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Looking towards the ocean through car windshield on a rainy day

MÉTÉO - Des averses orageuses localement fortes, de niveau orange, sont attendues jeudi de 12h00 à 23h00 dans plusieurs provinces du Royaume, annonce la Direction de la météorologie nationale (DMN).

Dans un bulletin météorologique spécial, la DMN indique que les provinces d’Al Haouz, Azilal, Chichaoua, Errachidia, Figuig, Midelt, Ouarzazate, Taroudant, Tata, Tinghir et Zagora sont concernées par ces averses.

Selon la même source, des averses orageuses modérées toucheront durant la même période les reliefs relevant de Tiznit, Sidi Ifini et Chtouka-Ait-Baha.

Les averses orageuses pourront être localement accompagnées par des chutes de grêle et des rafales sous orages, poursuit la DMN.

Par ailleurs, des averses localement fortes pourront frapper, vendredi, les reliefs de l’Atlas, le Sud-Est et probablement les provinces Sud. Ces averses orageuses pourront faire l’objet d’un nouveau bulletin d’alerte.


L'ambassade du Maroc au Pakistan répond aux accusations "d'abus" de ses avantages diplomatiques

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Mohamed Karmoune, ambassadeur du Maroc au Pakistan.

DIPLOMATIE - Quand une cargaison de 26 tonnes provoque le malaise de la diplomatie marocaine au Pakistan. Il y a quelques jours, des médias pakistanais affirmaient que l’ambassade du Maroc à Islamabad avait “abusé de son portfolio diplomatique”. En effet, l’article stipulait que 26 tonnes de marchandise y avaient été livrées, sans frais de douane. Une cargaison transportée au Pakistan par la compagnie émiratie United Arab Shipping Agency Co.

Dans l’article, le représentant administratif de l’ambassadeur marocain au Pakistan, Javed Anwer, affirmait que la chancellerie n’avait jamais commandé une telle cargaison et qu’une “enquête est en cours à propos de cette cargaison”.

Aujourd’hui, l’ambassade en question réfute les informations publiées au sujet de cette présumée livraison. Dans un communiqué relayé par la chancellerie marocaine au Pakistan, celle-ci affirme que les informations d’abord publiées par les médias pakistanais sont ”erronées”.

L’ambassade y dit aussi “déplorer la reprise de cette information, sans le moindre recoupement ni vérification” par les médias, avant de partager plusieurs “clarifications”: “Toute importation d’articles hors taxes exige, selon les règles d’usage, la saisie de la direction du protocole du ministère des Affaires étrangères du pays hôte. Toute demande dans ce sens doit contenir une liste de coulissage indiquant la contenance de la cargaison, son origine et son port d’embarquement”, explique le communiqué.

De ce fait, l’ambassade déclare n’avoir introduit aucune demande d’importation, “encore moins d’une cargaison de 26 tonnes”.

La chancellerie affirme aussi avoir saisi officiellement le ministère pakistanais des Affaires étrangères “pour élucider cette affaire et couper court à toute allégation y afférente”. Cependant, si l’ambassade réfute avoir commandité cette cargaison, elle ne met pas en doute son existence: “il s’agirait sans doute d’un acte frauduleux”, affirme le communiqué.

Lutte contre la contrebande: Au Maroc, l'appel d'offres pour le marquage fiscal réveille les inimitiés

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Industry cigarette factory line

ÉCONOMIE - Porte d’entrée vers l’Afrique, le Maroc fait face depuis plusieurs années à un important phénomène de contrebande. Afin de faire face efficacement à cette problématique, le Royaume a mis en place un système de marquage fiscal numérique. Le contrat liant le prestataire de ce service touchant à sa fin, un appel d’offres a été lancé. Entre les quatre entreprises toujours en lice, la concurrence est rude. 

La contrebande: un problème d’actualité nécessitant des solutions modernes

En 2018, les douanes marocaines ont saisi 593,8 millions de dirhams (55,45 millions d’euros) de contrebande, soit une augmentation de 7,4% par rapport à 2017. L’éventail des produits concernés est large, de l’alcool au sable utilisé dans le BTP.

Les cigarettes y occupent une place majeure, avec 36 millions d’unités confisquées en 2018 — soit 50% de plus que l’année précédente. Et cette tendance ne semble pas près de s’inverser: en mai dernier, une saisie record de plus de 337. 000 cigarettes a été réalisée à bord d’un véhicule qui circulait sur une route nationale.

La situation inquiète d’un point de vue sanitaire, mais aussi sécuritaire: le trafic de cigarettes est une manne pour les groupes terroristes tels qu’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). En mars 2015, le Centre d’analyse du terrorisme estimait, en se basant sur 75 procédures judiciaires internationales, que la contrebande de cigarettes représentait 20% des sources criminelles de financement identifiées.

Face à cet important défi, les douanes marocaines ont un atout dans leur manche: le logiciel SAMID, acronyme de ” système automatisé de marquage intégré en douane ”. Cette technologie numérique permet à l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) du Maroc de contrôler la production et l’importation des boissons alcoolisées et non alcoolisées et du tabac manufacturé soumis à la taxe intérieure de consommation (TIC). Proposé par l’entreprise suisse SICPA, le SAMID permet aussi de différencier visuellement des produits authentiques et légaux des produits contrefaits ou de contrebande.

Il permet également aux douanes de connaître en temps réel et à distance l’assiette imposable. Adopté en 2010, le SAMID a permis d’identifier des fausses déclarations pour des marchandises d’une valeur globale de 10 milliards de dirhams (934 millions d’euros). Une efficacité telle qu’entre 2015 et 2018 le taux de prévalence des cigarettes de contrebande a baissé de manière spectaculaire: de 14% à 3,7%.

Concurrence féroce

Malgré l’intérêt évident de l’outil, le marquage fiscal demeure soumis à une forte pression de la part des opérateurs du marché (principalement les fabricants de tabac et d’alcool). Au cours des 10 ans d’activité du SAMID, ces derniers se sont régulièrement insurgés contre les prix pratiqués qu’ils jugeaient trop élevés. Dans le cas des cigarettes par exemple, le marquage de 1 .000 unités était facturé 3,05 dollars dans le Royaume contre 20 cents en Turquie ou 27 cents au Canada. Mais cette comparaison semble fallacieuse: ce n’est pas l’entreprise de marquage fiscal qui définit les prix du timbre, mais bien l’Etat marocain.

Éric Besson, président du comité de surveillance de Sicpa Maroc, déplore cet amalgame, estimant qu’il est ” simpliste de comparer les prix pratiqués d’un pays à l’autre sans considérer des aspects tels que les besoins exprimés par les administrations, la dispersion géographique des sites, les équipements spécifiques des lignes de production de certains industriels ou encore les exigences de sécurité locales ”.

Souhaitant inverser les prix, Philip Morris (Marlboro) est même allé jusqu’à porter plainte contre l’Etat marocain. Mais le puissant cigarettier a été mis en échec par la Cour suprême marocaine, qui a approuvé le marché dans son intégralité. Et malgré le lobbying intense de ses opposants, le Maroc a relancé, en 2019, un appel d’offres pour la reconduction de son système de marquage fiscal.

Le nouveau marché poursuit la logique de baisse des prix entamée en 2015 par Rabat: le cahier des charges retenu fixe un prix maximum de 10% inférieur aux tarifs actuels, jusqu’à 30% pour les prix du tabac. Malgré cette baisse, l’appel d’offres marocain aiguise les appétits: quatre opérateurs — sur les 13 motivés au début du processus — sont encore en lice et ont remis leurs offres le 1er août: l’Indien Madras, le Français Inexto, le Britannique De La Rue et, bien sûr, le Suisse SICPA.

Forte de son expérience et auréolée de résultats positifs, l’entreprise vaudoise semble la mieux partie pour remporter le marché. Elle continue toutefois de faire l’objet d’attaques et de violentes polémiques qui, selon les représentants de l’entreprise suisse, sont ” conduites par certaines des industries que nous sommes chargés de contrôler ”. Les industriels du tabac ont répliqué en qualifiant le marquage fiscal de “vache à lait”, voire de “rente”. Un montage fiscal, impliquant par ailleurs la société mère de Sicpa, aurait également été utilisé par la société vaudoise afin de réduire ses impôts locaux, ce qui a été vertement critiqué dans les médias nationaux.

De La Rue et Inexto, des challengers en mauvaise posture ?

Sur le plan opérationnel, au-delà de la guerre de communication, les résultats de SICPA n’ont pas été, jusqu’à présent, contestés publiquement par l’ADII.

Les challengers de l’entreprise suisse apparaissent, quant à eux, dans une position plus défavorable. Inexto souffre en effet d’une mauvaise réputation à l’international, car sa solution de traçabilité des cigarettes ” Codentify” est sujette à caution. Elle contreviendrait en effet à l’article 8 du Protocole de l’OMS sur la traçabilité des cigarettes, qui stipule que les États l’ayant ratifié doivent adopter un système indépendant de l’industrie du tabac. Or le système Codentify — qui a déjà été adopté par plusieurs États africains parmi lesquels le Tchad, la Côte d’Ivoire ou le Burkina Faso — est vu comme un cheval de Troie des grands cigarettiers et notamment de Philip Morris qui l’aurait développé avant de la céder à bas coûts à Inexto. Le choix d’Inexto semble, dès lors, fortement improbable.

De son côté, De La Rue ne fait pas meilleure figure. Le vénérable imprimeur a perdu de son lustre depuis que le Serious Fraud Office britannique a lancé, le mois dernier, une enquête pour corruption présumée au Sud-Soudan — lors de sa proclamation d’indépendance, en 2011, le jeune État a confié à l’entreprise anglaise bicentenaire la conception de sa monnaie. Cette enquête fait suite à une autre, plus approfondie, sur des accusations de falsification de certificats de spécifications par des employés de De La Rue. Dans le même temps, une fronde des actionnaires envers le directeur général, Martin Sutherland, s’est conclu par le non-renouvellement de son contrat. Quelques mois auparavant, c’est le président de l’entreprise, Philip Rogerson, qui a été la cible de l’actionnaire activiste Crystal Amber, qui souhaitait sa démission.

Cette succession de mauvaises nouvelles a fait dévisser l’action De La Rue de 16% à la bourse de Londres. Ce n’est pourtant pas la seule mésaventure qu’a connu l’imprimeur: la perte d’un contrat de 490 millions de livres pour l’impression du passeport britannique post-Brexit le met également dans une situation financière délicate, aggravée par le non-paiement d’une facture de la banque centrale vénézuélienne d’une valeur de 18 millions de livres sterling. Au total, De La Rue aura connu une baisse de plus de 77% de ses bénéfices en douze mois.

Ces déconvenues financières ne sont pas sans impact pour le marché marocain: l’appel d’offres stipule en effet dans son cahier des charges que le futur prestataire devra créer de la valeur ajoutée localement par le biais d’un investissement et d’un transfert de technologies qui s’annonce coûteux.

De La Rue a pourtant annoncé dans la presse un investissement de dix millions d’euros qui interroge. En effet, en mai dernier, l’entreprise cotée en bourse annonçait un plan triennal visant à réaliser des économies annuelles de 20 millions de livres sterling, soit plus du double de l’investissement promis. Du côté de la concurrence, SICPA a fait état d’un rapprochement avec l’acteur local MedTech. Ni Inexto ni Madras Security n’ont communiqué sur un éventuel investissement local. Depuis le début de l’appel d’offres, l’entreprise indienne n’a d’ailleurs pas communiqué dans les médias.

Une alliance secrète ?

Mais une révélation du Desk pourrait rebattre les cartes. Selon le journal d’investigation marocain, Inexto et De La Rue auraient scellé un pacte secret visant à ” promouvoir une solution conjointe ad-hoc pour le marché marocain ”. “Inexto ne serait dans la course que pour permettre à De La Rue de s’en prétendre indépendant. Dans la réalité la collusion est manifeste. Il doit y avoir un deal de collaboration dans l’hypothèse où De La Rue l’emporterait ”, assure au Desk une source proche du dossier.

S’il existe, ce deal entre les deux entreprises serait idéal. Il permettrait à De La Rue d’investir localement alors que l’entreprise n’en a pas les moyens, tandis qu’Inexto pourrait pénétrer un marché qui lui était jusqu’alors inaccessible.

Mais cette alliance placerait l’État marocain en délicatesse avec ses partenaires internationaux qui ont, pour l’écrasante majorité, signé le protocole de l’OMS. Sur son site Internet, l’organisme international juge d’ailleurs sévèrement Codentify, ” la solution de suivi et de traçabilité proposée par l’industrie du tabac ”. Celle-ci serait ” tendancieuse et inefficace ”, dotée d’un système qui “sert les intérêts de l’industrie du tabac” et qui “est géré et contrôlé par cette dernière et protégé par un brevet lui appartenant”. Une accusation qui pourrait peser lourd dans le choix du lauréat, qui sera rendu public fin septembre, alors que le Maroc compte parmi les premiers signataires du Protocole de l’OMS.

Fin du boycott des étudiants en médecine après un accord avec le gouvernement

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boycott

BOYCOTT - Après cinq mois de boycott, la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEM) a annoncé, hier, arrêter le mouvement de grève en signant un accord écrit avec l’Exécutif qui a nécessité trois journées de réunions et de discussions. De retour sur les bancs de l’université dès la rentrée, les membres de la CNEM annuleront notamment la marche nationale prévue le 1er septembre à Rabat, après l’adoption définitive de l’accord.

Dans un communiqué publié cette nuit sur la page Facebook de la CNEM, l’heure est aux remerciements, après des mois d’un mouvement de boycott pour améliorer les conditions estudiantines dans les facultés publiques de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire. La Commission a tenu à rendre hommage à tous les étudiants ayant pris part au boycott et aux nombreux soutiens qui ont permis d’obtenir, après une bataille acharnée, quelques-unes des principales mesures demandées. 

En l’attente d’un second communiqué officiel détaillant les mesures acceptées par les deux parties, nos confrères de TelQuel, qui se sont procurés le document, ont dévoilé les principales revendications que comprend le procès verbal paraphé par les deux parties. Ainsi, l’accord prévoit la suspension de la sixième année de médecine dentaire, à condition qu’une commission interprofessionnelle (composée d’étudiants, de professeurs et de représentants de ministères) vérifie que les conditions d’enseignement pour cette année soient satisfaisantes.

Une revendication des étudiants non approuvée

Pour la médecine générale, le ministère de la Santé s’engage à augmenter les postes réservés au concours de résidanat (public et privé). L’accord prévoit de créer 150 postes de résidents chaque année, durant cinq ans (100 postes contractuels et 50 postes non contractuels). Au coeur des revendications des étudiants, les querelles entre les universités du secteur privé et du public pour les affectations de stage et de résidanat. Ainsi, l’accord précise que les étudiants du privé n’effectueront leurs stage que dans les centres hospitaliers universitaires en médecine, pharmacie et médecine dentaire affiliés au privé. Cependant, l’interdiction aux étudiants des facultés privées de passer le concours public du résidanat, accessible après la huitième année de médecine afin de se spécialiser, a été refusée par le gouvernement. C’est d’ailleurs la seule mesure qui n’entre pas dans l’accord. 

Par ailleurs, le texte annonce également un engagement de l’Exécutif sur l’accélération des travaux du CHU de Tanger (avant la fin 2020) et de celui d’Agadir (avant la fin 2021), précise TelQuel

Un programme détaillé et budgétisé devrait voir le jour dans les trois mois suivant la signature de l’accord dans lequel le gouvernement s’engagera à équiper les centres de santé actuels, conformément aux critères médicaux et universitaires. 

Rattrapages exceptionnels

Une session de rattrapage exceptionnelle est prévue pour les étudiants qui ont manqué les examens du premier et second semestre. L’accord prévoit ainsi des séances de soutien dispensées aux étudiants pour compenser les mois de cours manqués. La reprise universitaire se fera, d’après le procès verbal signé, après les examens de ce semestre “exceptionnel”. Le concours d’accès à l’internat pour l’année 2019 sera reporté à janvier 2020, à la même période que le concours de résidanat. Les examens de stages hospitaliers seront notamment rattrapés, annonce l’accord. 

Une augmentation des indemnités versées aux étudiants de 7e année dans les centres hospitaliers du ministère de la Santé est à prévoir et s’élèvera à 2.000 dirhams mensuels, dès janvier prochain. 

Cette série de mesures approuvées par l’accord suite à trois jours de réunions entre le CNEM et l’Exécutif répond favorablement à 15 des 16 revendications des étudiants durant le mouvement de boycott. Pourtant, lors de l’assemblée extraordinaire de la commission, lundi 26 août, ils ont été nombreux à exprimer leur mécontentement suite à l’annonce de la fin du boycott et aux votes favorables de certaines mesures proposées. 

Malgré les contestations, le CNEM a officiellement acté la fin du boycott et devrait présenter, de manière officielle lors d’une conférence de presse dans les prochains jours, les accords que prévoit le procès verbal avec l’Exécutif.

Drame de Taroudant: El Othmani annonce l'ouverture d'une enquête

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Saad-Eddine El Othmani

JUSTICE - Le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani a annoncé, ce jeudi, l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame du terrain de football à Taroudant, où sept personnes ont trouvé la mort après de violentes pluies dans la région survenues mercredi soir, provoquant d’importantes inondations.

Aussitôt averties par l’incident, les autorités concernées ont entamé des investigations pour élucider l’origine de ce drame et déterminer les responsabilités, a indiqué El Othmani à l’ouverture du conseil de gouvernement, ce jeudi.

Après avoir prononcé des prières pour les victimes et présenté ses condoléances à leurs familles, le chef du gouvernement a indiqué que “les autorités locales et celles concernées sont mobilisées pour retrouver les portés disparus”. Il a également publié un message de condoléances sur son compte Twitter:

“A Dieu nous retournons. J’ai appris avec une profonde tristesse l’annonce de la soudaine inondation qui a ravagé mercredi soir un terrain de football et a coûté la vie à un certain nombre de victimes de la province de Taroudant. Que Dieu ait pitié des victimes et mes condoléances chaleureuses à leurs proches. Les autorités compétentes sont mobilisées sur place”.

“Le gouvernement va discuter, lors de la réunion d’aujourd’hui (du conseil de gouvernement, ndlr), des mesures à prendre pour éviter que ce genre d’incidents tragiques se reproduise dans d’autres lieux”, a-t-il précisé ce jeudi.

Il a en outre appelé à la vigilance et à prendre les précautions nécessaires, demandant à tous les intervenants de collaborer afin de prévenir de tels incidents, dus aux changements climatiques. Il a par ailleurs appelé les administrations, les collectivités locales, la société civile et les citoyens à se mobiliser et collaborer afin d’éviter, dans le futur, “ces incidents tristes”.  

Le milieu du football rend hommage aux victimes du drame de Taroudant

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TAROUDANT - Mercredi 28 août, au moins 7 personnes, dont un adolescent de 17 ans, ont perdu la vie suite à des inondations causées par les fortes pluies qu’a connues la province de Taroudant.

Ces derniers assistaient à un match de foot opposant deux équipes issues de douars voisins, quand les fortes crues ont rapidement envahi le terrain construit au bord d’un oued et détruit les tribunes où certains s’étaient réfugiés.

Un drame qui a provoqué une large émotion, notamment dans le monde du football. En effet, sur les réseaux sociaux, plusieurs athlètes ont rendu hommage aux victimes et à leurs familles. Parmi eux, de nombreux internationaux marocains comme notamment les frères Amrabat, Younes Belhanda, ou encore Abdes Ouaddou:

 
Amrabat

“Toutes nos condoléances aux familles des victimes des inondations du terrain de Tizert dans la province de Taroudant”

Au niveau national, de nombreux clubs et professionnels du football ont également exprimé leur peine suite à cet évènement. Parmi eux, l’entraîneur du Fath Union Sport (FUS), Walid Regragui. Le club a également posté dans la matinée un message de condoléances:

Les Casablancais du Raja et du Wydad se sont également exprimés sur les réseaux sociaux suite à la tragédie: 

“La séance d’entraînement de ce matin a débuté par la lecture de la Fatiha pour les âmes des victimes de la catastrophe du stade de Taroudant et des inondations.
Le Raja Athletic Club, à travers toutes ses composantes, présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, demande au Tout-Puissant de guérir tous les blessés et accorder la miséricorde aux victimes, et que Dieu les accueille dans son vaste paradis, et inspire patience et réconfort à leurs familles et à leurs proches”

“C’est avec une profonde tristesse que toutes les parties du Wydad Athletic Club ont appris le décès de plusieurs victimes, suite aux inondations torrentielles sur un terrain de football, dans la commune de Tizert dans la région de Taroudant
En cette triste occasion, le Wydad Athletic Club présente aux familles des victimes ses sincères condoléances, que Dieu ait pitié des victimes de cette tragédie et donne à leur famille et à leurs proches patience et réconfort. 

À Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.”

En Espagne aussi, le monde du sport a tenu à rendre hommage aux hommes décédés:

liga

“La liga pleure les victimes de la catastrophe des inondations de Taroudant
Nos sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes.”

L'épave mythique d'un bateau vieux de 200 ans retrouvée en Arctique

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INTERNATIONAL - Plus de 170 ans après la disparition mystérieuse du navire britannique HMS Terror dans l’Arctique canadien, des images inédites de l’épave ont été diffusées ce mercredi 28 août: elles révèlent un intérieur bien conservé qui pourrait éclairer d’un jour nouveau cette expédition mythique.

Le Terror est l’un des deux bateaux de l’expédition de l’explorateur anglais John Franklin, partie de Grande-Bretagne en 1845 à la recherche du passage du Nord-Ouest, qui relie les océans Atlantique et Pacifique par l’Arctique. 

Surpris par le froid, les 129 marins de l’expédition sont restés coincés un an et demi dans les glaces avant de mourir de faim, de froid et de saturnisme. 

Les circonstances de la plus grande tragédie de l’exploration arctique, qui a fait l’objet d’une série télévisée américaine (The Terror), sont restées floues depuis. Le premier navire, HMS Erebus, a été retrouvé en 2014 dans la même zone.

Les images prises par les plongeurs et le robot submersible téléguidé de l’Agence Parcs Canada révèlent des artefacts intacts de la vie sur le navire. L″épave a été retrouvée en 2016 à 24 mètres de profondeur au large de l’île King William, dans le passage du Nord-Ouest, à l’est de Cambridge Bay dans le territoire du Nunavut.

 

“Nous avions l’impression, en explorant le HMS Terror, qu’il s’agissait d’un navire récemment abandonné par son équipage, semblant avoir échappé au passage du temps”, a dit dans un communiqué Ryan Harris, directeur du projet archéologique et pilote du véhicule téléguidé utilisé pour les fouilles.

Au cours de 48 plongées, dont sept avec le robot, “dans une eau qui avoisinait le zéro degré ou moins”, l’équipe a obtenu des images de plus de 90% du pont inférieur du bateau. 

Dernier espace inexploré

Le bateau a été retrouvé posé droit sur sa quille au fond de la mer, l’hélice toujours en place, l’ancre levée, et les fenêtres de toit non couvertes, ce qui suggère l’abandon rapide du navire, a remarqué Harris.

Les sédiments qui ont recouvert la chambre du capitaine du navire, Francis Crozier, ont permis la préservation de son bureau, dans lequel les chercheurs s’attendent à trouver des instruments scientifiques et des cartes. 

Seuls les quartiers personnels du capitaine demeurent inaccessibles, en raison d’une porte close. Les chercheurs espèrent y trouver des documents écrits et scellés que l’eau froide et les sédiments pourraient avoir conservés. 

“Les écrits pourraient éclaircir ce qui s’est passé, la chronologie des évènements, quand les bateaux se sont séparés et comment ils sont arrivés là où ils ont été abandonnés”, a expliqué M. Harris en conférence de presse.

Le Terror et l’Erebus sont partis de Grande-Bretagne équipés d’une coque recouverte de fer pour la glace, de machines à vapeur et de provisions pour trois ans dans l’Arctique.

Un bateau commandité par la veuve de Franklin, Lady Jane, a retrouvé en 1859 sur l’île King William un message qui a levé le voile sur une partie du mystère. 

Selon celui-ci, l’explorateur et 23 membres de l’équipage sont morts le 11 juin 1847 dans des circonstances inconnues. Le 22 avril 1848, 105 survivants auraient quitté les navires à pied pour rejoindre la terre ferme par la glace, toujours selon ce message. Aucun n’a survécu.

Les recherches archéologiques ont été menées en partenariat avec des organisations inuits, dont les témoignages oraux transmis de génération en génération ont permis de localiser les épaves. Les communautés inuits de l’Arctique seront les premières à voir les artefacts du Terror, dont elles sont légalement les copropriétaires.

Roald Amundsen, l’explorateur norvégien qui a traversé le passage du Nord-Ouest pour la première fois avec succès en 1905, a lui passé deux hivers dans les glaces avoisinant l’île King William.

Ryan Harris et son équipe espèrent retourner continuer les recherches l’année prochaine, notamment pour explorer la cabine du capitaine Crozier. “On ne sait jamais ce qu’on va trouver dans ce dernier espace inexploré”.

Cet article a initialement été publié sur Le HuffPost France.

Rentrée culturelle: 4 événements à ne pas manquer à Rabat

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CULTURE - La rentrée, qui pointera le bout de son nez dans quelques jours, est souvent synonyme de sérieux, de rigueur et de reprise du boulot et du train-train quotidien. Après deux longs mois de vacances, le secteur culturel marocain fait aussi sa rentrée avec des événements de grande envergure dont la première biennale dédiée aux arts féminins, à Rabat. Le HuffPost Maroc vous propose une sélection des quatre événements culturels à ne pas manquer dès ce mois de septembre, dans la capitale.  

La Biennale de Rabat

La capitale s’apprête à accueillir, le 24 septembre prochain, sa première biennale d’art contemporain. Baptisée “Un instant avant le monde”, cette édition inaugurale réunira une soixantaine de femmes artistes (architectes, cinéastes, chorégraphes, metteuses en scène...) de 30 nationalités, invitées à faire dialoguer leurs œuvres pour réécrire l’histoire de l’art. 

Durant trois mois, la Biennale de Rabat investira plusieurs hauts lieux culturels, comme le musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI), la Villa des arts, l’Espace Expressions CDG, mais aussi des bâtisses qui ont marqué l’histoire de la ville, notamment le Musée des Oudayas, Borj Addoumoue (Bastion des Larmes), communément appelé Borj Sidi Benacher, le Fort Hervé (Borj Lakbir), ainsi que plusieurs espaces publics à travers la ville.

Les artistes marocaines Narjiss Nejjar, Tala Hadid et Bouchra Ouizguen, plusieurs artistes africaines, européennes, asiatiques, arabes et latino-américaines dont Etel Adnan, le collectif palestinien DAAR, la danseuse et chorégraphe française Julie Nioche, ainsi que la plasticienne égyptienne Ghada Amer, qui présentera une oeuvre permanente destinée au public marocain, seront à l’honneur de ce nouveau rendez-vous. 

L’exposition “La Ligne - Une épopée marocaine 1919-2019”, à la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc

Après une exposition anniversaire à Toulouse, en France, c’est au Maroc de rendre hommage aux débuts de l’aviation. L’Aéroclub royal de Rabat et l’Association nationale de l’histoire de l’aviation du Maroc organisent, du 19 septembre au 2 octobre, l’exposition “La Ligne - Une épopée marocaine Rabat 1912-2019” à la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc. Une exposition pour célébrer le centenaire de la célèbre ligne Latécoère, du nom de Pierre-Georges Latécoère, qui deviendra plus tard l’Aeropostale. Une ligne qui a permis le premier vol aéropostal du monde, entre Casablanca et Toulouse, le 8 mars 1919. À la suite de cet événement, qui marque l’histoire de l’aviation internationale, des liaisons régulières auront lieu entre la France et le Maroc

D’ailleurs, un avion avec équipage marocain refera, le 1er septembre 2019, le vol inaugural commercial du 1er septembre 1919 entre Toulouse et Rabat. Durant ce vol sera remis symboliquement le document signé par le Sultan Moulay Youssef le 31 mars 1919 à Rabat. Après Rabat, l’exposition, dont le commissaire est Abdelkrim Hachadi, s’envolera pour Dakhla. 

“Trésors de l’islam en Afrique”

La capitale accueillera, à partir du 17 octobre prochain, l’exposition “Trésors de l’islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar”. Organisée par l’Académie du royaume du Maroc en partenariat avec l’Institut du monde arabe (IMA), le ministère de la Culture et de la Communication et la Fondation nationale des musées (FNM), cette exposition se poursuivra jusqu’au 25 janvier 2020.

Amateurs d’art et de patrimoine islamique ou simples curieux, ce voyage vous fera découvrir 13 siècles d’histoire aux divers aspects: archéologie, architecture, ethnographie... Près de 250 œuvres d’art patrimoniales et contemporaines provenant de collections publiques et privées du Maroc, d’Afrique et d’Europe, seront exposées dans trois espaces, à savoir le musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, la galerie Bab El Kébir et la galerie Bab Rouah. 

L’exposition dressera un parcours en trois axes: les chemins de l’islam, les gestes du sacré et les arts de l’islam au sud du Sahara. Elle explorera notamment les liens étroits passés et présents tissés entre le monde arabo-musulman et l’Afrique subsaharienne tout en ouvrant le monde arabe sur les autres cultures et civilisations.

La tournée de Mobydick, La Bronze et Wake Island

mobydick

Et si vous démarriez la rentrée par un peu de musique ? Du 3 au 8 septembre, le rappeur rbati Mobydick, la chanteuse maroco-québécoise La Bronze et le duo québécois Wake Island arpenteront le Maroc à l’occasion d’une tournée organisée en collaboration avec le gouvernement du Québec, les entreprises québécoises Ambiances Ambiguës et Shouc-Shouc, et la compagnie de production marocaine 3ZEM.

Pendant cinq jours, les artistes se produiront dans six villes du royaume, dont Rabat le 5 septembre, devant le public marocain. Chacun d’eux a été invité à réfléchir au mot “arabe”, utilisé pour décrire plus de 350 millions de personnes réparties dans 18 pays. Une réflexion sur le monde arabe donc, en tant que civilisation, mais aussi sur les influences de la francophonie sur sa langue. 

“Autant cette expérience collaborative se veut une découverte intéressante pour le public des régions d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, autant elle souhaite être une célébration de la rencontre de ces cultures distinctes”, explique à ce propos l’équipe organisatrice de la tournée dans un communiqué.


Luis Enrique annonce la mort de sa fille de 9 ans des suites d'un cancer

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Barcelona Coach Luis Enrique and his daughter Xana Martinez celebrate winning the UEFA Champions League Final between Barcelona and Juventus at the Olympic Stadium in Berlin, Germany. Photo: Visionhaus/Ben Radford (Photo by Ben Radford/Corbis via Getty Images)

ESPAGNE - L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de foot espagnole, Luis Enrique, qui s’était retiré de son poste en juin pour “raisons familiales”, a annoncé ce jeudi 29 août la mort de sa fille Xana, âgée de neuf ans, des suites d’un cancer des os. 

“Notre fille Xana est décédée cet après-midi à l’âge de 9 ans, après avoir lutté pendant cinq mois intenses contre un ostéosarcome”, un cancer des os très agressif, a-t-il écrit dans un communiqué publié sur son compte Twitter. 

“Tu nous manqueras beaucoup mais nous penserons à toi chaque jour de nos vies”, a ajouté Luis Enrique, 49 ans, qui avait d’abord quitté en urgence en mars un rassemblement de la sélection espagnole “pour raisons familiales de force majeure” avant de démissionner de son poste en juin.

“Nous sommes reconnaissants pour tous les signes d’affection que nous avons reçus pendant ces mois et nous vous remercions pour votre discrétion et compréhension”, a ajouté l’ancien joueur et entraîneur du FC Barcelone.

 

Son ancien club lui a adressé un message de soutien sur Twitter ce jeudi, tout comme le capitaine de la sélection espagnole Sergio Ramos. Les condoléances sont également venues du monde politique, comme en témoignent les messages écrits par le ministère espagnol de la culture et des sports et par Pablo Casado, président du Parti populaire espagnol.

“Nos condoléances et toute notre affection à Luis Enrique et sa famille en ces temps difficiles. RIP Xana”

“Mister, tout notre soutien et notre affection à toi et ta famille. Il n’y a pas de mots, mais nous serons toujours à tes côtés”

 

“J’envoie toute mon affection à l’ancien sélectionneur national Luis Enrique après la mort de sa fille Xana, âgée de neuf ans. Tout notre soutien à vous et toute votre famille en ces temps difficiles”: José Guirao, ministre par intérim de la culture et des sports”

“Ma tendresse sincère et toutes mes condoléances à Luis Enrique et son épouse après la mort de leur petite fille, Xana. Tout mon soutien et toute mon affection dans ce moment de difficile réconfort. Repose en paix”.

Le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales, mais aussi les grands rivaux du foot espagnol, le Barça et le Real Madrid, ont également transmis des messages de condoléances au sélectionneur.

L’émotion a dépassé le monde du football. “Je suis très triste et je ne peux même pas imaginer la douleur de la famille”, a ainsi écrit la star du tennis, Rafael Nadal.

 

Je viens d’apprendre la terrible nouvelle de la mort de Xana. 
Je suis très triste et je ne peux même pas imaginer la douleur de la famille. 
Un énorme câlin, de loin, à Luis Enrique et toute sa famille.
Beaucoup de force et d’encouragement en ces temps difficiles !”

Nommé à l’été 2018 à la tête de la “Roja”, Luis Enrique a été remplacé en juin par son adjoint Roberto Moreno.

Cet article a été initialement publié par Le HuffPost France.

Le projet de décret relatif à l’allocation familiale adopté par le conseil de gouvernement

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CNSS

FAMILLE - Le conseil de gouvernement, qui s’est réuni ce jeudi 29 août à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a adopté le le projet de décret relatif à l’augmentation du montant des allocations familiales accordées par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), qui passeront de 200 à 300 dirhams par enfant (jusqu’au troisième enfant), et ce à partir de juillet.

Cette procédure qui bénéficiera à près de 1,3 million d’assurés, vient modifier le décret N°2.08.358 publié le 9 juillet 2008 sans entraîner d’augmentation des cotisations.

Visant à améliorer les conditions de vie des employés du secteur privé, à l’instar des fonctionnaire du secteur public, cette nouvelle mesure met en application la décision du conseil d’administration de la CNSS, datant du 17 juillet dernier, qui approuve l’augmentation du montant des allocations familiales de 100 dirhams pour atteindre 300 dirhams pour chacun des trois premiers enfants (et 36 dirhams pour les 3 suivants).

Ce projet de loi, présenté par le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, s’inscrit dans le cadre de la mise en application de l’accord du dialogue social signé le 25 avril dernier entre le gouvernement, les centrales syndicales les plus représentatives et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a souligné jeudi le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, rapporte la MAP.

Il est à noter que ces allocations représentent 20% du salaire des allocataires déclarés à moins du SMIG, représentant 32% des affiliés, selon les chiffres annoncés par la CNSS, précisant que le salaire moyen déclaré à la CNSS est de 5.188 dirhams.

Dans la même lignée, la CNSS annonce également une amélioration des remboursements de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), qui passent à 90% pour les médicaments génériques, 100% de remboursement des dispositifs médicaux, ainsi qu’un remboursement allant de 70 à 80% des soins médicaux. En outre, l’institution annonce une revalorisation des plafonds relatifs aux prothèses dentaires qui passent de 3.000 dirhams tous les deux ans, à 3.000 dirhams par an, ainsi que les remboursements des montures et des verres qui atteignent 400 dirhams chacun au lieu de 225 dirhams. Les verres progressifs seront quant à eux valorisés à 800 dirhams.

Intempéries: Interruption de la circulation au niveau de la route reliant Taliouine à Tafraout

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Photo Taken In Tafraout, Morocco

TRANSPORT - Le ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau annonce que suite aux fortes averses orageuses qu’a connues la province de Taroudant, mercredi, la circulation est interrompue sur la route régionale n°106 reliant Taliouine à Tafraout, au niveau du tronçon routier entre Assaki et Ighrem, et ce suite au charriage de plusieurs chaâbas (lit d’un oued).

Le ministère précise dans un communiqué, relayé par la MAP vendredi, que la déviation est possible en empruntant à partir d’Assaki, la route nationale n°10 jusqu’à l’intersection avec la route nationale n°7 en passant par Aoulouz, puis la route nationale n°7 jusqu’à Ighrem.

Pour plus d’informations, le ministère appelle à contacter le numéro téléphonique 05 37 71 17 17.

Cette annonce a été faite alors que la région connaît des perturbations orageuses meurtrières. Mercredi, sept personnes sont mortes à Taroudant après que l’eau a envahi un terrain de football construit à côté d’un oued où se disputait un match entre deux équipes locales. La crue a alors détruit les gradins où s’étaient réfugiés plusieurs spectateurs.

Une histoire d’eau ou la volonté d’Allah

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Les inondations survenues le 28 août près de Taroudant ont fait 7 morts.

SOCIÉTÉ - Une vidéo vient de sortir faisant apparaître des responsables locaux parler de la catastrophe du terrain de foot au douar Tizirte, emporté par une crue gigantesque et inattendue, causant la mort de 7 personnes et la disparition de plusieurs autres. Les responsables parlent entre eux, calmement, comme si de rien n’était, disant en substance que c’était la volonté d’Allah qu’il y ait eu un tel sinistre et que de mémoire de blédard, on n’avait pas vu cet oued en crue, et que des gens venaient chaque année arranger ce terrain de foot pour y tenir des activités sportives et récréatives pour la population du cru. 

Ils disaient au responsable en chef, en substance: “KounHani M. le responsable en chef, si ce satané oued ne s’était pas mis en tête de charrier les eaux boueuses de l’Atlas, jamais pareille catastrophe ne serait survenue, et nous n’aurions jamais laissé un seul quidam jouer au foot dans ce lit d’oued..., c’est l’oued le vrai responsable, pas ceux qui ont construit le terrain et ses gradins dans son lit...”

Et le responsable en chef de les écouter tout aussi calmement, tout en donnant ses instructions de commencer les recherches quand le soleil sera levé, pas avant, et qu’à la fin il en convient lui aussi, que c’était la volonté d’Allah, le respect de la loi n’ayant rien à voir avec cette catastrophe...

Après les salamalecs d’usage, tout le monde repart d’où il était venu. La plèbe avait eu droit à un discours rassurant de la part d’édiles censés appliquer la loi sur l’eau, qui interdit justement toute construction sur un cours d’eau. Elle a pourtant un nom cette loi, qui ressemble à un site du Minitel, la 36-15, en date du 10 août 2016, assez complète pour une fois qu’une loi est bien écrite, car ayant prévu tous les cas de figures. 

Mais devant ce déni total de la responsabilité et sans compassion pour les victimes, sans l’ombre d’une excuse pour une si lourde faute, on ne peut que rester dubitatif, interloqué, voire interdit...

Et je suis presque sûr que c’était la première fois que tous ces responsables foulaient le sol de cette commune perdue dans les contreforts de l’anti-Atlas. 
Pas le temps de s’occuper de ces villageois, qui tenaient absolument à jouer au football, même dans un lit d’oued. Ils n’avaient qu’à rester chez eux les loufiats, au lieu de faire ch*** le monde à venir les secourir, par temps de crue. 

Et en plus pourquoi voulaient-ils jouer au football? Ils croyaient peut-être qu’il allaient jouer la finale de la coupe des coupes ou celle des champions d’Afrique, pauvres et miséreux qu’ils sont.

Ils auraient dû se contenter de suivre le classico au café de chez Hmad, qui a reçu une carte BeIn de chez son cousin installé à Sarrebruck. C’est pas donné à n’importe qui de vouloir ressembler à Messi ou à Ronaldo. Laissez la pisse céleste vous tomber dessus et surtout n’ouvrez pas vos gueules, tas d’inutiles...
Un peu et on les accuserait d’avoir commis le crime d’exister. Pauvres c*** de blédards. Déjà qu’ils cotisent ensemble pour alimenter leur douar en eau potable et en électricité et qu’ils attendent avec impatience que la coopération allemande ou espagnole finance un jour l’accès routier au douar. Ils voulaient juste avoir droit de jouer au foot...

Et pourtant tout le monde se fiche pas mal de leur existence. Après tout, la terre qu’ils occupent et où ils vivent ne leur appartient même pas, car collective et inaliénable. Ils devraient s’estimer heureux d’exister encore, par la volonté d’Allah...

Bref, j’en conclus que ça ne sert à rien de voter des lois dans ce pays, car les gens censés veiller à leur application ne semblent même pas les connaître et ils s’en fichent éperdument, du moment que seule la volonté d’Allah prime, qu’il n’y a pas eu de catastrophe énorme, juste la mort de quelques inutiles et contre la volonté d’Allah on ne peut rien, loi ou pas loi...

Alors...

À l’eau la loi 66-12 sur la répression des fraudes à la construction.
À l’eau les autres lois sur l’urbanisme et la préservation de l’environnement.
À l’eau la loi 36-15 sur l’eau. 
À l’eau toutes les lois restrictives et leurs décrets d’application.
À l’eau le SGG et son légalisme tatillon. 
À l’eau aussi ces députés quasi-analphabètes, plus prompts à suivre des adolescentes belges en short qu’à décréter des commissions d’enquêtes parlementaires sur ce drame, pourtant évitable.
À l’eau les architectes, les ingénieurs, les topographes, les gens du bassin hydraulique, vous ne servez décidément à rien du tout.

Nous prenons tous l’eau, et de toutes parts. Un pays se noie, de n’avoir tout simplement pas voulu appliquer ses propres lois... du moment que la volonté d’Allah reste supérieure aux lois des hommes...

Le film marocain "Le miracle du Saint Inconnu" projeté au Festival du film de Londres

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CINÉMA - Dévoilé en mai dernier à l’occasion du Festival de Cannes, “Le miracle du Saint Inconnu”, premier long métrage du réalisateur marocain Alaa Eddine Aljem, s’invite au Festival du film de Londres qui se tiendra du 2 au 13 octobre prochain.

Considéré comme le plus grand événement cinématographique britannique, ce rendez-vous culturel organisé par l’Institut du film britannique (BFI) et parrainé par le quotidien The Times organise, chaque année depuis 1956, plus de 300 projections de films, documentaires et courts-métrages issus de plus de 50 pays.

Après Melbourne, Marseille ou encore Sarajevo, “Le miracle du Saint Inconnu” s’apprête donc à prendre la direction de la capitale britannique pour deux projections organisées les 2 et 4 octobre prochains. 

Mettant à l’affiche Younes Bouab (dans le rôle du personnage principal), Anas El Baz (qui interprète un médecin de campagne), Hassan Badida, Salah Bensalah ou encore Bouchaib Essamak, le film raconte l’histoire d’Amine, un jeune homme qui se cache dans les collines pour tenter d’échapper à la police après avoir volé une importante somme d’argent. Avant de se faire arrêter, il enterre la somme d’argent dans un trou qu’il fait passer pour une tombe.

Dix ans plus tard, à sa sortie de prison, il découvre avec stupeur que la cachette où il avait dissimulé son butin a été transformée en tombe “du Saint Inconnu”, un homme saint de la région dont la sépulture n’a été retrouvée qu’il y a dix ans. Le lieu de pèlerinage est désormais la principale activité économique du village environnant. Amine finit par s’y installer, pour tenter de récupérer son argent. 

Mélange entre fable moderne et comédie burlesque, “Le miracle du Saint Inconnu” est une co-production France-Maroc, co-financée par la fondation Doha avec la participation de l’Allemagne, du Liban et du Qatar.

Le drame de Taroudant aurait-il pu être évité?

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Taroudant inondations

INONDATIONS - Mercredi 28 août, la région de Taroudant a été touchée par de terribles inondations. Un sinistre qui a coûté la vie à 7 personnes, emportées par les eaux alors qu’elles assistaient à un match de football au douar Tizirt, construit sur le lit asséché d’un oued. Comment un tel drame a-t-il pu se produire? Comment éviter que le scénario se répète? Que dit cet événement de la politique sportive et rurale du Maroc?

Une mauvaise gestion politique

“Dans le monde rural, il y a une anarchie flagrante”, estime Moncef El Yazghi, spécialiste des politiques publiques et des lois du sport, interrogé par le HuffPost Maroc. “Pour avoir un terrain, il n’y a pas besoin d’autorisation: comme il y a des terres non-exploitées à profusion, on peut en disposer librement, que ce soit pour construire un terrain de foot ou une mosquée, par exemple”.

Pourtant, en construire un sur le bord d’un oued, même sec, présente des risques non négligeables. L’article 117 de la loi 36-15 relative à l’eau est d’ailleurs claire à ce sujet: “il est interdit d’établir, sans autorisation, dans les terrains submersibles, des digues, constructions et autres aménagements susceptibles de gêner l’écoulement des eaux d’inondation, sauf pour la protection des habitations et propriétés privées attenantes.”

Une telle installation n’a rien de réglementaire, ça ne tient absolument pas compte des aléas climatiques.

L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), de son côté, a elle aussi déploré la négligence des autorités. “Une telle installation n’a rien de réglementaire, ça ne tient absolument pas compte des aléas climatiques”, nous explique Kabda Elhachimi, membre de l’AMDH et président de la section régionale Souss-Massa, annonçant par ailleurs que l’AMDH était prête à soutenir les familles des victimes et des sinistrés.

Pour Moncef El Yazghi, ce drame est révélateur de l’absence d’une réelle politique sportive, ainsi qu’une gestion du sport “trop changeante pour être efficace”, variant au gré des gouvernements et des différents ministres des sports. Une procédure sera entamée au cours d’un mandat, une autre le sera encore au mandat prochain, et ce au mépris du travail déjà entrepris auparavant. Sans qu’une seule mesure précise ne soit mise en place. “C’est une gestion qui a des répercussions partout dans le pays. En ville, nous manquons de structures permettant d’encadrer la pratique du sport: nous n’en dénombrons qu’une pour 30.000 habitants. Dans le monde rural, c’est encore pire. L’initiative nationale de développement humain (INDH, lancée par Mohammed VI en 2005, ndlr), aide au développement de structures sportives locales, mais cela reste encore insuffisant à ce jour”, estime-t-il.

Le ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l'Artisanat et de l'Economie Sociale et Solidaire Mohammed Sajid, lors des inondations à Taroudant, août 2018.

D’après M. El Yazgi, le terrain a été construit via un partenariat entre une association sportive et les services locaux, sans que ces derniers n’aient pris le temps de faire appel à un architecte et d’étudier le terrain et les risques éventuels. “C’est juste un bricolage pour permettre aux gens de jouer. Ce drame doit mettre les autorités locales face à leur responsabilité. Leur faute est double: avoir laissé construire un terrain pareil, et ne pas avoir tenu compte de l’alerte météo émise plus tôt dans la matinée.”

Un phénomène météorologique difficile à prévoir

De son côté, la Direction de la météorologie nationale (DMN) l’assure, l’alerte a été donnée le matin même, aux alentours de 11h. “Le bulletin a été établi, avant d’être envoyé aux partenaires locaux de la DMN à Taroudant. Actuellement, nous n’avons pas plus d’informations sur comment l’alerte a circulé en interne”, nous explique Abed Housaini, responsable communication de la DMN. “La région est encore aujourd’hui instable, il faut éviter d’y circuler autant que possible jusqu’à samedi, le temps que l’instabilité se résorbe”, ajoute-t-il.

“C’est un cas malheureusement classique dans les montagnes marocaines, et qui reste toujours très difficile à prévoir”, explique pour sa part Mohamed El Mehdi Saidi, professeur de climatologie à l’université Cadi Ayyad de Marrakech. “C’est arrivé à Taroudant, mais plus largement c’est toute la région du Haut Atlas qui est une région à risque.”

Pourquoi? Parce que l’Atlas surplombe de grandes plaines arides, où l’air est très chaud. Cet air va remonter jusqu’au sommet des reliefs, et va se refroidir autour de 4.000 mètres d’altitude. Cet effet, qu’on appelle onde orographique, crée des averses très localisées, aux conséquences désastreuses puisqu’elles apparaissent en amont des cours d’eau, dans des zones très difficiles à surveiller pour les observatoires. Le drame de Taroudant rappelle deux événements, survenus dans les mêmes conditions météorologiques, respectivement en 1995 à l’Ourika et en 2008 à côté de Marrakech, où des coulées de boues ont dévasté des habitations.

Pour mieux prévoir ce genre d’événements, il faut se donner les moyens d’affiner les prévisions.

“Pour mieux prévoir ce genre d’événements, il faut se donner les moyens d’affiner les prévisions”, préconise M. El Mehdi Saidi. ”À l’heure actuelle, elles ne sont données qu’à l’échelle d’une province, il faut absolument les donner à l’échelle d’une commune, ou mieux, d’un cours d’eau. En se dotant de radars et d’un meilleur système satellitaire, on pourrait repérer des phénomènes à risque et alerter entre 24 et 48 heures à l’avance.”

D’après lui, il est primordial de sensibiliser les habitants aux dangers des crues. “S’ils avaient été mieux informés sur les risques que représente un tel comportement, le drame aurait potentiellement pu être évité”, estime encore le professeur, pour qui ce drame est un symptôme tragique du réchauffement climatique. “Les pluies se font moins nombreuses, mais sont plus fortes que par le passé. Elles sont plus irrégulières, plus localisées. Sur l’ensemble du pays, le temps devient de plus en plus fréquemment orageux, et dans certaines régions, il peut tomber au total 100 litres d’eau au mètre carré en quelques heures seulement, alors qu’il y a encore quelques années, c’est un chiffre qu’on atteignait après des mois de précipitations.”

Des kiosques de lecture bientôt installés dans plusieurs parcs de Casablanca

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Kiosque à livre se trouvant au parc de l'Orangerie, à Strasbourg (France).

URBANISME - Qui a dit que les bibliothèques sont toutes d’intérieur? Selon un appel d’offre publié début août par la commune de Casablanca, les autorités de la ville sont à la recherche d’entreprises pour l’installation de bibliothèques de lecture au sein des jardins publics.

Selon ce document, la ville souhaite installer un kiosque par parc public, dans les seize arrondissements de la capitale économique.

Extrait de l'appel d'offre publié par la ville de Casablanca.

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 17 septembre prochain pour proposer leur offre. Celle remportant l’appel sera alors notamment en charge des travaux de construction et d’aménagement, d’électricité, de branchements électriques, de revêtements... Ces kiosques de lecture seraient une première au Maroc. 

Reste à savoir quels livres seront mis à la disposition des promeneurs casablancais.


Houariate, les voix cassées de Marrakech

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Atlas Electronic

MUSIQUE - Le coup d’envoi de la quatrième édition du festival Atlas Electronic a été donné jeudi 29 août à la Villa Janna de Marrakech. La soirée d’ouverture de cette édition qui se poursuit jusqu’au 1er septembre a été marquée par la participation de Houariate, un groupe de cinq femmes originaires de la ville ocre. Le HuffPost Maroc est parti à la rencontre de ces dames qui ont émerveillé le public du festival, non seulement par leurs paroles, mais aussi par leur danse.

Elles sont cinq et habitent toutes dans la Kasbah de Marrakech. Pour elles, être Houaria, c’est bien plus que des origines: c’est un héritage et surtout une relève. Leur musique traditionnelle est inspirée des tribus d’origine de I’Houara, région située entre Taraoudant et Tiznit, et celles des Hammadas dans la région de Daraa.

Aïcha, où “Lalla Aïcha” comme on l’appelle, est leader du groupe, la “Raïssa”. C’est la chanteuse principale, celle qui gère les autres femmes du groupe. Alors que les quatre autres membres sont vêtues de caftans bleu ciel, Lalla elle, fait l’exception. Chez les Houariate, la Raïssa doit être mise en valeur, raison pour laquelle elle est habillée en doré. ”Je suis la plus âgée, mais aussi celle qui a beaucoup d’expérience, et c’est pourquoi je les guide”, nous explique Aïcha avec fierté.

En les regardant chanter sur scène, les Houariate semblent être des femmes fortes et surtout épanouies. C’est en tout cas l’impression qu’elles ont donné à leur public, dont des festivaliers étrangers qui paraissaient impressionnés par leur attitude et par leur confiance en elles-mêmes.

Atlas Electronic

Ce groupe de femmes déborde d’audace, comme on le remarque à travers leurs paroles riches en insinuations érotiques qu’elle chantent avec leur voix cassées. En utilisant Derbouka, Tâarija et Bendir, ou ce qu’on appelle Tara, elle évoquent des sujets inspirés de faits sociaux marocains comme les nuits de noces, la sorcellerie et l’alcool. “Nous nous adaptons aux évènements. Nous chantons dans des baptêmes, des fêtes de mariage, et même dans des nuits de noces, mais ça se fait entre femmes, c’est pourquoi nous nous permettons de divertir nos clients par nos paroles un peu osées”, nous confie Fatima, danseuse du groupe.

Aucune des membres du groupe ne se souvient d’une date précise de sa fondation. Ces femmes ont grandi dans des familles où chanter le Houari est un devoir. “Nos parents ont tout fait pour qu’on puisse prendre la relève et chanter. On a grandi avec, c’est venu naturellement”, explique Aïcha. “D’ailleurs, je suis sûre qu’un jour ma fille chantera à son tour, peut-être quand je ne serai plus là” ajoute-t-elle souriante. 

Bien qu’elles ne se produisent que dans des évènements heureux, ces femmes ont une vie quotidienne qui ne reflète pas ce qu’elles gagnent. Assises loin de la scène, après la fin de leur show, elles fument une chicha, discutent, et racontent des blagues. Leurs regards cachent quelque chose de dur. “Heureusement qu’on a appris cet art, sans musique, je ne sais pas ce que j’aurais pu devenir surtout après la mort de mon mari”, nous confie Aïcha. ”Ma fille s’est mariée, mais mon fils vit toujours avec moi, il est chômeur, et sa situation me fait de la peine. Je ne travaille pas que pour moi, mais pour lui aussi” ajoute-t-elle.

De son côté, Fouzia, 40 ans, est la plus jeune du groupe. Veuve, elle travaille pour nourrir ses enfants, payer son loyer, sans oublier de faire des économies, et ce pour une raison qui lui tient à coeur. “J’économise mon argent, pour faire le pèlerinage, c’est mon plus grand rêve”, confie-t-elle. ”Un jour j’irais au Hajj, après je ne chanterai plus”. 

Le placement de produit improbable de Royal Air Maroc dans le clip de Gims et Sting

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BUZZ - Dévoilé il y a quelques jours, le clip de “Reste”, la toute nouvelle chanson de Gims en duo avec Sting, comptabilise déjà plus de 2,2 millions de vues sur Youtube.

Tournée en juillet dernier dans la rame du métro lyonnais, en France, la vidéo est marquée par des placements de produits pas franchement discrets. En effet, outre l’agence immobilière Citya, le rappeur aux lunettes noires s’affiche avec un magazine de la Royal Air Maroc à la main, puis dévoile un billet Lyon-Marrakech de la compagnie aérienne marocaine. Une publicité qui n’est pas passée inaperçue.

Quelques semaines après la sortie explosive de “Hola Señorita”, tourné au cœur de la ville ocre en collaboration avec la star colombienne Maluma, l’auteur de l’album “Ceinture Noire” revient avec un nouveau clip nettement moins caliente. Au milieu des danseurs, les deux artistes se donnent la note sur un fond de jeux de lumières et de rythmes pop.

“Il n’y a pas de scénario particulier pour ce clip. On nous voit dans des lieux désaffectés, dans le métro... On ne nous attend pas dans ce cadre-là” explique Gims dans une interview accordé à Scoop Radio à l’occasion de la sortie de “Reste”. 

“Ce duo, c’est moi qui suis allé le chercher. J’ai fait la demande et ça a matché directement” poursuit l’interprète de “Bella”, expliquant que les deux chanteurs ont souhaité garder chacun leur univers.

Si tout semble opposer les deux hommes, ce n’est pas la première fois que l’artiste désormais installé à Marrakech et le chanteur britannique s’offrent une collaboration. Il y a un an, Gims et Sting avaient travaillé ensemble sur le clip “Gotta Get Back My Baby” avec Shaggy.

Littérature: Mort de Miloudi Hamdouchi, auteur de nombreux "polars"

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Miloudi Hamdouchi

DÉCÈS - Le romancier marocain spécialisé dans le roman policier, Miloudi Hamdouchi, est décédé vendredi 30 août à Dar Bouazza, près de Casablanca, a appris la MAP auprès des amis du défunt. Miloudi Hamdouchi est mort à l’âge de 70 ans des suites d’une longue maladie, précise la même source.

Celui que l’on surnommait “Colombo” a entamé sa vie professionnelle entre Rabat et Tanger dans les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), où il a gravi les échelons pour atteindre des postes de responsabilité avant de se reconvertir dans l’enseignement et la recherche et de se prêter à l’écriture.

L’ex commissaire a enrichi la littérature marocaine avec une dizaine d’œuvres parmi lesquelles figurent le roman “Le poisson aveugle” qui a fait l’objet d’une adaptation cinématographique, “Relation privée”, “Les griffes de la mort”, “La Sainte Janjah” encore “Oum Tariq”, ainsi que d’autres publications ayant trait au domaine juridique.

Miloudi Hamdouchi s’évertuait à résoudre les énigmes criminelles qu’il a eu à élucider au cours de sa carrière et s’est distingué dans le domaine académique avec les études qu’il a réalisées en sa qualité de professeur spécialisé en droit pénal et en criminologie.

Sur Facebook, plusieurs hommages ont été rendus à l’écrivain, notamment par l’association des retraités de la DGSN:

Fahs-Anjra: 134 candidats à l'immigration illégale retrouvés dans deux logements

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Des migrants africains dans les montagnes près de Tanger, le 25 juin 2019.

IMMIGRATION - Jeudi matin, dans la province Fahs-Anjra, près de Tanger, deux domiciles ont été perquisitionnés au Douar Ouad Ghlala, dans la commune de Ksar El Majaz par la gendarmerie royale, les forces auxiliaires et celles du caïdat local.

Les autorités locales ont indiqué que sur place se trouvaient 134 candidats à l’immigration illégale, issus de différentes nationalités africaines. Une opération qui s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les autorités en matière de lutte contre l’immigration illégale.

Les services de la gendarmerie royale ont ouvert une enquête sur cette affaire, notant que le propriétaire d’une maison et une autre personne de nationalité africaine ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Appel à candidatures: Maram offre des sessions de formation aux artistes marocains et migrants

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MARAM - Mobilising Access to Rights for Artists in Morocco

CULTURE - Projet d’accompagnement destiné aux artistes marocains ou issus de l’immigration installés au Maroc, Maram (Mobilising Access to Rights for Artists in Morocco) lance un appel à candidatures permettant aux jeunes talents de participer à un programme de résidence artistique ainsi qu’à une restitution collective. Pour s’inscrire, les candidats devront remplir les formulaires en ligne au plus tard le dimanche 6 octobre prochain à minuit.

Destiné aux artistes marocains ou immigrés basés au Maroc, en provenance d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie ou d’Amérique du Sud, Maram est un projet d’accompagnement d’artistes, d’une durée de 5 mois, qui a pour objectif de renforcer les connaissances de leurs droits, proposer une formation professionnelle ponctuelle, en offrant un espace de travail propice à la création.

Porté par le Conseil britannique de recherches en arts et sciences humaines “AHRC”, initié conjointement par les universités d’EdinburghKeele et Manchester (Royaume-Uni) en partenariat avec l’association The Minority Globe (Maroc) avec le soutien du fond britannique “Global Challenges Research Fund -GCRF”, le projet comprend une dimension sociale et vise à soutenir les artistes locaux et sensibiliser un public plus large à la question migratoire. 

Ouvert à diverses disciplines allant de la photographie aux arts visuels en passant par le design graphique, l’illustration, la création audiovisuelle et sonore, la musique assistée par ordinateur, l’écriture de textes littéraires, la poésie, le slam, ou encore le rap, le programme comprend divers modules de formation allant de la gestion du budget à la méthodologie d’élaboration d’un projet culturel, la communication et relation avec les publics, ou le droit de travail des artistes et des migrants.

A terme, Maram permettra également de produire un guide juridique et administratif de l’artiste au Maroc, un manifeste sur les droits des artistes au Maroc ainsi qu’une restitution publique collective des productions issues de la résidence artistique.

Tout artiste homme ou femme, marocain ou migrant basé au Maroc, âgé de plus de 18 ans, est éligible au programme Maram. Les candidats devront impérativement être disponibles à partir du du 11 novembre 2019 jusqu’à début avril 2020, pour pouvoir suivre l’ensemble de la formation et participer à la résidence artistique. Pour plus d’informations, une réunion d’information aura lieu le jeudi 12 septembre à 17h au siège de l’association The Minority Globe, à Casablanca. 

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